Transcription des annotations de Thomas d’Angerville d’Auvrecher et leurs localisations dans l'exemplaire du Dictionnaire de Desroches

Michel Daeffler, CNRS – MRSH de Caen (Pôle Espaces maritimes)

Ce dictionnaire, conservé aux archives départementales du Calvados sous la cote BH/8/2281, a été entièrement numérisé. Il est consultable en cliquant sur ce lien.

N° de page Mot-vedette et n° d’entrée Annotation (transcription) Emplacement des croquis
2 « Abreuver » « abreuver un V[aisse]au c’est y ietter de l’eau quand il est achevé de construire et l’en remplir entre le franc bord et le serrage po[ur] eprouver s’il est bien etanché et s’il n’y a point de voie d’eau. »
2 « Abougri » « bois abougri ou rabougri. Ce sont certains bois qui sont de mauvaise venüe et dont le tronc est court, raboteux et plein de nœuds. Ce bois n’est pas propre a etre emploié dans la construction d’un V[aisse]au ni a aucun austre ouvrage, et il est suiet au recepage. »
3 « About » « C’est le bout ou l’extremité de toutes les pièces que les charp[entie]rs ont mises en œuvre. les menuisiers en appellent l’assemblage Boüement ou aboüement. »
3 « About » « C’est un bout d’une planche qu’on ioint au bout d’un bordage ou d’une autre planche qu’on trouve trop courte. cet ebranlement fit larguer a notre batiment un about de dessous la 1ere ceinte. » « About d’un lien. c’est le bout du Tenon qui est tant soit peu coupé a l’equerre suivant la pente du ioint ou epaulem[en]t du Tenon. » Petit dessin dans la marge de droite (dessin 1)
3 « Accastillage » « C’est le chateau sur l’avant et le chateau sur l’arriere. »
3 « Accastillé » « V[aisse]au accastillé qui a un chateau sur son avant et un autre sur son arriere »
3 « Acclampé » « Mast acclampé ou mast iumellé c’est fortifier un mast en luy attachant des pieces de bois par les cotez. »
3 « Accords ou acores » « Sont 2 grandes pieces de bois qui servent a soutenir un navire tant qu’il demeure dans le chantier ou on le construit. »
3 « Acore droite » « C’est celle qui apuie sur terre perpendi[culairemen]t au lieu que les autres sont en travers apuier sur les préceintes du V[aisse]au. »
4 Accotar À la suite de la définition, le texte suivant est ajouté : « La figure marque le bout des allonges sur lesquels l’acotard est posé. Les acotards d’un v[aisse]au de 134 pi[eds] de long doivent avoir un pouce et demy d’epois » Petit dessin à la plume au dessus de la définition (dessin 2)
4-5 Acculement Le texte suivant est ajoutée sous la définition, p. 4 : « aculement est la proportion que châque gabary s’eleve sur la quille plus que la maitresse coste ou premier gabary »
5 « Adent » « C’est un mot dont les menuisiers et les charp[entie]rs se servent qui signifie certainnes entailles ou emboitures faites en forme de dents pour mieux lier et assembler des pieces de bois. »
7 « Affolée » « Boussole affolée, aiguille affolée. C’est-à-dire une aiguille defectueuse que l’aimant n’anime pas et qui n’aiant pas la veritable direction, indique mal le nord quoy qu’il ni ait pas de variation dans le parage ou est le V[aisse]au. »
7 Affourcher À la suite de la définition, le texte suivant est ajouté : « de sorte que l’une etant mouillé a stribord de la proüe et l’autre a babord, les 2 cables fassent une espece de fourche dessous les ecubiers et se soulagent l’un l’autre, empechant le V[aisse]au de tourner sur son cable. »
7 Affourcher à la voile Les mots « à » et « la » sont rayés et remplacés par « sous ses » et un « s » est ajouté au mot « voile ».
8 « Aiguilles de l’eperon » « C’est la partie de l’eperon d’un V[aisse]au qui est comprise entre la gorgere et les portevergues. C’est-à-dire la partie qui fait une grande saillie en mer »
8 « Aiguille » « Aiguille est une longue et grosse piece de bois en arc boutant avec lesquels les charp[entie]rs apuient les mats d’un V[aisse]au quand on le met sur le coté pour luy donner Carenne. » « On donne encore le nom d’aiguilles a diverses pieces de bois posées a plomb qui sevent a fermer les pertuis des rivieres pour arreter l’eau. On les leve quand on veut f[air]e passer des bateaux. »
9 « Aimant » « Pierre appelée heraclienne ou herculienne a cause de sa grande force a attirer le fer. Elle tourne touiours du coté du nord. Il y a 2 aimant le male et le femelle le male est massif, peu pesant, bl[e]uatre et attire le fer plus fortement il vient des indes. Le femelle est roux tirant sur le noir et vient d’Allemagne ou on le trouve proche les mines. On en trouve aussi en Italie. Pour le conserver il faut le mettre dans de la limaille de fer. »
9 « Alarguer » « C’est s’eloigner d’une cote ou l’on craint d’echouer ou de demeurer affalé, s’eloigner d’un ennemy. Mais ce n’est point tirer a la mer et prendre le large en sortant d’un port. Notre V[aisse]au etant incommodé et aiant receu plusieurs coups de canon à l’eau, fut contraint d’alarguer de l’ennemy pour se radouber. »
10 « Alizé. Nuaison » « Vents alisez. Ce sont des vents g[ener]aux ou des vents reglez qui ont accoutumez de regner sur certaines mers, sur certaines cotes en certains parages particuliers ainsi le vent d’est qui vers le mois d’avril et de may porte des canaries a l’amerique est un vent alizé. »
10 « Allege » « Bateau vuide qu’on attache a un autre plus grand V[aisse]au afin d’y mettre une partie de sa charge s’il arrivoit que son trop grand poids l’empechat d’entrer en quelque port. »
