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Plusieurs universités soutiennent l’initiative d’un réseau européen pour une coopération sectorielle sur les compétences nucléaires

  • Dernière modification de la publication :21 mars 2024
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À l’occasion du premier Sommet mondial de l’énergie nucléaire qui se tient le 21 mars 2024, à Bruxelles sous l’égide de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) et de la Présidence belge du Conseil de l’UE, les universités suivantes, réunies à la Maison Irène et Frédéric Joliot-Curie à l’invitation de l’université de Caen Normandie, sont convenues d’étudier les conditions de mise en place d’un réseau européen de coopération sectorielle sur les compétences nucléaires, associant des établissements d’enseignement supérieur et secondaire, des organismes de recherche et des industriels, et avec le soutien des collectivités territoriales.

L’objectif premier de cette initiative commune sera de réunir des universités européennes situées dans des écosystèmes régionaux offrant des opportunités comparables en termes d’accès à des programmes de formation et d’enseignement fondés sur la recherche, y compris la formation tout au long de la vie, des infrastructures de recherche, ainsi qu’un large éventail de carrières et d’emplois, nécessitant des niveaux de qualification variés.

Comme le souligne un rapport de la Présidence française du Conseil en 2022, “Pour une dynamique européenne des compétences nucléaires”, il existe un risque évident de perte d’expertise et de compétences dans le domaine nucléaire au sein de l’Union européenne dans les années à venir, compte tenu du manque d’investissement passé et de l’existence d’un fossé entre les générations.

Ainsi, à la suite de l’atelier d’évaluation des forces nationales dans le domaine du nucléaire coorganisé par le Centre commun de recherche/Observatoire européen des ressources humaines dans le domaine nucléaire (EHRO-N) le 25 janvier dernier, ces universités réaffirment la nécessité de définir un cadre commun au niveau européen et de passer à une nouvelle phase afin de mettre en œuvre des actions communes et concrètes visant à assurer le développement d’une main d’œuvre nucléaire qualifiée et diversifiée pour tous les États membres impliqués dans l’« alliance nucléaire » et au-delà.

En outre, ils partagent la conviction que le perfectionnement et la formation tout au long de la vie des acteurs du secteur nucléaire ne profiteront pas seulement aux pays utilisant l’énergie nucléaire, mais qu’ils seront aussi stratégiquement pertinents pour tous les États membres, une telle initiative englobant des activités liées aux nouvelles technologies nucléaires telles que les SMR/AMR, le démantèlement, la gestion des déchets et des applications non énergétiques très importantes en particulier dans le domaine médical.

Au cours des 12 prochains mois, les universités partenaires exploreront toutes les formes de coopération possibles, y compris une alliance pour la coopération sectorielle en matière de compétences, un partenariat régional et à grande échelle pour les compétences ou une académie des compétences.

Premiers signataires

  • Université de Bucarest (Roumanie)
  • Université de technologie et d’économie de Budapest (Hongrie)
  • Université de Caen Normandie (France)
  • Université Chalmers (Suède)
  • Université Charles Prague (République tchèque)
  • TU Darmstadt (Allemagne)
  • Université de Groningen (Pays-Bas)
  • KU Leuven (Belgique)
  • Université de Séville (Espagne)
  • Université slovaque de technologie à Bratislava (Slovaquie)