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25 novembre – Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

  • Dernière modification de la publication :18 novembre 2022
  • Post category:Égalité / Vie de campus

Une journée internationale créée en l’honneur des Sœurs Mirabal

Plaque mémorielle en l’honneur des sœurs Mirabal, en l’honneur desquelles la Journée international pour l’élimination des violences à l’égard des femmes a été créée.
Photographie de trois Sœurs Mirabal dans leur jeep.

Le 25 novembre 1960, trois femmes, militantes politiques dominicaines, les sœurs Mirabal, furent assassinées sur les ordres du chef de l’État, le dictateur Rafael Trujillo.  

Ce jour, Patria, Minerva et María Tereza Mirabal quittèrent Puerto Plata à bord d’une jeep pour rentrer chez elles.

Elles furent arrêtées par un autre véhicule, sous une rafale de balles. Amenées loin de la route, dans un endroit discret, elles furent assassinées, à la machette.

Leurs cadavres furent replacés dans la jeep qui les transportait, pour être ensuite jetés du haut d’un précipice qui bordait la route.

Le 19 octobre 1999, lors de la 54e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les représentants de la République dominicaine et 74 États membres ont présenté un projet de résolution visant à faire du 25 novembre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

La résolution 54/134 a été adoptée le 17 décembre 1999.

L’Assemblée générale avait préalablement adopté la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 20 décembre 1993.

Connaître ses droits

Définition de la violence à l’égard des femmes selon la déclaration de l’Assemblée générale des Nations Unies de 1993

« Tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».

Elle s’entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violences telles que :

  • la violence d’un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide) ;
  • la violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyber-harcèlement) ;
  • le trafic d’êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle) ;
  • la mutilation génitale féminine ;
  • le mariage précoce.

https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/facts-and-figures

L’outrage sexiste (article 621-1, code pénal)

I.-Constitue un outrage sexiste le fait (…) d’imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit créé à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.

L’outrage sexiste est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe (jusqu’à 750 €) ou, dans certaines conditions, de la 5e classe (jusqu’à 1500 € et 3000 € en cas de récidive) 

Le harcèlement sexuel (article 222-33, code pénal)

I. – Le harcèlement sexuel est le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.

II. – Est assimilé au harcèlement sexuel le fait, même non répété, d’user de toute forme de pression grave dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l’auteur des faits ou au profit d’un tiers.

III. – Les faits mentionnés aux I et II sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.