10 « Alleger un V[aisse]au » « C’est luy oter une partie de sa charge pour le mettre a flot pour le soulager ou pour le rendre plus leger a la voile. Po[ur] alleger et relever notre V[aisse]au qui etoit echoué nous iettames tous nos canons a la mer. »
10 Alleger la tournevire À la suite de la définition, le texte suivant est ajouté : « ou bien un commandement qu’on fait a ceux qui sont prest de cette maneuvre a ce qu’ils le mettent en etat afin qu’on puisse s’en servir. »
11 Alleger, ou aliéger le cable À la suite de la définition, le texte suivant est ajouté : « Allege le cable c’est-à-dire file un peu du cable. »
11 « Aller proche du vent. Aprocher du vent » « C’est se servir d’un vent qui semble contraire et le prendre de biais en mettant les voiles de coté. »
12 « Aller de bout au vent » « Cela se dit, lors qu’un v[aisse]au est bon boulinier et que ses voiles sont bien orientées de sorte qu’il semble qu’il aille contre le vent ou de bout au vent. »
12 « Aller a la derive » « Se laisser aller a la derive. aller à dieu et au temps. a mast ou a corde ou a sec. Le vent etant devenu furieux, nous fumes obliger de serrer les voiles et d’aller vent arriere a mast et a corde. »
12 « Aller entre 2 ecoutes » « Aller entre 2 ecoutes c’est aller vent en poupe. Comme nous cinglions au Sud, le vent sauta au nord de sorte que nous allions entre 2 ecoutes. »
12 Allonge À la gauche de la définition, le texte suivant est ajouté : « Quelqu’uns l’appellent scalme » À la suite de la définition, le texte suivant est ajouté : « L’allonge s’eleve sur les varangues, sur les Genoux et sur les porques pour former la hauteur et la rondeur du v[aisse]au les plus proches du platbord qui terminent la hauteur du v[aisse]au s’appellent allonges de revers. »
13 Allonge première À la suite de la définition, le texte suivant est ajouté : « ou allonge de migrenier » Petit dessin à la plume au dessus de la définition (dessin 3)
13 Allonge de revers À la suite de la définition, le texte suivant est ajouté : « et quand il n’y a que 2 allonges, la 2e s’appelle de revers. » Petit dessin au dessous de la définition (dessin 4)
13 Allonge d’écubiers La définition est entièrement rayée et remplacée par « alonge de Lof ou Ronde » Petit dessin à la plume à côté de la définition (dessin 5)
14 « Amaigrir un bordage » « C’est un terme de charp[enti]er po[ur] dire ; rendre un bordage ou une piece de bois moins epaisse. »
14 « Amarque » « V. balise ou bouée. »
14 Amarrage Sous la définition, le texte suivant est ajouté : « amarrage des v[aisseau]x c’est leur ancrage ou mouillage ou le service du cable, quand on moüille. »
14 Amarrer Sous la définition, le texte suivant est ajouté : « a-t’on amarré la drisse du grand hunier, la barre du Gouvernail est-elle amarrée sous le vent. »
14 Amarre À la suite de la définition, le texte suivant est ajouté : « on dit, amarre babord, amarre stribord »
14 « Amarre a fil carret » « C’est pour faire amarrer les voiles en sorte qu’elles puissent aisement être deploies au besoin en coupant les fils de carret. »
14 « Amarres » « Ce sont les cables et les cordages emploiez a attacher et saisir le v[aisse]au. Ce navire a ses 3 amarres dehors, c’est-à-dire qu’il a mouillé ses 3 ancres, ce qui s’apelle mouiller en patte d’oie. Ce v[aisse]au est sur les amarres c’est-à-dire qu’il est a l’ancre. On dit, larguer une amarre pour dire detacher une corde. No[us] fimes couper l’amarre de notre chaloupe qui estoit a la toüe. »
16 « Amorçoir » « Amorçoir est une grosse vrille dont les charp[entie]rs se servent pour commencer les trous qu’on veut f[ai]re avec la tariere. Elle est amanchée co[mm]e la tariere. » Petit dessin à gauche de la définition (dessin 6)
17 « Amures » « Sont des trous pratiquez dans le platbord du V[aisse]au et dans la gorgere de l’eperon : il y a 10 amures, 4 po[ur] les couets et 6 po[ur] les ecoutes de pacfics et de la sivadière. Les amures des couets de la grande voile sont a l’avant d’un grand mast dans le platbord un a babord et lautre a stribord, on les appelle dogues d’amure. »
20 « Brider l’ancre » « C’est enveloper les pattes de l’encre avec 2 planches lors qu’etant obligé de mouiller dans un mauvais fond, on veut empecher que le fer de la patte ne creuse trop, et n’elargisse le sable et que le V[aisse]au ne chasse. »
20 « Lever l’ancre » « C’est la retirer et la mettre dans le V[aisse]au pour f[air]e route. »
20 « Lever l’ancre par les cheveux » « C’est la tirer du fond avec l’orin qui est frapé a la tete de l’encre »
21 « Va lever l’ancre avec la chaloupe » « C’est un commandement d’aller prendre l’ancre par la chaloupe qui la hale par son orin et la raporte a bord »
21 « Lever l’ancre d’afourche » « A savoir avec le navire »
21-22 « Gouverner sur l’ancre » « C’est virer le V[aisse]au quand on leve l’ancre et porter le cap sur la bouée afin que le cable devienne droiturier aux ecubiers et au cabestan »
22 « Chasser sur ses ancres » « C’est lorsque le V[aisse]au entraine ses ancres, quand le gros vent ou les coups de mer ont fait quitter prise a l’ancre. »
22 « Virer a pic » « Est remettre le cable dans un Vaisseau qui se prepare à partir de sorte qu’il n’en reste que ce qui faut pour aller a plomb du navire iusqu’a l’ancre, et qu’en virant encore un ½ tour de cable elle soit enlevée tout a fait hors du fond. »
22 « L’ancre a quitté, l’ancre a dérapé » « C’est-à-dire que l’ancre qui etoit au fond de l’eau pour arreter le navire ne tient plus a la terre. »
22 ANGUILLÉE Un « S » est ajoutée au mot vedette ANGUILLÉE et les mots « lumières, vitonnières » sont ajoutées sous le mot vedette.
