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Acte n° 108 – 1198 – charte – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, considérant la dignité (honestas), la foi et l’hospitalité des moines du Bec, donne à ces derniers deux gerbes de la dîme de l’espace cultivé qu’ils possèdent au Plessis-Mahiet, du fief de Barquet, et que Bouchard, alors titulaire de l’église (persona) de Barquet avait résignées dans sa main. Ces deux gerbes sont à posséder en libre et franche aumône et à convertir pour les usages propres des moines, au profit du luminaire de leur église.

Acte n° 109 – [1199] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Conches les offrandes, les dîmes, les ermitages et toutes les églises de la ville et de la forêt de Conches, les dîmes des cendres et des charbons dans la forêt, les choses nommées dans les chartes des fondateurs [de l’abbaye] et les autres églises de son diocèse [dépendant de l’abbaye].

Acte n° 110 – 1199 – deperditum – règlement conflit
Garin, évêque d’Évreux, notifie le règlement d’un conflit entre les moines de Lyre et Gilbert des Minières au sujet du patronage de l’église de Corneuil. Les parties s’en étant remises au témoignage de quelques moines de Lyre, ce patronage est adjugé à la communauté monastique. Sur la présentation immédiate de celle-ci, l’évêque reçoit Gilles, archidiacre, pour cette église. Il accorde également son pardon audit Gilbert pour les torts qu’il avait causés aux moines.

Acte n° 111 – [1193-1199, 3 juin] – deperditum – procédure
Gautier, archevêque de Rouen, Garin, évêque d’Évreux, et R[aoul], archidiacre d’Évreux, dans une lettre, interdisent à Henri, évêque, Henri, chantre et R[aoul], archidiacre de Bayeux d’entendre l’affaire opposant les moines de la Croix-Saint-Leufroy et l’abbé de Saint-Ouen de Rouen à propos de l’élection de l’abbé de la Croix. Ils disent en effet avoir reçu un mandat apostolique pour entendre cette affaire. Le texte de ce mandat n’est pas inséré dans la lettre.

Acte n° 112 – [1199-1201, 16 août] – charte – admission prêtre
Garin, évêque d’Évreux, certifiant que le droit de patronage des églises mentionnées dans l’acte appartient à l’abbé et aux moines de Lyre, reçoit pour ces églises, sur la présentation de ces derniers, des clercs qu’il institue vicaires perpétuels : pour les églises de Breteuil, Roger Bernoin et maître Durand ; pour l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan, Gilbert Berelotin ; pour l’église de Champ-Dominel, maître Pierre l’Anglais et maître Henri ; pour l’église de Roman, Robert fils d’Arnaud ; pour l’église de Corneuil, l’archidiacre Gilles ; pour l’église de la Vieille-Lyre, Robert de la Ferrière ; et pour les églises de Glos[-la-Ferrière], Guillaume de la Neuve-Lyre, chapelain, et Robert de Bois-Normand.

Acte n° 113 – [1196-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme une charte de Rahier [II] de Muzy, par laquelle ce dernier a confirmé à l’abbaye de Coulombs tout ce que ses prédécesseurs lui ont donné : 1. le patronage de l’église de Muzy, le cimetière, deux parts des menues dîmes, deux parts de toutes les oblations de l’année, deux parts des droits payés à l’occasion des confessions, des relevailles et des mariages, et toutes les grosses dîmes de la paroisse de Muzy, dont deux muids de grains – un muid de méteil, un demi muid d’avoine et un demi muid d’orge – seront retenus chaque année pour le prêtre de l’église ; 2. le droit de patronage de l’église de Louye avec deux parts des menues dîmes et deux parts des offrandes en pain à Noël, à Pâques et aux Rogations.

Acte n° 114 – [1196-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme une charte de Rahier [III] de Muzy en faveur de l’abbaye de Coulombs par laquelle celui-ci a confirmé toutes les donations faites par son arrière grand-père Rahier [Ier], son grand-père Geoffroy et son père Rahier [II] : l’église de Muzy et l’église de Louye avec toutes leurs dépendances, toutes les oblations et toutes les menues dîmes ; le cimetière de Saint-Jean de la Croix ; toutes les grosses dîmes desdites paroisses ; la dîme des moulins, du four et de la pêche de Muzy ; toutes les maisons bâties près de l’église de Muzy, avec les jardins et les vergers qui y sont contigus et le ruisseau ; une vigne appelée vigne des moines ; les prés et la pêche dans les ruisseaux et les viviers autour du château jusqu’aux moulins, lorsque l’abbé de Coulombs vient à Muzy ; les bois de chauffage et de construction ; et le droit de pacage pour les porcs. À la suite de ces donations, Roger, abbé de Coulombs, avait envoyé deux moines à Muzy et, en 1133, lorsque les bâtiments [du prieuré] furent achevés, il en envoya quatre auxquels Rahier [Ier] donna la terre des Authieux, sise à Muzy. Rahier [III] a notifié, dans sa charte, que l’abbé de Coulombs avait consenti à ce qu’il déplace ce prieuré, afin de reconstruire son château ruiné par les guerres, et il a donné aux moines les jardins situés entre la rivière et les terres en friche, ainsi que deux arpents de terre. L’évêque précise que quiconque contreviendra à ces dispositions sera excommunié.

