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“Être en immersion dans le pays m’a beaucoup aidée”

Découvrez le témoignage d’Héloïse, étudiante en 3e année de licence Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales (LLCER) à l’université de Caen Normandie (promo 2021-2024).

Pourquoi avoir choisi ces études ?

Avant d’étudier à l’université de Caen Normandie, j’ai intégré la section Abibac de Rennes. Au terme de l’année de terminale, j’ai donc obtenu le baccalauréat français ainsi que l’Abitur, son équivalent allemand. Cette section m’a permis d’aller étudier un an en Allemagne à Münster afin d’améliorer mes compétences linguistiques et culturelles. Lors des cours à l’université de Münster, j’ai réalisé qu’apprendre l’allemand, l’histoire de ce pays et découvrir sa littérature me manquait. C’est pourquoi j’ai fait le choix de revenir étudier cette langue en France et plus précisément à Caen, qui est une ville à taille humaine et profondément liée à l’histoire franco-allemande.

Quels sont les principaux enseignements ?

En L1 et L2, nous suivons des cours de grammaire, de pratique orale, de civilisation ou de littérature dans lesquels nous analysons une œuvre ou plus par semestre et nous étudions les courants littéraires associés à ces œuvres. En troisième année, nos cours changent. La grammaire continue à faire l’objet d’un enseignement détaillé et les cours de littérature restent semblables. Mais nous suivons des cours nouveaux tels que l’histoire des idées, l’histoire politique et culturelle et l’histoire de la langue.

La majorité des cours sont en allemand, ils sont parfois dispensés en amphithéâtre, mais la plupart ont lieu en TD. J’ai en moyenne vingt heures de cours en L3 et je me rends régulièrement à la BU pour travailler, notamment le soir pour préparer et rédiger certains travaux qu’on nous donne à faire. Mes cours préférés sont ceux de littérature et de traduction. J’aime découvrir les courants littéraires des pays germanophones grâce à des textes que nous analysons et j’aime également traduire puisque cela permet de découvrir des œuvres et simultanément d’apprendre du vocabulaire.

En parallèle de ces cours, nous suivons également des matières transversales. Pour ma part, j’ai suivi de la didactique à travers le programme français langue étrangère (FLE) et je suis actuellement un enseignement de préprofessionnalisation qui a pour objectif d’entrer progressivement dans le métier d’enseignant.

Parle-nous de la préprofessionnalisation ?

Dans le cadre du dispositif de préprofessionnalisation, je travaille huit heures par semaine dans le collège Guillaume de Normandie en parallèle de mes études. C’est un dispositif accessible dès la L2 et qui s’effectue jusqu’en master 1. Je suis rémunérée et cela me permet de découvrir le métier d’enseignant auprès d’un tuteur professeur d’allemand. L’avantage est de pouvoir découvrir le fonctionnement d’un établissement scolaire, d’avoir une vision claire et précise du métier d’enseignant de nos jours. Mon emploi du temps est chargé, je fais beaucoup d’allers-retours entre le collège et le campus 1, mais je suis toujours aussi heureuse et motivée de me rendre au collège, d’aider les élèves, de leur faire cours et de mettre en pratique en parallèle de mes cours. Cela permet de donner du sens aux apprentissages théoriques.

Quelle est la suite, après la formation ?

J’envisage de continuer en master MEEF second degré. Je souhaite devenir professeure d’allemand dans le secondaire en passant à terme le CAPES.

Des conseils pour de futurs étudiants et étudiantes ?

Si vous en avez l’occasion, partez un an ou six mois en Erasmus dans un pays germanophone. Cela aide considérablement à la réussite des études. Être en immersion dans le pays, permet d’acquérir des automatismes de langage, on développe la compréhension orale et auditive. Une fois de retour en licence, suivre les enseignements sera plus facile, vous vous concentrerez plus sur le contenu que sur les formes langagières.