22 « Ange » « Boulet fendu en 2 et attaché avec une chaine, propre a rompre les mats, les cordages et les manœuvres des V[aisseau]x ennemis »
22 « Anneau » « Cercle de fer po[ur] attacher les V[aisseau]x »
23 « Anneaux de chaloupe » « Grosses boucles de fer sur le plus haut pont qui servent a y amarrer les chaloupes. »
23 « Anneaux ou boucles d’ecoutilles » « Ce sont des anneaux de fer sur le tillac proche des ecoutilles pour les amarrer et tenir ferméz pendant le gros temps. Il y en a aussi po[ur] les canons par derriere pour les mettre au sabord ou les haler en dedans. »
23 « Anneau de corde » « C’est ce qui sert a faire un nœud coulant. »
24 « Apostis » « Sont de longues pieces de bois de 8 pouces en quarré tant soit peu abaissez et portant toutes les rames par une grosse corde. G. »
25 « Aramber » « C’est accrocher un batiment pour venir a l’abordage soit qu’on emploie le grapin soit d’une autre sorte. »
25 « Arborer un mast » « C’est mater ou dresser un mast sur le V[aisse]au. »
25 ARAIGNÉE À la suite de la définition, le texte suivant est ajouté : « Ce sont des poulies particulières ou viennent passer les cordages appelléz martinets ou marticles. Ce mot se prend aussi po[ur] les martinets co[mme] les martinets pour l’aragnée. »
25 « Arbre du Maître » « Est le grand mast. G. »
25 L’ARC, ou la LIGNE COURBE de L’ÉPERON Après la définition du dictionnaire, le texte suivant a été ajouté : « par dessus l’eperon. Ce[tte] courbe se forme principalement par les aiguilles ou plutost par laiguille inférieur et par la gorgere. Les hollandois donnent moins d’arc que les françois qui vont a ce qu’on pretend iusqu’a l’exces. »
25 « Arceaux ou guerites » « Sont des pièces de bois qui se vont inserer dans la fleche qui est comme la clef de la poupe laquelle s’avancant un peu plus au dehors que les bandins, porte au dessus une figure en relief comme d’un lion et qui reçoit a l’extremite les armes du roy. »
25 « Arcasse ou moufle d’une poulie » « Arcasse ou moufle d’une poulie est le corps de la poulie qui en renferme le Roüet. »
25 « Architrave, epistille » « C’est une pièce de bois mise sur des colonnes au lieu d’arcades qui est la 1ère et la principale et qui soutient les autres. » Petit dessin à la plume au dessous de la définition (dessin 7)
26 « Arcs boutans » « Sont des pieces de bois entaillées sur les baux ou barrots, et servant a soutenir les barotins. »
26 « Arche » « C’est la boïte de menuiserie qui couvre la pompe, de peur qu’elle ne soit endommagée. On se sert aussi pour cela de Cordes surliées. »
26 ARCQUÉ Après la définition du dictionnaire, le texte suivant a été ajouté : « ou bien un navire dont les 2 cotez et la quille sont pliez, ce qui fait que les 2 bouts sont plus tombez que le milieu, soit que le Vaisseau ait touché sur un terrain mal uny soit qu’il soit vieux. »
26 « Argousin » « Argousin c’est-à-dire prevost ou chef des arches qui a soin d’enchainer ou dechainer les forçats. G. »
27 « Areste » « Une piece de bois a vive arrete. C’est-à-dire qu’elle est bien equarrié et que les angles en sont bien marquez. »
27 « Ariser les vergues » « C’est les baisser pour les attacher sur les 2 bords du vibord. »
28 « Armogan » « On a laissé passer l’armogan. Ce terme n’est en usage que dans la mediterranée pour dire le beau tems qui est propre pour naviguer. »
28 « Aronde » « Queüe d’aronde. terme de charp[enti]er. C’est une certaine entailleure dans le bois faitte co[mm]e la queue d’une hirondelle etroite par le bout qui est en dedans et large par l’autre bout qui est en dehors. »
28 « Arondelles de mer » « C’est ainsi qu’on appelle en termes de mer les brigantins les pinasses et autres v[aisseau]x mediocres et legers, des arondelles de mer. »
29 « Arret de V[aisseau]x » « C’est fermeture de ports. »
29 ARRIERE Après la définition du dictionnaire, le texte suivant a été ajouté : « ordinairement sous le mot d’arriere on comprend cette masse et ces departemens du V[aisse]au qui regnent dans les hauts et les bas entre l’artimon et le gouvernail.No[u]s decouvrimes les V[aisseau]x ennemis qui nous demeurerent par notre arriere. »
30 « Artimon » « Artimon est une voile latine ou faite en tiers point, a la difference des autres voiles qui sont quarrées. »
30 « Assemblage » « Terme de charp[entiers] et de menuisiers. »
33 « Avantage, eperon, poulaine » « C’est-à-dire la partie de l’avant du V[aisse]au qui est en saillie sur l’eperon. »
33 « Aubier, aubour » « C’est la partie blanche et molle qui est entre le vif et l’ecorce de l’arbre. L’aubier est co[mm]e la graisse de l’arbre sous l’ecosse. Le bois ou il s’en trouve beaucoup n’est point propre po[ur] les batimens a cause qu’il s’y engendre des vers qui le pourissent et qui gatent non seulement la partie ou ils s’attachent, mais aussi l’autre bois qui touche celui ou il y a de l’aubier. »
34 « Aubinet, St aubinet » « c’est un pont de cordes qui est suporté par des bouts de mats posez en travers sur le platbord a l’avant des V[aisseau]x marchands. Le st aubinet couvre leur cuisine, leur marchandise et leurs personnes. On l’ote d’ordinaire quand il fait des coups de vent a cause qu’il empeche de manœuvrer. C’est ce qu’on appelle un pont-coupé savoir quand il y a un st aubinet a l’avant et un susain a l’autre bout. »
35 « Avoier » « Vieux terme dont quelqu’uns se servent encore po[ur] dire, commencer a souffler d’un autre rumb. Le vent d’Est s’avoia. »
36 « Bacalas » « Bacalas sont pieces de bois d’environ 4 pi ½ de longueur qui se clouent sur la couverture de la poupe continuées iusqu’aux coudelates. G. »
40 BANCS DE CHALOUPES Après la définition du dictionnaire, le texte suivant a été ajouté : « Banc est le lieu ou sont placez les forçats ou quand ils rament. G. »
40-41 « Bande » « Avoir son V[aisse]au a la bande, mettre son V[aisse]au a la bande. C’est le f[air]e pancher sur un coté apuié d’un ponton afin qu’il presente l’autre flanc quand on le veut netoier, on luy donne le radoub, le couray ou etancher quelque voie d’eau.
