Lorsque la société est confrontée à un événement traumatique majeur, quel rôle joue la cellule familiale ? Le laboratoire NIMH recherche actuellement des familles volontaires pour participer à l’étude CARE 13-11, qui s’inscrit dans les recherches menées sur les attentats de Paris et Saint-Denis, le 13 novembre 2015. Objectif : mieux comprendre les phénomènes de transmission et de résilience, qui demeurent encore mal compris à ce jour.
CARE 13-11 : étudier les processus de transmission et d’adaptation face à un événement traumatique
Explorer les effets d’un événement traumatique sur le cerveau et les mécanismes de résilience : c’est l’un des objectifs du programme de recherche 13-Novembre, co-porté par le laboratoire NIMH, spécialisé dans l’étude de la mémoire humaine. Dans le prolongement de ces recherches, le laboratoire lance une nouvelle étude dédiée à la résilience cognitive et affective chez l’enfant après les événements du 13 novembre 2015. Cette étude vise à mieux comprendre comment s’adaptent les familles exposées aux attentats du 13 Novembre 2015. Ce traumatisme se transmet-il au sein de la cellule familiale ? Comment le contexte familial peut jouer sur le processus de résilience et d’adaptation ? Pour mieux comprendre ces phénomènes d’adaptation, le projet CARE 13-11 croise différents champs disciplinaires – des neurosciences aux sciences humaines et sociales, de l’imagerie cérébrale à la psychologie, de la physiologie à la communication au sein de la famille.
Appel à volontaires : qui peut participer ? comment ?
L’étude CARE 13-11 s’adresse aux familles directement exposées aux attentats du 13 novembre 2015, mais aussi à des familles sans aucune exposition à ces événements, dites « familles contrôles ». Une condition : les enfants mineurs doivent être nés avant le 13 novembre 2015.
L’étude comprend une journée d’évaluations dans les locaux de l’équipe, à Caen, avec une IRM, des activités sur ordinateur, des entretiens, et des questionnaires. Elle comprend également une phase à domicile, avec la tenue d’un agenda du sommeil et le port d’un actimètre pour mesurer les mouvements.
Une indemnisation financière est prévue ainsi qu‘une prise en charge des frais liés à la participation.
Cette étude est promue par l’Inserm et fait partie du Programme 13-Novembre, avec le soutien de l’Agence nationale de la recherche et de la Région Normandie.