Acte n° 115 – [1194, 29 mai-1201, 16 août] – charte – donation
G[arin], évêque d’Évreux, à la demande d’A[gnès], abbesse, et des moniales d’Évreux, dont l’abbaye Saint-Sauveur était totalement détruite, donne à ces dernières la terre de son fief située entre Witeilme et le fossé du seigneur Rickent, considérée par tous comme convenable à la construction d’une nouvelle abbaye. Avec l’accord du chapitre, cette terre est donnée en perpétuelle aumône avec les vignes, les cens et tout ce qui appartient au fief de l’évêque sur cette terre, à jamais libre de toute exaction, moyennant une redevance annuelle de quarante sous à payer à l’évêque et à ses successeurs au synode d’hiver.

Acte n° 116 – [1194, 29 mai-1201, 16 août] – charte – droit particulier
G[arin], évêque d’Évreux, rappelle aux doyens, aux prêtres et à tous les ecclésiastiques de son diocèse que chacun d’entre eux était tenu, par une ancienne coutume, de payer, à chaque synode, un denier à la léproserie Saint-Nicolas d’Évreux. Ce paiement, bien que léger, a été entravé et presque réduit à un profit nul, par de multiples discussions, par l’introduction de plaintes et de procès, et par la négligence des ecclésiastiques, dont l’évêque a beaucoup souffert. Considérant la pauvreté et l’affliction de la léproserie provoquées par une rage hostile, et rachetant la négligence des ecclésiastiques tant bien que mal, l’évêque demande aux doyens de recueillir lesdits deniers auprès des prêtres lorsqu’ils convoqueront ces derniers au synode, et de ne pas négliger de donner ces derniers, sans aucune difficulté, au prieur de la léproserie, le jour du synode.

Acte n° 117 – [1193-1201, 16 août] – charte – règlement conflit
G[arin], évêque d’Évreux, notifie le règlement d’un conflit entre H., prieur de Beaumont[-le-Roger], et R[aoul] de la Chapelle, titulaire [des églises Saint-Nicolas et Saint-Léonard de Beaumont], à propos des redevances annuelles (pensiones) de ces églises. Les parties s’étant constituées en sa présence, l’évêque a appris, par l’aveu public dudit R[aoul] de la Chapelle, fait en présence de plusieurs hommes sages, qu’en vertu d’une ancienne coutume, le recteur de l’église Saint-Nicolas est tenu de payer chaque année une redevance de six livres, monnaie d’Angers, dont dix sous étaient retenus pour les besoins du prieur. Par ailleurs soixante sous, monnaie d’Angers, sont dus chaque année au prieur pour l’église Saint-Léonard, et le prieur doit percevoir les revenus en chandelles de l’église Saint-Nicolas à la Chandeleur et le jour de la Saint-Nicolas.

Acte n° 118 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
G[arin], évêque d’Évreux, donne aux moines de Tillières[-sur-Avre] la vicairie de Saint-Hilaire de Tillières avec toutes ses dépendances, pour leurs usages propres, sauf en tout le droit épiscopal. Un prêtre desservira l’église Saint-Hilaire et il s’engagera, en prêtant serment à l’évêque d’Évreux, à faire preuve du respect et de l’obéissance dus à celui-ci, tant qu’il résidera dans ladite vicairie.

Acte n° 119 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, considérant l’affliction de l’abbaye du Bec, qu’il sait être au service du soulagement des pauvres, concède à cette maison, pour ses propres usages à perpétuité, l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville avec toutes ses dépendances, les chapelles de Marbeuf, d’Écrosville, de Phipout et du Mesnil-Broquet, avec toute la dîme du blé, deux parts des menues dîmes et deux parts des oblations lors des trois grandes fêtes annuelles. Ceux qui, sur présentation de l’abbé du Bec et du couvent, percevront la part restante des menues dîmes acquitteront intégralement les droits épiscopaux et les tailles de l’évêque et de l’archidiacre.