Tomber a la bande, c’est tomber sur le côté.
Bande ou litre de toile goldronnée qu’on met quelquefois sur les coutures d’un v[aiss]eau. »
41 « Barbes » « Barbes d’un Vaisseau sont les parties du bordage de l’avant aupres du rinjot, c’est a dire c’est l’endroit ou l’étrave s’assemble avec la quille. »
41 « Barbeier. barbotter » « La voile barbeie voyer fasier. »
41 « Bardis » « Separations de planches qu’on fait dans le fond de cale pour charger de bled et autres grains. »
42 « Barquerolle – barquette » « v[aisse]au médiocre de voiture sans aucun mast qui ne va qu’a la rade de beau temps, sans aller iamais en haute mer. On dit aussi baranette. »
42 BARQUE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est rajouté : « elle a 3 masts, le grand celuy de misaine et celuy d’artimon. Les plus grandes ne passent guere 100 tonneaux, celles la ont un suzain qui vient jusqu’au grand mast. »
42-43 BARRE d’ARCASSE, ou LISSE d’HOURDY À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est rajouté : « la grande barre d’arcasse est la plus haute posée par le milieu sur le travers de l’etambord et par ses bouts sur les estains. C’est le dernier des baux de l’arriere qui fait le principal affermissement de la poupe. » « elles sont placées a queue d’aronde dans les estains et avec l’etambord par une entaille qu’on leur fait. On les place a meme distance les unes des autres que les varangues et la 1ere se pose a la hauteur des sabords. Po[ur] un v[aisse]au de 134 pi, les petites barres d’arcasse doivent avoir 9 po[uces] ½ a 10 po[uces] d’epesseur. On ne les arrete qu’après que l’etambord est monté et les chevilles qu’on y met entre d’un po[uce] ou [deux] dans l’etambord » Petit dessin à la plume au dessus de la définition, page 43 (dessin 8)
43 BARRE D’ARCASSE du COURONNEMENT À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « C’est un petit barotin scié dans une poutre de stolpe, ou d’une pièce de vieux mast ou d’une vergue qu’on équarrit. »
43 BARRES de CABESTAN À la suite de la définition du dictionnaire le texte suivant a été rajouté, puis barré : « demy barres de cabestan a l’angloise. Elles n’entrent que iusqu’a la moitié du cabestan. »
44 « Barres de panneau d’ecoutilles » « Ce sont des traverses de bois ou pieces de bois croises qui traversent les panneaux des ecoutilles par dessous pour en tenir les planches iointes. quelqu’uns les appellent, taquets de panneaux. »
47 « Barrillage » « Sont des barils ou petites bariques de la grandeur au dessous de la 8e partie d’un muid. en france le goldron de Weyboug du barillage de chene est prefere a tout autre, hormis a celuy du Royaume. »
47 « Barillar » « Barillar est celuy qui a soin des barils ou se met l’eau des forçats des boutes ou poinçons ou se met le Vin. G. »
47 BARROTS, & BARROTINS À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ordinairement on ne sert du terme de bau que po[ur] les solives du 1er pont, et celuy de barot po[ur] les solives des autres pons. » Petit dessin à la plume au dessus de la définition, page 47 (dessin 9)
74 « Barotins d’ecoutille » « Ce sont des bouts de baux ou barots qui se terminent aux iloires et qui sont soutenu par des pieces de bois nommez arcs boutans, mises de travers entre 2 baux. »
48 « Base de sabord » « C’est le bordage qui [est] entre la preceinte et le bas des sabords. »
48 « Bastingue. bastingure. bastinguere » « V. Pavois »
48 « Batayoles » « sont pieces de bois ou gros bâtons quarrez d’environ 4 po[uces]. et de hauteur 3 pi[eds] qui sont attachez perpend[iculairement] par le dedans aux Bacalas. G. »
48 « Bandins » « sont les lieux ou l’on s’apuye etant debout dans la poupe qui sortent outre la longueur du corps d’environ une toise pour soutenir avec les grandes consoles (qui sont ordinairement formés en amazones, turcs &c) en espece de banc fermé par dehors de petits balustres qu’ils nomment ialousie de mezze poupe : et d’une piece figurée a iour appelée couronnement. G. »
49 « Bandieres » « Sont des paremens de damas tafetas, boucastin qui se mettent au dessus des mats, dans lesquelles sont les armes des Souverains. G. »
49 « Barbot » « Celui qui fait le poil aux forcats. G. »
49 « Batardes » « Batardes ont les galeres qui ont l’extrémité de poupe plate, elargies, ainsi dites pour les distinguer des subtiles qui ont la poupe aiguë. G. »
49 « Batarde » « Batarde est la plus grande voile de toutes qui sert pour recueillir le plus de vent quand l’on en manque. G. »
49 « Bischerie » « La Bischerie est une espace qui est apuiée sur les ponteaux qui sont comme les apuis ou soupoutres assis sur la carenne ou contre carenne. G. »
52-53 BAU À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Bau armé de l’invention de M de Langeron est de 3 pieces. Cette maniere a été prise sur les poutres de la grande salle du chateau de cognac bati par francois 1ou elles sont de 3 pieces. »
« le bout de chaque bau porte sur des pièces de charpenterie appelées courbatons qui entretiennent les baux ou barots avec les vaigres. »
Deux dessins à la plumes insérés dans le texte page 52 (dessins 10 et 11)
53 « Bayes d’un V[aisse]au » « Ouvertures qui sont en sa charp[en]te co[mm]e les celles des ecoutilles, les trous par ou passent les mats &c. »
53 Faux BAUX À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ils sont pareils aux baux et se mettent de 6 pi[eds] à 6 pi[eds]. »
53 « Bau de dale » « Bau de dale est celuy qui est le dernier vers l’arriere. »
53 Maistre BAU À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « il est posé à l’embelle ou au gros du V[aisse]au. »
53 « Bau de dalle » « Se dit de celuy qui se pose le premier vers l’arriere. »
53 « Bau de lof » « est celuy qui est posé sur l’extremite de la quille vers l’avant a la dernière varangue. »
53 « Bec d’ane » « c’est une sorte de ciseau. »
