Séance du 30 avril 1790
Séance du 30 avril 1790
M. Pétion de Villeneuve, président.
M.M. Roussel de
Rouen, l’abbé Cosson présentéprésentés
par M. Brissot de Warville
Parraud, Poype,
Raymond, Grégoire, Lepage,
Servan, Clavière,
Brissot de Warville.
M. le secrétaire a présenté M. Roussel qui a été reçu membre
correspondant de la Société.
M. le
secrétaire a lu l’extrait du plan d’une
communauté
ou d’une Société libre, qui se réunit en Angleterre et
qui doit
s’établir sur la côte d’Afrique sous la protection de la
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Grande-Bretagne mais
indépendamentindépendamment
de toutes lois
et de tout gouvernement et dont l’objet est de
civiliser les Noirs.
Sur la motion on a arrêté
1°. De voter des
remercimentremerciements
à cette nouvelle colonie sur son
dessein, dicté par l’humanité
On a arrêté encore de présenter son plan à
l’Assemblée
nationale et de la supplier de charger le pouvoir
exécutif
de donner des ordres aux gouverneurs de nos établissements
en Afrique et aux
commandanscommandants
de vaisseaux
stationésstationnés sur
la côte de Guinée de donner à cette
etrepriseentreprise
toute la protection
et les secours qui dépendront d’eux.
Relativement à cettela publication du plan de cette
Société,
on a arrêté de suspendre jusqu’à ce qu’on l’ait consultée
pour
les changement nécessairechangements
nécessaires à faire.
M. Roussel a
offert, au nom de la Société des Amis de la Paix
etdétablie à Rouen, de correspondre, de recevoir les
brochures
que publie la Société. La Société lui a voté des
remerciements pour
cette offre.
Arrêté de s’assembler
doresnavantdorénavant
tous les vendredis chez M. Le
Page.
On a lu une partie de la brochure intitulée Le
masque des er
brisé ou examen des erreurs les plus dangereuses de M. Necker
relativement
aux Noirs et aux colonies1 .
1. | Le masque brisé et l’illusion enfin détruite, ou Examen des erreurs les plus dangereuses de M. Necker et des méprises de cet administrateur, qui pourroient être les plus funestes aux cultivateurs français, aux Africains qui fertilisent nos colonies, & à la plus entière prospérité de l’État, Paris, 1790. |