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La rentrée, c’est aussi l’occasion de se rencontrer, se retrouver et accueillir les nouvelles et nouveaux arrivants. Pour que l’intégration reste un moment festif, prenons soin de toutes et tous. Que vous organisiez ou participiez à un événement festif étudiant, suivez le guide pour profiter en toute sécurité !
En soirée, toutes et tous responsables
La période d’intégration est un moment important de l’année universitaire : sorties, soirées, weekends… Ces événements sont une porte d’entrée pour découvrir vos camarades, la vie d’étudiante, et votre ville d’études ! Afin qu’ils restent sous le signe de la convivialité et de la sécurité, nous avons toutes et tous un rôle à jouer.
- Si vous participez à un événement festif, voici quelques gestes simples pour prendre soin de vous et de celles et ceux qui vous entourent :
- Bien s’hydrater et contrôler sa consommation : connaissez-vous ! Personne ne doit vous inciter à consommer de l’alcool ou toute autre substance de manière excessive, même sous couvert de jeu ou de détendre l’atmosphère.
- Être solidaire : si vous voyez quelqu’un qui n’est pas dans un état normal, ne laissez pas la personne seule. Tenez lui compagnie et prévenez des secours.
- Surveiller son verre et son entourage : mieux vaut rester en groupe que seul… voire mal accompagné. Entourez-vous de personnes de confiance, et gardez toujours un œil sur votre verre.
- Si vous organisez un événement festif, vous êtes responsable de son bon déroulé et de l’intégrité des participants et participantes. Si vous avez besoin d’accompagnement dans l’organisation d’un événement, le gouvernement met à votre disposition un guide sur les événements festifs et d’intégration étudiants.
Prévenir et lutter contre les abus
Au cœur de la soirée, sous couvert de « blagues » quelques paroles dénigrantes sont échangées, des défis commencent à être lancés, un ou une camarade plus âgée incite à la consommation d’alcool… Non, l’ambiance n’est pas « chaude ». Peu importe la situation, le consentement n’est pas une option et l’intégrité des personnes doit toujours être respectée.
Forcer une personne à commettre, dire ou subir des propos ou des actes humiliants ou dégradants pour mieux « s’intégrer », c’est du bizutage. Et le bizutage est un délit.
Bizutage : acte interdit par la loi et puni d’une amende et/ou d’une peine d’emprisonnement inférieure à 10 ans. Les faits doivent avoir lieu au cours d’une manifestation ou d’une réunion liée au milieu scolaire, sportif ou socio-éducatif. Le bizutage est puni de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende. Ces peines sont doublées si la victime est une personne vulnérable.
Le délit de bizutage concerne
- l’ensemble des élèves, des étudiants et des étudiantes
- toute personne appartenant à un organisme ayant une activité d’enseignement, sportive ou socio-éducative.
Lorsqu’il y a des violences, des menaces ou des atteintes sexuelles, il s’agit de délits punis par des peines d’amende ou d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans.
Victime ou témoin d’un acte de bizutage, que faire ?
L’université condamne et s’engage contre toute forme de violences, discriminations et intimidations, qu’elles soient physiques, morales, ou sexuelles. Si vous subissez ou observez un abus, vous pouvez :
- Signaler tout acte répréhensible : 0 800 142 144
- Porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie de votre choix.
- Informer sans délai l’autorité administrative de l’établissement :
- la direction de votre composante et/ou de l’université
- le Service de santé étudiante (SSE) : sse.secretariat@unicaen.fr ou au 02 31 56 52 30
- la Mission égalité, qui a pour vocation de lutter contre les violences et les discriminations : mission-egalite@unicaen.fr
- S’il s’agit de violences sexistes et sexuelles, l’université a mis en place une cellule d’écoute dédiée : cellule-ecoute@unicaen.fr
Les responsables de l’établissement devront saisir le procureur de la République. Des poursuites disciplinaires seront engagées contre les auteurs et les personnels qui ont contribué au bizutage.