53 « Bec de canne » « autre sorte de ciseau. »
53 « Beaupré » « Mast couché sur l’eperon à la proüe de V[aisseau]x. Son pié est enchassé sur le 1er pont au dessous du chateau d’avant avec 1 grande boucle de fer et 2 chevilles aussi de fer qui sortent entre 2 pons. »
53-54 BELANDRE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté, p. 54 : « son appareil de mast et de voile est co[mm]e le heu. Son tillac ou pont se leve de proue a poupe d’un 1/2 pi[ed] plus que le platbord en sorte qu’entre le platbord et le tillac il y a environ un espace d’1 p[ied] ½ qui regne en bas tant a stribord qu’à babord. Les plus grandes sont de 80 ton[neaux] et ont 3 ou 4 ho[mmes]. Elles [ont] des semelles pour aller a la bouline comme le heu. », puis : « po[ur] des marchandises. »
53 « Beaupré a poupe » « c’est a dire qu’un V[aisse]au se met le plus près qu’il peut de l’arrière d’un autre. »
54 « Belle » « Voiez Embelle. »
54 « Berne » « Mettre le pavillon en berne c’est isser au haut du mast et le tenir ferler. on s’en sert po[ur] appeller la chaloupe ou d’un V[aisse]au superieur a un inferieur pour le faire venir a bord. »
54 « Berches » « Berches sont petites pieces de canon de fonte verte nommees communem[ent] espoirs de fonte. il y a aussi de fer coulé que l’ordonnance nomme Barces. »
55 « Billots » « Billots sont des pieces de bois courtes, qu’on met entre les fourcats des V[aisseau]x pour les garnir en les construisant. »
55-56 BITTES Un dessin à la plume légendé est placé sur le côté droit de la définition, page 55 (dessin 12) Le long des bittes est inscrit « piliers de bites ». Sur la pièce horizontale est inscrit : « traversier de bite »
55 « Petites bittes » « Sont celles qui sont les unes vers les mats de misaine et les autres vers le grand mast. elles s’elevent iusque sur le dernier pont et servent a amarrer les ecoutes des 2 huniers. »
56 « Biton » « est une pièce de bois ronde et haute de 2 pi[eds] ½ par ou la galere s’attache en terre. G. »
63 BORDAGES À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant a été ajouté : « couvrent les Varangues. On l’appelle le franc bord po[ur] le distinguer du bord intérieur qui s’appelle serages, serres ou Vaigres. »
69 « Bosser l’ancre » « C’est tirer l’ancre po[ur] le mettre sur les bossoirs. »
69 BOSSOIR À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ou la tenir prete a etre mouillée. »
69 « Bouchin » « C’est le large du V[aisse]au en dehors qui se trouve touiours a tribord et babord du grand mast. »
69 « Bouchin » « Bouchin est le lieu ou se met le 1er membre ou maitresse cote, ce qui donne au navire sa plus grande largeur. »
70 « Bouge ou Besson » « est la rondeur des baux et tillacs. »
71 BOULINES Au dessus de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « elles sont amarrées vers le milieu de chaque coté d’une voile. »
72 « Bourde » « voile qu’on met dans un temps mediocre. G. »
72 « Boulon » « Boulon est une cheville de fer et clavette. »
72-73 « Boulons d’affuts » « Ce sont des branches de fer dont l’usage est de ioindre et d’assurer les flasques, c’est a dire les 2 plus longues et plus grosses pieces qui forment les cotez de l’affut et au dessus desquelles on pose le canon. elles sont aupres des entretoises. »
77 « Bras de chevre » « En terme de charp[enti]er ce sont 2 pieces de bois qui sont a coté du poinçon d’une chevre et qui luy servent de bras pour l’apuier. »
81 « Brin. Bois de brin » « Cest un bois qui n’est pas scié. »
81 BRIGANTIN À droite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « de 10 a 15 bancs et autant de rames a chacun garni de perriers, servant pour aller en Course. »
81 « Brimbos » « est l’escume de la Raisine. »
81 « Brides du timon » « Brides du timon sont 2 cordes attachées a une poulie. G. »
82 « Brocheter » « C’est mesurer les membres et les bordages d’un V[aisse]au. »
84 CABESTAN Deux dessins représentant le petit et le grand cabestan sont placés sur le côté gauche de la définition (dessin 14). Un dessin repésentant un cabestan à barres traversantes avec ses linguets et son taquet est placé au dessus de la définition (dessin 15)
85 CABLE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ils ont les maitres cables 120 b[rasses]. Quand on dit mouiller a 1 cable d’un endroit, c’est a 120 b[rasses]. du lieu. »
86 « Laisser trainer un cable sur le sillage du V[aisse]au » « Laisser trainer un cable sur le sillage du V[aisse]au c’est po[ur] le retarder et le f[air]e porter plus droit. »
86 « Cabres » « Cabres sont de gros batons ronds qui se ioignent par le haut posez aux extremitez du cotez, ioignant les apostis. »
87 « Cague » « Sorte de batim[en]t hollandois. »
87 « Caïcs » « Sont appellez les barques des Cosaques. »
87-88 CAILLE-BOTTIS À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté, page 88 : « ils sont bordez par des hiloires et on les place au milieu des ponts des V[aisseau]x. »
89 CALFAT Un dessin représentant un calfat est placé sur le côté droit de la définition (dessin 16)
89 CALFAT à FRET Un dessin représentant un calfat à fret est placé sur le côté droit de la définition (dessin 17)
89-90 CALFAT-SIMPLE Un dessin représentant un calfat est placé sur le côté droit de la définition, page 89 (dessin 18)
90 CALFAT-DOUBLE Un dessin représentant un calfat double est placé sur le côté gauche de la définition, page 90 (dessin 19)
91 CALIORNE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « on l’attache quelquefois a 1 poulie sous le mat de misenne et quelquefois au grand etay au dessus de la grande ecoutille. »
93 « Canal ou creux du tour d’une poulie » « C’est la canulure qui regne autour du rouêt d’une poulie. »
93 « Canal de l’etrave » « C’est le bout creusé ou canelé de l’etrave surquoy repose le beaupré quand on n’y met point de coussin. »