Acte n° 120 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
G[arin], évêque d’Évreux, donne aux moines du Bec l’église d’Émalleville avec toutes ses dépendances, pour leurs usages propres, pour le soutien de l’abbaye et des pauvres du Christ, sauf en tout le droit épiscopal et le soutien d’un prêtre convenable qui, institué par l’évêque sur présentation des moines, desservira cette église.

Acte n° 121 – [1193-1201, 16 août] – charte – notification
Garin, évêque d’Évreux, notifie que le prieuré de Tillières[-sur-Avre] appartient avec toutes ses dépendances à l’abbaye du Bec, qui le possède depuis longtemps pour ses usages propres. Ce prieuré reviendra à l’abbaye après la mort ou la renonciation de Raoul Louvel, archidiacre d’Évreux, parent de l’évêque, à qui l’abbé et le chapitre du Bec l’ont concédé pour toute sa vie à la demande de l’évêque, en retenant toutefois pour eux-mêmes la jouissance du droit de présentation de toutes les églises dépendant du prieuré. Tous les acquêts réalisés par Raoul au profit du prieuré reviendront également à l’abbaye. Celui-ci pourvoira à l’entretien d’un moine du Bec que l’abbé choisira et enverra résider à Tillières, d’un autre moine qui y viendra au moment de la moisson pour faire la récolte, ainsi que de l’abbé et de tous les moines du Bec lorsqu’ils viendront au prieuré. Chaque année, à la Toussaint, Raoul paiera, au titre de la redevance annuelle (pensio), cinq muids de bon vin à l’abbaye, et vingt sous, monnaie d’Angers, au cuisinier de l’abbaye. Raoul a assuré sous serment qu’il respecterait ces dispositions tant qu’il vivrait, ainsi que les anciennes coutumes auxquelles était tenu le prieuré. L’évêque menace d’anathème ceux qui, à l’occasion de cette concession, voudraient porter atteinte audit prieuré ou faire tort à l’abbaye du Bec.

Acte n° 122 – [1193-1201, 16 août] – charte – admission prêtre
G[arin], évêque d’Évreux, donne l’église de la Huanière à L[ouis] de Thibouville, en perpétuelle aumône, sur présentation d’Ouen, prieur, et des moines de Beaumont[-le-Roger], moyennant une redevance annuelle (pensio) de huit setiers d’avoine, deux setiers de froment et deux setiers d’orge.

Acte n° 123 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
G[arin], évêque d’Évreux, confirme les redevances annuelles (pensiones) que possède canoniquement le prieuré de Beaumont[-le-Roger] : six livres sur l’église Saint-Nicolas de Beaumont[-le-Roger], soixante sous sur l’église Saint-Léonard [de Beaumont-le-Roger], soixante sous sur l’église Saint-Pierre de Beaumontel, dix sous sur [l’église] Saint-Crespin de Barc, ainsi que huit setiers d’avoine, deux setiers de froment et deux setiers d’orge sur l’église de la Huanière.

Acte n° 124 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye du Bec toutes les églises et les autres choses qu’elle possède dans le diocèse d’Évreux.

Acte n° 125 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – indéterminé
Garin, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Bec, à propos des dîmes de Grandchain.

Acte n° 126 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – indéterminé
Garin, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Bec, à propos des dîmes de Grandchain.

Acte n° 127 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
G[arin], évêque d’Évreux, confirme aux chanoines de Bourg-Achard la donation par Henri [II] du Neubourg, avec l’accord de sa femme Marguerite et de son fils Robert, par une charte que l’évêque a examinée, du lieu appelé Notre-Dame dans la forêt dudit Henri, avec les dépendances, les libertés et les aumônes de ce lieu, tant en droit de panage qu’en droit de pacage pour les animaux en dehors des essarts.

Acte n° 128 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
G[arin], évêque d’Évreux, pour le soulagement de leur pauvreté, concède aux moniales de Chaise-Dieu toute l’église de Fouqueville avec toutes ses dépendances, après que L[uc], doyen [du chapitre cathédral] d’Évreux, l’a abandonnée, afin qu’elles la possèdent intégralement à perpétuité pour leurs propres usages, sauf le service divin (obsequium) de cette église et des chapelles qui en dépendent. Il a été convenu entre l’évêque et les moniales que ces dernières verseraient cent sous de l’autel et la moitié des dîmes annuelles audit L[uc], tant qu’il vivra.

