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Étudiants jouant au basket-fauteuil lors de la journée Handivalide ©LéaMagrez

Sport et handicap : « Rien n’est impossible avec une bonne adaptation »

  • Dernière modification de la publication :20 avril 2023
  • Post category:CVEC / Formation / Sport

Faire du basket en fauteuil roulant ou encore du tir à l’arc les yeux bandés, des défis que les étudiants en master 1 d’activité physique adaptée et santé (APAS) ont lancé aux étudiants pour les familiariser au handicap moteur et au sport adapté.

Derrière cette 7e édition d’Handivalide, qui s’est déroulée le 15 mars, se trouvent 16 étudiants en master 1 d’activité physique adaptée et santé (APAS). Dans le cadre de leurs études, ils ont mis en place cette journée en collaboration avec le comité régional d’Handisport Normandie et avec le soutien financier de la CVEC et de l’UFR STAPS.

Handicap n’est pas synonyme d’inactivité

Le handicap moteur est un trouble de la motricité ou une réduction de la capacité de mouvement. Ici l’objectif de la journée était donc de simuler une situation de handicap moteur ou de déficience visuelle chez les étudiants pour qu’ils réalisent les difficultés que ces personnes peuvent rencontrer.

Cette année, le thème de la journée Handivalide portait sur la pratique du sport dans le milieu du handicap. Pour cela, le gymnase était rempli de différents sports que les étudiants pouvaient essayer. On y retrouvait du volley assis, du basket-fauteuil, de la boccia (une pétanque adaptée), du tennis de table en fauteuil, de la sarbacane, du tir à la carabine allongé, du tir à l’arc en fauteuil ou avec les yeux bandés et du foot béquille. Le foot béquille comporte un harnais qui immobilise la jambe en arrière et des béquilles pour s’aider à avancer. On retrouve aussi un jeu basé sur la réception d’une balle au sol grâce aux sons qu’elle émet, appelé le Torball.

Foot-béquille ©LéaMagrez
Tir à l’arc en fauteuil ©LéaMagrez

D’autres façons de pratiquer !

Afin de reproduire du tir à l’arc en situation de cécité, le sujet a les yeux bandés et se met debout. Pour arriver à pointer au centre de la cible, il y a une potence sur laquelle se trouve une petite boule que le tireur doit positionner au dos de sa main, c’est donc grâce au toucher qu’il peut se positionner correctement.

Mais le basket-fauteuil comme sport collectif et le tir à la carabine restent tout de même les vedettes de cette journée. « Concernant le basket, la difficulté repose sur le fait de tirer assis, ce ne sont pas les mêmes muscles qui sont sollicités et les étudiants doivent apprendre à en utiliser d’autres, » décrit Muriel Elissalde, directrice du comité régional d’Handisport Normandie.

Une action à double vision

Si les activités proposées étaient vastes et couvraient un large champ de compétences c’est pour pouvoir faire découvrir de nouvelles activités aux étudiants valides. « C’est l’occasion pour celles et ceux qui ne connaissent pas le handisport de pratiquer et de se mettre à la place des personnes en situation de handicap », selon Maêl Le Méner, étudiant en master 1 APAS.

L’idée à travers cette 7e édition d’Handivalide c’est de « montrer à travers des challenges qu’on est capable de faire des choses même si on est atteint d’un handicap moteur et montrer que rien n’est impossible, il faut juste une bonne adaptation » insiste Benjamin Planquette, aussi étudiant en master 1 APAS. Pour lui, cette journée est aussi l’occasion de promouvoir auprès des étudiants la filière APAS, une des 5 filières proposées à Caen en STAPS.