94 « Canon de coursier » « Canon de coursier est celuy qui porte des balles de 33 a 34 £ de bales. G. »
96 « Cantanettes » « Cantanettes sont 2 petites ouvertures rondes, entre lesquelles est le gouvernail. G. »
97 CAP de MOUTON À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ils sont environnez d’une bande de fer pour empecher que le bois n’eclate. »
97 « Capion a Capion » « Capion a Capion est la distance de l’extremité de la poupe a celle de la proue (comme au navire celles de l’etrave a l’etambot) qu’on nomme capion de poupe et capion de proue. G. »
100 CAPON À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « et de saisir l’orin ou cordage qui répond a l’organneau de la Bouée. »
101 « Caposer » « mettre le V[aisse]au a la cape. »
101 CARAMOUSSAUX La correction suivant a été faite au mot vedette : le U et le X ont été barrés et remplacés au dessus par « ts » Entre les mots Vaisseaux et Turcs, le mot « march[ands] » a été ajouté. À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « il n’a qu’un beaupré, un artimon et un grand mast, autre perroquet que le seul tourmentin. Ce mat avec son hunier s’eleve a une hauteur extraordin[ai]re, et il n’a que des gallaubans et un etay repondant de l’extremité superieure du mast d’hune a la ½ du tourmentin. »
101 « Caracon » « petite caraque ou V[aisse]au renforcé. »
101 CARAQUES À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « fort grands, ronds, plus etroits sur les hauts que sur les bas. Lorsque de retour des indes orientales ils ont passé l’ile de Ste helene ils ne peuvent mener de chaloupe ny de barque de service et sont obligez de les couler a fond. »
101-102 CARAVELLE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté, pages 101-102 : « est un V[aisse]au qui n’a point de hune ni de bois traversant le mast en haut mais il est attaché en travers un peu au dessous de la sommité du mast, les voiles sont faites en triangle, et leur bout d’en bas n’est gueres plus haut elevé que les autres fournitures du V[aisse]au au plus bas il y a des grosses pieces de bois comme un mast, lesquelles sont vis a vis l’une de l’autre aux cotez de la caravelle, et s’amenuisent peu a peu a... mont. Les portugais se servent de ces V[aisse]aux en guerre pour aller et venir en plus grande diligence car ils font tourner plus aisement et changent a leur aise ces pieces de bois qui leur servent de masts, ils lâchent, levent et serrent aussi facilement les voiles, recevant les vents comme il leur plaist. »
102 CARCASSE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « appelée autrefois la ruche. »
102 « Carenne » « V. quille : quelqu’uns comprennent sous ce nom tout ce qui est compris depuis la plus basse partie du V[aisse]au jusqu’a l’eau. »
102 « Carenne » « Carenne est une piece de bois qui sert de fondement a la galere, de mesme que la quille aux V[aisseau]x, et qui est la 1ere piece de la construction de la galere. »
102 « Contre carenne » « Contre carenne est une piece de bois apposée sur la Carenne. »
103 « La Carnau » « La Carnau est l’angle que fait la voile vers la proüe. »
105 CARLINGUE ou ESCARLINGUE Le texte suivant a été ajouté sur le côté droit de la définition du dictionnaire : « ou souvent composées de plusieurs pieces. »
106 « Fil de carret » « Fil tiré d’un des cordons de vieux cable pour amarrer quelque maneuvre rompue. »
108 CERCLE de POMPE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « dans ce dernier il y a un autre petit cercle qui en sort dans lequel entre le bout de la potence. »
109 « Cercle d’etambraie de Cabestan » « C’est un cercle de fer autour du trou de l’etambraie, par ou le cabestan passe et tourne. »
112 « Chamfrein » « C’est le pan qui se fait en rabatant l’arrete d’une piece de bois. »
112 « Chanfrainer un morceau de bois » « C’est le couper de telle sorte que s’il est quarré, co[mm]e le bord d’une planche, on abatte une des arretes et qu’on le coupe iusqu’a l’autre arrete, ce qui se fait lorsqu’on ote tout le bois depuis le dessus de la planche en biaisant. »
113 « Champ. mettre des solives sur le champ » « C’est les mettre sur la partie moins large, ce qui luy donne plus de force et empeche qu’elle ne plie. »
116 « Chantier » « Piece de bois soutenant une autre qu’on travaille. »
116 « Charbon » « Le meilleur vient d’angleterre. Les qualitez qu’il doit avoir sont d’etre bien noir, serré, sans veine cuivrée ce qui le fait appeller souffré. Quand on l’éprouve, il doit bien chaufer et amollir le fer, et bien faire fourneau sans crasse c’est a dire que le fer etant oté, il se tienne en croute et ne tombe point pour remettre le fer et [... ?] pas le laisser refroidir. »
117 « Charger la pompe » « C’est y ieter de l’eau par le haut pour la f[air]e prendre quand elle est déchargée et qu’il n’y reste plus d’eau. »
119 CHATTE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « elle est rase, sans façons, ny acastillage. appareillée a 2 mats dont les voiles portent des bonnettes maillées. »
120 CHAUDERON de POMPE Un dessin est placé à gauche de la définition, dans la marge (dessin 20)
124 « Chevilles a boucle » « Se sont des chevilles de fer a la tete desquelles il y a des boucles. »
124 CHEVILLE à GRILLE, & à BOUCLE Un dessin est placé à gauche de la définition, dans la marge (dessin 21)
124 CHEVILLES à CROC Un dessin est placé sous la définition (dessin 22)
125 « Chevilles de bois » « On se sert plutost dans les œuvres vives que l’eau couvre que de fer, par ce que l’eau salé ronge plutost le fer que le bois. »
125 « Chevre » « Chevre est une machine de charp[enti]er avec laquelle on tire des poutres et d’autres fardeaux. »
125 « Chiourme » « Chiourme est la compagnie des forçats qui est de 5 a chaque banc, la galere etant d’ordinaire de 25 bancs. G. »