Acte n° 129 – [1193-1201, 16 août] – charte – donation
G[arin], évêque d’Évreux, donne à Richard de Conches, chanoine d’Évreux, un ensemble bâti composé de plusieurs maisons, qu’il avait acheté à R[ichard] chantre d’Évreux pour quinze livres, monnaie d’Angers, avant de devenir évêque, et qui se situe dans la rue Saint-Sauveur à Évreux, jouxtant la maison de Pierrette Hastevillain. En tant que seigneur de ces maisons, Richard de Conches devra s’acquitter des droits que l’évêque payait auparavant.

Acte n° 130 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre les donations et confirmations contenues dans plusieurs chartes qu’il a vues. Il a vu et lu les chartes d’Arnaud du Bois relatives aux donations et confirmations, faites par ce dernier et par les ancêtres de celui-ci, d’un setier de froment et d’un setier de gros blé sur le fief de Rugles ; de la dîme du moulin de Verrière, tant en deniers qu’en blé ; des églises de Corneuil, Champ-Dominel, Neaufles et Auvergny avec toutes leurs dépendances ; de la moitié des dîmes du blé de la paroisse de Bois-Arnault, excepté le fief de Leobrand ; la dîme des deniers de la fosse dudit Arnaud dans la forêt de Breteuil ; de vingt sous dans la prévôté de Glos[-la-Ferrière] ; et de la dîme de deux gerbes de son fief de la Haye-Saint-Sylvestre. L’évêque a également inspecté les chartes de Gilbert des Essarts, à propos de l’église de la Guéroulde ; de Guillaume de Chanteloup à propos de toutes les dîmes du blé de son fief dans la paroisse de [Saint-Denis-du-]Béhélan ; d’Eustache d’Hellenvilliers, à propos de dix sous dans la prévôté de la Neuve-Lyre, ainsi que de la dîme de Montmorin ; et de Guillaume de Séez-Moulins, à propos d’un setier de froment à Montmorin.

Acte n° 131 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
G[arin], évêque d’Évreux, confirme la donation faite à l’abbé et aux moines de Lyre, en perpétuelle aumône, par Adam de Cierrey, avec l’accord de ses fils, de quarante sous, monnaie d’Angers, à percevoir chaque année au moulin Normand, dont vingt sous à la Pentecôte et vingt sous à la Toussaint.

Acte n° 132 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre : les églises de Breteuil avec les patronages, deux parts de la dîme des grains de toute la paroisse – excepté le fief de l’Étable et celui de Raoul Périer, sur lesquels les prêtres locaux et les moines ont chacun la moitié –, deux parts des dîmes du vin, du lin, du chanvre, deux parts des oblations à Noël, à Pâques, aux Rogations et à la Toussaint, ainsi que la moitié des oblations des messes paroissiales les autres jours de l’année, notamment lors des premières messes, des relevailles, des mariages et de deux messes chaque dimanche dans l’église Saint-Sulpice [de Breteuil] ; l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan avec la chapelle de Limeux, le patronage, deux parts des dîmes du grain et vingt sous à prendre sur l’autel ; l’église de Roman et le patronage, avec deux parts de la dîme du grain, vingt sous de l’autel et la dîme des grains de Montmorin ; l’église de Morainville[-sur-Damville] et le patronage avec deux parts de la dîme du grain ; l’église de Champ-Dominel avec le patronage, deux parts de la dîme de toute la paroisse – excepté le fief d’Anquetil du Gérier et celui de Foulques, dont la dîme appartient au prêtre paroissial –, et la dîme du moulin de Verrière en grain et en argent ; l’église de Corneuil avec la chapelle du château et toutes ses dépendances, étant préservé pour le prêtre desservant, présenté par les moines, un revenu suffisant auquel l’évêque affecte tout le revenu de l’autel, le produit des enterrements, la terre d’aumône et un muid de blé d’hiver à la mesure de Breteuil ; les églises du Chesne et de la Guéroulde avec leur patronage et deux parts de la dîme du grain dans ces deux paroisses ; l’église de Pacy[-sur-Eure] avec le patronage, deux parts des dîmes du blé, du vin, du lin, du chanvre et quatorze livres de redevance à payer chaque année par le prêtre paroissial pour sa part du reste des dîmes, des oblations et des autres revenus ; et l’église de la Boissière avec le patronage et deux parts des dîmes du grain de la paroisse et des essarts de Holetis.

