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Douleurs menstruelles : quelle prise en charge à l’université ?

  • Dernière modification de la publication :5 mars 2024
  • Post category:Santé / Vie étudiante

Les douleurs menstruelles ou dysménorrhées sont des douleurs du bas du ventre survenant au moment des règles. Il s’agit de la plainte gynécologique la plus fréquente chez les personnes menstruées en âge de procréer. Le Service de santé étudiante peut vous accompagner.

Ces douleurs s’accompagnent parfois d’autres symptômes : irritabilité de l’humeur, céphalées, fatigue, nausées, constipation ou diarrhée, symptômes urinaires, douleurs aux rapports sexuels, et, plus rarement, vomissements. Les dysménorrhées peuvent survenir avec les règles ou les précéder de 1 à 3 jours. Il s’agit souvent d’une crampe ou d’une douleur sourde et constante, mais elle peut être aiguë ou lancinante. Elle peut irradier vers le bas du dos ou les jambes.

La sévérité de la dysménorrhée est évaluée en fonction de l’impact sur la vie quotidienne (rupture des activités normales, absence au travail ou à l’école, limitation des activités sportives…). Chez environ 5 à 15% des femmes atteintes de dysménorrhée, l’intensité des douleurs perturbe les activités quotidiennes. Parce que le ressenti et la douleur de la dysménorrhée peut augmenter la sensibilité à d’autres douleurs chroniques plus tard dans la vie, il est important de prendre en charge cette douleur et les symptômes associés.

Si vous souffrez de douleurs menstruelles qui ne sont pas soulagées par des antalgiques classiques et qui perturbent votre vie sociale, universitaire ou sexuelle, vous pouvez prendre RDV en consultation de gynécologie au SSE, Service de santé étudiante de l’université.

Une évaluation précise de la douleur et de ses retentissements vous sera proposée ainsi qu’un examen gynécologique (non systématique).

À l’issue de la consultation, il pourra vous être prescrit une prise en charge médicamenteuse (anti-inflammatoires, contraception hormonale…) et des explorations par des examens complémentaires si nécessaire (prélèvement biologique, dépistage des infections sexuellement transmissibles, échographie pelvienne…)

Des méthodes non médicamenteuses sont proposées en complément de cette prise en charge médicale. En effet, le SSE propose des consultations de sophrologie, de pédagogie perceptive, d’EFT (emotional freedom technique). Ces techniques de gestion du stress par médiation corporelle peuvent améliorer le vécu douloureux et les symptômes négatifs en rapport (troubles du sommeil, anxiété, dépression…). Elles préviennent également l’apparition d’autres syndromes douloureux chroniques. Il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière en parallèle.

Une prise en charge psychologique peut aussi vous être proposée dans ce contexte.

Une consultation de suivi est programmée généralement 3 à 4 mois pour ajuster la prise en charge en fonction de l’évolution.

Si les douleurs menstruelles restaient invalidantes malgré une optimisation de la prise en charge thérapeutique, il est possible de proposer des aménagements d’étude ou d’examen. L’évaluation se fait par le médecin du SSE.

Prise de RDV en ligne sur le site de l’université, rubrique «vie affective et sexuelle», motif : « Prendre un RDV de 1re consultation gynécologique au campus 1 ».