126 CHOUQUET Le texte suivant est ajouté au dessus de la définition du dictionnaire : « ou Chuquet ». Le texte suivant est ajouté sous la définition du dictionnaire : « il est appellé encore bloc ou tête de more. il est percé en mortaise pour embrasser le tenon des mats. »
127 « Ciseau » « Ferrem[en]t tranchant par une des extremitez et servant a tailler le bois. a. » Un dessin marqué « a » est placé à droite de la définition dans la marge (dessin 23 a)
127 « Ciseau de lumiere » « pour percer le bois. b. » Un dessin marqué « b » ets placé à droite de la définition, dans la marge (dessin 23 b)
127 « Grand ciseau »
127 « Ciseau a biseau »
127 « Ciseau ebauchoir » « Celuy qui sert a ebaucher les mortaises. Il a un manche de bois avec des virolles par les 2 bouts. c. » Un dessin marqué « c » ets placé à droite de la définition, dans la marge (dessin 24 c)
127 « Ciseau a froid » « Ciseau a froid po[ur] couper le fer a froid. »
127 « Ciseau ou tranches » « Ciseau ou tranche po[ur] fendre le fer a chaud. »
127 « Ciseau a fiches » « Ciseau a fiches pour ferrer les fiches dans le bois. d. » Un dessin marqué « d » ets placé à droite de la définition, dans la marge (dessin 24 d)
128 CLAN du MAST Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « il y en a 2 au grand mast d’hune, parce ce qu’il y en a une itague et une guinderesse mais aux autres il n’y en a point. »
129 « Clavette ou Goupille » « Clavette ou Goupille est un morceau de fer qui passe au travers d’une cheville de fer pour l’arreter. »
134 « Coches d’affuts de bord » « Quelqu’uns appellent ainsi les dens ou entailles qui sont dans les flasques au derriere de l’afut po[ur] y poser le traversin. »
135 « Coins d’arrimage » « pour mettre entre les futailles »
135 « Coins de chantier » « pour mettre entre les tins et la quille que l’on enfonce avec le Belin quand on veut lancer le navire a l’eau. »
136 COLET D’ETAY Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « il se place au dessus de tous les aubans, et passe entre les 2 barres d’hune d’avant. »
136 « Colliers de defence » « Plusieurs cordes entortillées en rond qu’on met a l’avant des chaloupes. »
136 COLLIER du TON Le texte suivant est ajouté à la suite du mot vedette : « ou de chouquet ». Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « quelquefois aussi il est de bois. On peut luy donner d’epaisseur de haut en bas les 3/5e parties de l’epaisseur du chouquet. C’est a dire quand il est de bois. »
137 « Commandes » « Petites cordes faites de 2 fils a la main, toutes pretes a ferler les voiles ou renforcer quelque manœuvre. »
137 « Comite » « Comite est celuy qui fait voguer les forças, qui l’appellent communement notre homme. G. »
138 « Commode » « Commode est une espece de Gabarre, dans laquelle sont les chaudieres pour chauffer le bray dans les carennes et ou l’on sert les ustenciles. »
138 « La Compagne » « La Compagne est la chambre du maiordome. G. »
141 « Conille » « Conille est le côté de la galere entre l’epale et les 2 rambades au dessous. G. »
143 « Contaut » « Contaut est ce qui est au dessus de l’enceinte qui s’appelle cordon qui est epais de 3 po[uces] outre la fourure et de la hauteur de 13 a 14 po[uces] et qui va en diminuant du milieu aux extremitez de la poupe et de la prouë. G. »
144 « Contre-bittes, courbes de bittes » « Dans un V[aisse]au de 134 pi[eds], 2 pi[eds] 7 po[uces] de large du coté des piliers et 12 po[uces] en devant. »
144 « Contre etambord » « Piece courbe, triangulaire qui lie l’etambord a la quille. » Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 25)
144 « Contre etrave » « Piece de bois courbe, posée au [dessus] de la quille et de l’etrave po[ur] f[air]e liaison coniointement. » Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 26)
148 « Cordon » « Cordon est la hauteur de l’anceinte qui embrasse tout le corps de la galere. Il a environ 3 po[uces]. G. »
148 « Cormîeres, Trespots ou alonges de poupe » « Cormieres, Trespots ou alonges de poupe sont les dernieres pieces de bois au plus haut, qui forment le bout de la poupe. »
150 « Cornet de mat » « Espece d’emboitem[en]t de planches vers l’arriere du mat de divers petits batim[ent]s qui est neanmoins ouvert du coté de l’arriere ou s’emboite le pied du mat qui se baisse du coté qui n’est point fermé c’est a dire vers l’arriere et qui se releve autant de fois qu’il en est besoin. »
151 « Couets » « V. Ecouets »
152 « Coudelattes » « Coudelattes sont des pieces de bois qui s’appetissent aprochant du milieu et recoivent une longue piece de bois de 4 po[uces] en quaré appellée Tapiere. G. »
152 COULéE Le texte suivant est ajouté sous la définition du dictionnaire : « ou est un adoucissement qui se fait au bas du V[aisse]au entre le genoüil et la quille, afin que le plat de la varangue ne paroisse, tant qu’il va en estressissant insensiblement. »
153 « Couples » « Couples sont les côtes ou membres d’un navire, ainsi dites a cause que ceux qui s’eloignent egalement de la principale coste sont egaux et croissent ou decroissent couples a couples egalement. On les prend encore pour les 2 planches du franc bordage entre chaque preceinte. »
154 « Courban » « Courban est un mot general sous lequel est entendu tout ce qui se peut dire proprement Côtes. G. »
154-155 COURBATONS Le texte suivant a été ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « il y en [a] au dessous de chaque barrot. » Deux dessins de courbatons sont placés à gauche de la définition, l’un au dessus de l’autre. Au dessus du dessin du haut le texte suivant est écrit : « Courbaton a l’equerre po[ur] le Gaillard ». Sous le définition, à gauche du dessin inférieur, le texte suivant est écrit : « Courbaton etendu po[ur] mettre aux côtes des beaux de devant et de derriere ». (Dessin 27). Un dessin de taquet à oreilles est placé sous la définition. (Dessin 28).