Acte n° 133 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, après avoir vu plusieurs chartes de donation, confirme à l’abbaye de Lyre : la charte de Roger de Bois-Anzeray et son fils Mathieu portant donation du moulin de la Vieille-Lyre appelé moulin Anzeray ; la donation par Robert du Boulay du droit qu’il avait sur le moulin d’Ambenay, à savoir toute la moute de ses propres hommes et la moitié de celle des autres hommes venant moudre au moulin ; trois acres de pré aux Grandes-Transières donnés par Robert de Messei ; deux setiers et une mine de méteil sur les moulins de Breteuil, donnés par Renaud Boufey, qui possédait ces droits en échange d’une terre qu’il avait donnée au comte de Leicester ; la dîme du moulin de Verrière, tant en deniers qu’en blé, mentionnée dans la charte d’Arnaud du Bois ; la dîme du moulin de Grosley[-sur-Risle] donnée par Simon de Grosley ; la moitié de l’église du Noyer[-en-Ouche] avec deux acres de terre et un hôte libre au Noyer, également donnés par ledit Simon ; une tenure en bourgage à l’Aigle, près de la porte Saint-Jean, possédée par Jean de Breteuil, cette tenure ayant été donnée par Gilbert de l’Aigle en échange d’une autre tenure en bourgage qui avait appartenu à Hubert de Glos et avait été donnée en aumône aux moines par Richard, aïeul de Gilbert ; l’hôte de la tenure confirmée demeurera exempt de tout prélèvement sauf la coutume de la guède.

Acte n° 134 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre le droit de patronage de l’église de Rugles, remis dans sa main par Raoul l’Abbé, chevalier prenant l’habit monastique à l’abbaye, avec l’accord de Richard et Guillaume, ses héritiers, qui ont juré de ne pas revenir sur cette donation. L’évêque attribue également aux moines deux parts de la dîme de cette église ainsi que douze deniers (?) que ledit Raoul prélevait anciennement sur les revenus de celle-ci.

Acte n° 135 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre la donation du droit de patronage des églises de Couvains et du Bois-Nouvel, faite par Guillaume de la Barre avec l’accord de son frère Robert.

Acte n° 136 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – donation
Garin, évêque d’Évreux, donne à l’abbaye de Lyre la moitié des dîmes des églises de Couvains et du Bois-Nouvel.

Acte n° 137 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre ce que lui a concédé Jean de Sacquenville, confirmant les dons de ses ancêtres ou renonçant à ses propres demandes :– l’église des Bottereaux avec toutes ses dépendances et le droit de présentation pour cette église et pour la chapelle du château ;– toutes les dîmes du blé des terres de son domaine aux Bottereaux, les dîmes de ses cens dans la même paroisse, la dîme de son moulin appelé moulin Alix, la dîme de son bois des Bottereaux, du panage, du bois vendu, du forestage, de l’avoine, des chapons, des poussins, du pain et de tous les regards ;– l’aumône que l’abbaye avait en sel et en terres à Lorée ;– les terres que possède l’abbaye dans le domaine de Jean aux Bottereaux, libres de toutes exactions et services, à l’exception de ce qui suit, qui demeure dû au seigneur des Bottereaux par les hommes de l’abbaye : trois corvées de labour et de herse, si ces hommes ont des bêtes propres pour cela ; le fanage du foin du seigneur aux Bottereaux, avec les hommes de ce dernier ; l’obligation d’utiliser le Moulin Alix appartenant au seigneur ; celle de faire les écluses avec les hommes du seigneur ; et celle de comparaître à la maison du seigneur aux Bottereaux, comme les hommes de ce dernier ;– deux acres de terre entre la couture de Jean de Sacquenville et celle d’Onfroy du Hamel, donnés par Raoul Delbur, avec l’accord des héritiers de ce dernier et celui de Jean ;– la renonciation de Jean à sa demande de voir des moines de Lyre résider aux Bottereaux, et de se servir du cheval des moines lorsqu’il en aurait besoin.

Acte n° 138 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – règlement conflit
Garin, évêque d’Évreux, règle un conflit entre l’abbaye de Lyre et Jean, prêtre de Chambord, au sujet des dîmes de l’église de Chambord. Jean a reconnu qu’il n’avait aucun droit sur les deux parts de la dîme de cette paroisse, qui appartenaient à l’abbaye, avec le patronage de l’église. Il a remis dans la main de l’évêque le droit qu’il réclamait sur ces deux parts, l’abandonnant à l’abbaye, et il a accepté que l’ensemble du produit de la dîme, les deux parts revenant aux moines et la troisième lui appartenant, soit entreposé dans la même grange, dont toute la paille appartiendra aux moines.

