Viktor Hulík, artiste, galeriste, organisateur d’expositions.
Il travaille sur la scène artistique depuis 1974, date à laquelle il termine ses études à l’Académie des Beaux-Arts et du Design de Bratislava dans le studio du professeur Peter Matejka.
Ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses expositions personnelles dans différentes villes slovaques ainsi qu’à Prague, Brno, Paris, Vienne, Berlin, Budapest, Bruxelles, Moscou, Hambourg, Oldenburg, Györ, Pécs, Cleveland, Baltimore, Dallas, Herning, Reutlingen, Le Mans, Novi Sad, Zurich, Graz, Veszprem.
Il a participé à plus de 460 expositions de groupe dans le monde entier : en République tchèque, en Autriche, en Pologne, en Hongrie, en Bulgarie, en Roumanie, en Turquie, en Allemagne, en Italie, en Slovénie, en Croatie, en Suisse, en France, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Danemark, en Suède, en Norvège, au Portugal, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada, en Russie, au Mexique, au Japon, en Corée, en Algérie, au Brésil et à Cuba.
Démarche artistique
« Depuis mon enfance, je suis fasciné par la nature, par ses transformations, ses variations, la variété des formes et des couleurs, l’omniprésence du mouvement, la multitude de liens étonnants, les relations et la continuité…
Les tentatives de capturer le mouvement dans les œuvres d’art se manifestent sous diverses formes tout au long du siècle passé, et plus particulièrement dans sa dernière partie. L’idée de mouvement est devenue le concept clé de mon travail au début des années 1980. Bien que le mouvement se soit développé et exprimé sous des formes diverses, mon programme artistique a maintenu une continuité : une étape – qui introduit de nouvelles solutions – résulte logiquement de la précédente.
L’œuvre des Movers, introduit en 1985, est basé sur le principe du contraste. Grâce aux Movers, j’ai pu trouver l’élément clé permettant de transformer une structure rationnellement organisée en une formation d’images détruites par le chaos et contenant de nouvelles informations esthétiques.
Dans les Geo-Movers les plus récents, j’ai appliqué les résultats d’expérimentations menées avec des éléments identiques et leurs potentiels de transformation. Dans cet ouvrage, les constructions géométriques sont formées de plusieurs couches – qui peuvent être considérées comme précises, compactes, presque minimalistes – soit en noir et blanc, soit, au contraire, en couleurs vives. Il y a généralement une vis métallique placée de manière excentrique, qui permet aux différentes parties des constructions d’effectuer des mouvements de rotation. Ainsi, des compositions initialement assez simples, lorsqu’elles sont mises en mouvement, peuvent présenter un large éventail de transformations, allant de variations très subtiles sur l’ensemble des originaux à des reconfigurations très complexes remplies de croisements et de tournants. Chaque altération crée une nouvelle variation de l’image originale. Le moment où le spectateur/participant prend part à ces changements est très important. »