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Un point de rencontre entre les statistiques & les sciences humaines & sociales

  • Dernière modification de la publication :22 septembre 2021
  • Post category:Recherche

Les données quantitatives issues de statistiques et de grandes enquêtes publiques constituent une mine d’informations pour les chercheurs en sciences humaines & sociales – de quoi contextualiser et enrichir leurs analyses. La Plateforme universitaire de données de Caen accompagne les chercheurs dans l’accès, l’utilisation et le traitement de ces données… pas toujours faciles à appréhender.

Enquêtes sur la santé et le vieillissement des populations européennes, recensement agricole, données sur les migrations, budget des ménages, résultats des élections… Autant d’indicateurs pouvant intéresser tout l’éventail des sciences humaines et sociales. Mais comment les trouver ? Comment les interpréter ? Comment les utiliser ?

Accéder à des données fiables

La Plateforme universitaire de données de Caen aiguille et accompagne les chercheurs face à la multiplicité des données disponibles – une multitude qui constitue parfois un frein. « La PUDC a été créée il y a maintenant 10 ans, en 2011 : il n’y avait alors que trois plateformes similaires en France » précise Maxime Marie, maître de conférences en géographie et responsable scientifique de la PUDC. « Elle s’inscrit aujourd’hui dans un réseau de quatorze plateformes universitaires coordonné par la Très grande infrastructure de recherche TGIR PROGEDO, dédiée à la production et la gestion des données en sciences humaines et sociales. » Ces plateformes universitaires facilitent, auprès de leur propre communauté scientifique, l’accès aux nombreuses bases de données mises à disposition par PROGEDO.

Leur rôle : faire connaitre les données produites par les grands organismes publics, les démarches pour les obtenir, et la déontologie à respecter dans leur utilisation. « Les plateformes universitaires sont très liées à leur environnement scientifique. À Caen, les spécificités portent davantage sur les données agricoles et sur les données de migration. L’avantage de fonctionner en réseau est donc de pouvoir s’appuyer sur les expertises propres à chacune d’entre elles, pour répondre au mieux aux besoins de nos chercheurs. »

Collecter, traiter, analyser les données

Installée au cœur de la Maison de la recherche en sciences humaines, la PUDC propose un accompagnement individuel et personnalisé. « Derrière la PUDC, il y a notamment Alseny Niare qui, en tant qu’ingénieur d’études, assure un soutien dans l’interprétation et la gestion des données, mais aussi dans la prise en main d’outils statistiques et de logiciels informatiques » souligne Maxime Marie. Des formations sont organisées à la demande des unités de recherche et des écoles doctorales. « Ce sont essentiellement les doctorants et les doctorantes qui nous sollicitent directement. Nous répondons aussi ponctuellement aux demandes des étudiants en Master. Et bien sûr aux enseignants-chercheurs qui auraient besoin d’un plan de gestion des données en prévision d’une demande de financement. » Chaque année, ce sont ainsi soixante personnes qui, en moyenne, ont recours aux services de la plateforme universitaire. « Parfois, il s’agit de passer une heure sur de la recherche de données… quand d’autres viennent sur place à quatre ou cinq reprises pour construire une enquête ou pour réaliser le traitement intégral de leurs données. » Une plateforme unique en Normandie qui, de par son action, contribue à la diffusion des connaissances.

Pour en savoir plus : https://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/pudc