Acte n° 139 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – notification
Garin, évêque d’Évreux, notifie au chantre, à l’archidiacre et au sous-chantre de Rouen que le patronage des églises de Breteuil appartient à l’abbaye de Lyre depuis la fondation de cette dernière. Cette notification intervient dans le cadre d’un conflit entre l’abbaye et le fils de l’un des deux vicaires de Breteuil, qui réclamait l’une desdites églises après la mort de son père, et à qui les moines avaient donné l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan.

Acte n° 140 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre l’église de Roman et ses dépendances, que leur ont données en aumône Simon de Grandvilliers et Simon, fils de ce dernier. Cette confirmation intervient après que l’évêque a vu les chartes de Simon de Grandvilliers, de Rotrou, archevêque de Rouen, de Gilles, évêque d’Évreux, et du pape Urbain III attestant les droits des moines. Ces derniers auront deux parts du blé de cette église.

Acte n° 141 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre le droit de patronage de l’église de Corneuil, que leur contestait Gilbert des Minières. Ce dernier et les moines partageront la jouissance des revenus de cette église, une part convenable étant réservée pour le prêtre desservant.

Acte n° 142 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – règlement conflit
Garin, évêque d’Évreux, notifie que Gilbert du Chesne, petit-fils de Gilbert du Chesne, abandonne les réclamations qu’il portait contre l’abbaye de Lyre à propos d’une part du patronage de l’église du Chesne, qu’il confirme la donation faite par son grand-père et par son père, et qu’il reçoit des moines sept livres, monnaie d’Angers.

Acte n° 143 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme que Richard de Quatremare, en présence de Robert [IV], comte de Leicester, a ratifié la donation aux moines de Lyre par Gilbert du Chesne et son fils Guillaume de la moitié du patronage de l’église du Chesne, que ledit Gilbert tenait en fief de lui et de ses prédécesseurs. L’évêque confirme également la donation de l’autre moitié du patronage de cette église aux mêmes moines par Roger de Houssemagne.

Acte n° 144 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre le droit de patronage de l’église de Bosc-Renoult[-en-Ouche] que leur avaient donné Luc de la Barre et Henri de Bosc-Renoult, avec l’accord de Gilles, évêque d’Évreux. Il accorde à l’abbaye deux parts de la dîme de Bosc-Renoult, données par les mêmes, pour qu’elles soient converties à l’usage propre des moines, ainsi que cinq sous à payer par le vicaire de cette église chaque année à la Saint-Rémy, sur les revenus de l’autel.

Acte n° 145 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme les donations en faveur de l’abbaye de Lyre contenues dans plusieurs chartes qu’il atteste avoir vues : la donation faite par Robert Fauquet du tiers des deux parts de dîme qu’il levait dans la paroisse de Mancelles sur le fief qu’il tenait de Raoul de Brutechapon, celui-ci ayant donné son accord à cette donation, et qui dépendait du fief de Breteuil ; le quart des prés que possédait Geoffroy de la Bretèche dans le fief de la Bretèche appartenant aux moines, donné par ledit Geoffroy avec l’accord d’Herbert, son cousin, en échange de dix livres, monnaie d’Angers, un setier d’avoine et un setier de gros blé pour Geoffroy et deux sous, monnaie d’Angers, pour Herbert ; une rente de sept sous, monnaie d’Angers, donnée par Guillaume d’Auvergny et Julienne, son épouse, avec les corvées et droits qu’ils avaient sur le tènement des moines aux Frétils et sur les hommes de ces derniers, leur concédant ainsi ce tènement en franche aumône, libre de toute redevance, sauf l’obligation pour les hommes résidant sur ce tènement d’utiliser le moulin du seigneur d’Auvergny ; toutes les donations faites aux moines par les prédécesseurs de Richer de la Barre et Avicie, sa femme, et que ces derniers ont confirmées, notamment toute la terre donnée par Roger de la Barre dans la vallée de Gisay et six acres donnés par Luc de la Barre au-delà du val de Gisay ; huit acres proches de la terre donnée par Roger de la Barre et toute la dîme du cens de la Barre[-en-Ouche], données par Richer et Avicie en échange du tiers du moulin de la Barre que Luc, fils de Simon de la Barre, lui-même père de ladite Avicie, avait donné en aumône aux moines ; toute la dîme du blé du fief de Richard de Bruyère à Malouy, donnée par ce dernier moyennant dix sous, monnaie d’Angers, à payer à Richard et à ses héritiers à la Saint-Jean, étant entendu que les moines pourront emporter cette dîme où ils voudront, y compris hors du fief de Richard.

Acte n° 146 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – indéterminé
Garin, évêque d’Évreux, demande à Henri de Grae et à tous de respecter le droit qu’ont les moines de Lyre de percevoir une rente de quarante sous que Roger de Charnelles leur avait donnée sur ses revenus de Verneuil[-sur-Avre].

