Séance du 10 février 1789
Assemblée du comité tenue le 10
février 1789,
présidée par M. le marquismarqis de Condorcet.
Membres présents :
M.M.
Le marquismarq.is de Condorcet,
de Clavière,
Duchesnay,
de Bréban,
de Warville,
de
Petitval, de
Montcloux
et Cuchet
Sur l’avis qu’a donné M. Clavière qu’il
parraissaitparaissait
quelques
écrits relatifs à la question dont s’occupe la Société, il
a été
arrêté que M. le secrétaire chargerait quelque libraire de
l’avertir
lorsqu’il
parraitraitparaîtrait
quelques productions dans ce genre.
M. le trésorier a présenté le compte
général des recettes
et dépenses, faites pendant l’année 1788 et
cet état a été signé
par les officiers et membres présents, pour
être ensuite déposé
dans les archives de la Société.
La liste des membres ne s’étant pas trouvée assez
exacte,
on a arrêté qu’elle serait réimprimée.
M. le trésorier ayant fait observer
l’insufisance des sièges
lorsqu’il y avait une assemblée générale,
le comité a décidé
qu’on ajouterait des bancs autour du salon.
M. de Gramagnac a
demandé ensuite s’il ne serait pas
nécessaire d’envoyer aux
sociétés d’Amérique et de Londres
les différensdifférents
ouvrages qui paraitraient relativement à la
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question de la traite et de l’esclavage ; il a été arrêté que cet
envoi ne serait fait qu’autant qu’il serait accompagné d’une
lettre
où M. le
secrétaire expliquerait le jugement que la
Société en aurait porté.
Arrêté qu’on enverrait aux dames membres de la
Société
deux exemplaires des
règlemensrèglements,
sans autre formalité que
celle d’un billet d’envoi.
Sur l’avis
renouvellérenouvelé par
M. Clavière d’avoir des
relations
avec les
différensdifférents
cercles et sociétés existant à Paris et autres lieux
du royaume ou
des pays étrangers, M. le
secrétaire a été
chargé de faire une
liste des accadémiesacadémies,
sociétés, clubs, à la=
quelle M. de Warville a été
engagé de joindre ses observations
sur les sociétés étrangères afin
d’écrire aux unes et aux autres
des lettres analogues à leur
institution et leur envoyer nos
règlemensrèglements.
Sur la motion faite par M. de Clavière de
prendre des
renseignemensrenseignements
sur la Société de Philadelphie de
SaintSt
Domingue,
il a été arrêté que l’on déciderait de ce
qu’on devrait faire à cet
égard au prochain Comité.
Après avoir discuté les moyens de faire parvenir
d’une manière
sûre, à sa destination, la lettre écrite aux
bailliages et sénéchaussées,
il a été arrêté qu’on s’en
rapporterait sur cela à la prudence de M. le
président, et qu’elle serait imprimée
tout de suite afin
de profiter des circonstances plus ou moins
prochaines pour les
adresser et les faire parvenir à propos.
M. de Warville a
demandé qu’on nommât deux commissaires
pour examiner le discours
qu’il avait lu à l’assemblée générale
dernière et auquel il se
proposait de faire des additions et
corrections.Il a été fait un
scrutin et M.M. de Clavière et
de Pastoret ont été
élus à cet effet.
Quant à l’impression de ce discours, M.
de
Montcloux a
observé qu’elle n’avait point été
consentie par l’assemblée généralegénéale
et qu’elle ne pouvait l’être, puisque M. le président ne s’était point
assuré de
l’unanimité des suffrages ; et qu’il n’avait pris
l’acclamation des
membres que comme un applaudissement fait
au discours de M.
de Warville, mais
non comme une approbation
de la motion faite par M. de Bréban après l’heure de 8 1/2
sonnée.
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M. de
Montcloux a ajouté qu’il regardait comme très
essentiel de faire aucune dépense extraordinaire avant qu’on
ne fût
assuré des fonds nécessaires pour payer celles qui sont
portées par
les règlemensrèglements. Cette
motion a été approuvée
unanimementunanimemt.
M. de Clavière a
représenté qu’il était de l’essence des
assemblées du comité de
chercher à acquérir des lumières et
des instructions sur la culture
des colonies, et il a été arrêté
qu’on s’occuperait des moyens les
plus importants, les plus prompts
et les plus convenables pour
remplir ce but et produire enfin
des résultats.
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Docteur en médecineDM |