Acte n° 147 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Lyre, dans la paroisse de Bois-Normand[-près-Lyre], les deux tiers des dîmes sur les fiefs d’Arnaud du Chemin, de la Baudinière, de la Pillière, de Roger de Malmarie, de la Sauvagerie, d’Échanfray et de Basilie.

Acte n° 148 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme plusieurs églises et dîmes aux moines de Lyre :– l’église de la Vieille-Lyre avec la présentation du prêtre et toute la dîme du blé, deux parts de la dîme du lin et du chanvre et du pain offert sur l’autel, la moitié des deniers de la coutume pour les défunts, cent sous à verser chaque année par le prêtre desservant pour leur part des menues dîmes, ainsi que toute la dîme du blé qui a appartenu aux moines de Conches entre la forêt de Conches et la Risle ;– l’église de la Neuve-Lyre avec la présentation du prêtre, toute la dîme du blé, la moitié des deniers de la coutume pour les défunts, deux parts du pain offert sur l’autel à Noël, à Pâques et à l’Ascension, deux parts du lin et du chanvre, et sept livres à verser chaque année par le prêtre pour leur part des menues dîmes ;– l’église de Glos[-la-Ferrière] avec la chapelle et la présentation des prêtres, toute la dîme du blé sauf une dîme à la Noé[-de-Couvains], dans la paroisse de Couvains, et sauf la dîme des hommes demeurant dans le cimetière de Glos et dans la terre d’aumône de cette église, et sauf la dîme de la métairie de l’abbé appelée la Béroudière, ces dîmes appartenant aux prêtres. Les moines ont également la moitié des deniers de la coutume pour les défunts et la moitié des oblations pour ces derniers, et deux parts de toutes les menues dîmes, de toutes les oblations et des revenus de l’autel, et toutes les chandelles des messes et des jours de fête ;– l’église des Bottereaux avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, de toutes les oblations, des revenus de l’autel et de toutes les menues dîmes, quatre sous de la coutume des défunts, deux parts de la dîme du cens, deux parts de la dîme des regards, de tous les produits et revenus de la forêt, et du bois vendu, ainsi que deux parts de la dîme du moulin des Bottereaux en toute chose ;– l’église de Chambord avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église de Bois-Penthou avec la présentation du prêtre et la moitié des dîmes du blé ;– l’église de Marnières avec la présentation du prêtre et la moitié des dîmes du blé ;– l’église de la Barre[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, vingt sous de l’autel, la dîme du cens annuel des bourgeois, des vavasseurs et des paysans (rustici) dans le village, et la dîme du moulin de la Barre ;– l’église de Rubremont avec la présentation du prêtre et la moitié des dîmes du blé ;– l’église de Gouttières avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église du Noyer[-en-Ouche] avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé et dix sous de l’autel ;– l’église de Juignettes avec la présentation du prêtre et deux sous de l’autel ;– l’église d’Auvergny avec la présentation du prêtre et deux parts de la dîme du blé ;– l’église de Neaufles avec la présentation du prêtre, deux parts de la dîme du blé, vingt sous de l’autel et toute la dîme des hommes des moines dans le fief de ces derniers à la Biguerie.

Acte n° 149 – [1193-1201, 16 août] – charte – notification
G[arin], évêque d’Évreux, notifie que Raoul de Nétreville a donné aux lépreux de Saint-Nicolas d’Évreux toutes les dîmes que lui-même et ses ancêtres avaient possédées à Nétreville. Raoul les a posées dans la main de l’évêque, en pure et perpétuelle aumône, pour qu’elles soient converties à perpétuité à l’usage des lépreux, ainsi qu’une masure à Nétreville, dont les limites sont précisées. Raoul a juré, sur le maître autel de la cathédrale, en présence de l’évêque, de l’archidiacre Hubert et d’autres honorables personnes, que lui-même et ses successeurs préserveraient fermement et fidèlement ces donations. En retour, les lépreux lui ont donné dix livres, monnaie d’Angers.

Acte n° 150 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
G[arin], évêque d’Évreux, confirme que Simon de Villez[-sur-Damville], chevalier, a donné en perpétuelle aumône aux lépreux de Saint-Nicolas d’Évreux le droit de patronage de l’église de Saint-Germain[-des-Angles], près de Normanville, et tout ce qu’il réclamait dans les dépendances de cette église.

Acte n° 151 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
G[arin], évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’il a donné toute la dîme du blé de l’église Saint-Pierre de Huest, sauf la dîme de la guède, aux lépreux de Saint-Nicolas d’Évreux, pour le soutien de leur maison dont il connaît la grande pauvreté. Le prêtre qui desservira cette église percevra sans difficulté tout le reste des revenus de l’autel : les oblations, les menues dîmes, la dîme de la guède et tous les autres revenus. Pour éviter à l’avenir tout conflit à propos du droit de patronage de cette église, donné par Gautier de West, F. et A[dam], ses frères, l’évêque confirme ce droit aux lépreux.

Acte n° 152 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, compatissant à l’affliction des moines de Saint-Ouen de Rouen, qui possédaient depuis longtemps les deux tiers de la dîme de l’église de Daubeuf[-la-Campagne], leur donne le troisième tiers de cette dîme, après que Richard, chantre d’Évreux et titulaire de ladite église, y a renoncé en leur faveur. Ce tiers de dîme est attribué, en perpétuelle aumône, aux usages des moines malades. Le vicaire perpétuel [de cette église] percevra toutes les oblations, tant en pain qu’en autres choses, la moitié des droits de relevailles, un tiers du lin, du chanvre et de la laine, tout le reste des menues dîmes et, chaque année, six setiers de blés, dont trois de froment et trois de gros blé, dans la grange des moines. Il paiera aux moines malades cinq sous, monnaie d’Angers, de redevance annuelle (pensio) à Noël, et s’acquittera des droits épiscopaux. Les moines malades percevront tout le reste de ce qui revient à ladite église.

Acte n° 153 – [1193-1201, 16 août] – charte – admission prêtre
G[arin], évêque d’Évreux, sur présentation de l’abbesse et des moniales [de Saint-Sauveur] d’Évreux, reçoit Raoul, prêtre, à la vicairie de l’église de Caugé, comprenant l’autelage avec les menues dîmes et les revenus casuels (obventiones), ainsi que six setiers de blé pris sur la troisième gerbe, dont deux setiers de froment, deux de méteil et deux d’avoine, à posséder à perpétuité. Chaque année, Raoul rendra à l’abbesse et aux moniales, par l’intermédiaire du titulaire de l’église, dix sous, monnaie d’Angers, dont cinq lors du synode d’été et cinq lors du synode d’hiver.

Acte n° 154 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
G[arin], évêque d’Évreux, confirme que Simon de Ferrières[-Haut-Clocher], chevalier, a renoncé, en sa présence et à perpétuité, en faveur de l’abbesse et des moniales de Saint-Sauveur d’Évreux, à tous les droits qu’il disait avoir sur le patronage et les dîmes de l’église de Ferrières, à propos desquels un conflit s’était élevé entre eux. Pour une bonne paix, l’abbesse et les moniales ont donné à Simon dix livres, monnaie d’Angers, pris sur les biens de l’abbaye.

Acte n° 155 – [1193-1201, 16 août] – charte – donation
Garin, évêque d’Évreux, souhaitant réformer le lieu appelé Saint-Germain-le-Gaillard, qui avait été réduit à la désolation par la malveillance de son ancien occupant et avait été totalement déserté, donne au prieur et aux chanoines de Sainte-Barbe[-en-Auge] ce lieu avec toutes ses dépendances : donnés par Roger Trossebout, en présence de Gilles, évêque d’Évreux, cinq acres de terre au Mont Crostele, une acre au Mont-Fautrel, la dîme du moulin Garin, la dîme des vergers dudit Roger et le droit de présentation des églises Notre-Dame de Mandeville, Saint-Nicolas du Bosc-Asselin et Saint-Jean de la Vitotière ; données par Guillaume Croc, deux gerbes que celui-ci avait dans la paroisse de Saint-Martin-la-Corneille, affectées à l’entretien d’une lampe dans l’église de cette paroisse, d’une autre dans l’église Saint-Nicolas du Bosc-Asselin et d’une troisième dans l’église de Saint-Germain-le-Gaillard ; un setier de blé au moulin de Villars et une acre et demie de terre à Limare, donnés par Simon Sorel ; dix acres de terre à Bruyères et un setier de blé au moulin Bersise, donnés par Robert du Becquet ; la moitié de la dîme sur tous les fiefs de Cotheburnenc, donnée par Robert ; et un muid de blé par an au moulin de [Saint-Germain-de-]Pasquier, donné par Robert de Tournebu. L’évêque donne aux chanoines qui desserviront Saint-Germain-le-Gaillard les églises de Mandeville et de Saint-Nicolas-du-Bosc-Asselin, ainsi que la chapelle Saint-Jean de la Withotere, à posséder à perpétuité pour leur usage propre, sauf le droit épiscopal.