155 « Courbaton de l’eperon » « Ce sont ceux qui font la rondeur de l’eperon depuis la fleche superieure iusqu’au 1er porte vergue. »
155 COURBATONS, ou TAQUETZ de HUNES Le texte suivant a été ajouté à la suite de la définition du dictionnaire, puis a été rayé : « Le nombre s’en regle sur la quantité de piez que le fond a dans son tour ou sont [les] cercles : s’il a 12 pied de tour, il doit avoir 24 courbatons. en fe[sant] les trous par ou passent les cadénes d’haubans il faut prendre garde qu’il se trouve un trou tout droit devant le courbaton du milieu. »
155 « Courbatons » « Courbatons sont pieces de bois attachées sur la fourure qui servent de contreforts. G. »
155-156 COURBES Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « sous chaque bout des baux on met une courbe ou les baux sont a plus de distance a cause des ecoutilles on redouble le nombre des courbes et on y en met 2 ou 3 parce que cet endroit supporte le faix des mats et de la voilure. Celles de l’angle de l’avant et de l’arriere se posent en travers parce qu’il y faudroit trop de fausse aquairres et que les 2 branches s’approchassent trop l’une de l’autre. » Le texte suivant a été ajouté au dessus de la définition : « celles qu’on met a l’arcasse sur la lisse d’ourdy doivent estre les plus fortes de toutes. » Deux dessins de courbes sont placés à gauche de la définition, l’un au dessus de l’autre, page 156. À gauche du dessin du haut, le texte suivant est écrit : « Courbe a fausse equerre po[ur] le 1er pont ». À gauche du dessin du bas, le texte suivant est écrit : « Courbes etendues pour le 2e pont ». (dessin 29)
159 « Coursier » « Coursier est comme la rüe de la galere sur lequel on va d’un bout a l’autre, large environ d’un pié ½. G. »
160 « Couteau » « Couteau que les charp[entie]rs ont presque toujours avec eux et dont ils se servent au lieu de compas po[ur] tracer des lignes fort fines. » Un dessin représentant un couteau est placé sous la définition (dessin 30)
161 CREUX Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « ou la distance qui est entre les baux et les varangues. »
161 « Cric » « Instrument fort commode a lever toute sorte de fardeaux. »
162 « Crochet d’etablie » « Crochet d’etablie est de fer a dents qui est enfoncée dans l’etablie po[ur] arreter le bois que le valet ou varlet tient aussi. » Un dessin représentant un crochet est placé sous la définition (dessin 31)
163 « Croiseite » « Quelqu’uns appellent ainsi la clef ou les chevilles qui ioignent et entretiennent le baton de pavillon avec le mat qui est au dessous. »
164 « Cueilles » « C’est un des lez ou bandes des voiles. Cette voile a 15 cueilles. »
166 « Cuseforne » « Petit batim[en]t du iapon propre a pecher la balene. Il n’est point ponté, il est long et aigu par le bas, on y met beaucoup d’ho[mme]s po[ur] ramer. »
166 « Daillots, an daillots » « Anneaux avec lesquels on amarre la voile qu’on met en beau temps sur les etais. Ces anneaux font le meme effet sur les etais que font les garcettes sur la vergue. »
167 DALOT Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « po[ur] un v[aisse]au de 134 pi[eds] les trous 3 po[uces] de diametre, 6 po[uces] de large et 5 po[uces] d’epais po[ur] les ponts d’en bas et po[ur] ceux d’en haut 4 po[uces] de large et d’epais et les trous 2 po[uces] de diametre. »
167 « Damelopre » « Sorte de batim[ent] dont on se sert en hollande, po[ur] naviguer sur les canaux et autres eaux internes. »
168 DAUGREBOT Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « ils ont un foque de beaupré avec une grande voile et un hunier au dessus. »
170 « Décolem[en]t. F[air]e un décolem[en]t à un tenon » « C’est couper une partie po[ur] f[air]e qu’étant moins large on ne voie pas la mortaise qui demeure cachée par l’endroit ou le decolem[en]t a été fait  ». Un dessin est placé à gauche, sous la définition (dessin 32)
172 « Degauchir une piece » « Degauchir une piece est en oter ce qu’il y a de trop en quelques endroits po[ur] la rendre unie et droite. ».
173 « Delarder » « Delarder est rabattre en chanfrein les arretes d’une piece de bois. Quand on abat 1 ou 2 de ces arretes on dit delarder les arretiers et quand on en ote en creux, on dit delarder en creux ».
176 « En dependant » « C’est tomber du vent sur un batim[en]t insensiblem[en]t ».
176 « Depecer un batim[en]t » « C’est le rompre en pieces etant vieux ».
180 « Devis d’un batim[en]t » « Devis d’un batim[en]t est la declaration du Charp[enti]er touchant les proportions du Batim[en]t ».
180 « Detalinguer » « Oter le cable de l’ancre ».
180 « Digon ou Diguon » « Le baton qui porte un pendant, une flame ou banderolle arborée au bout d’une vergue. ».
180 « Digon » « Digon ou diguon est la pointe et partie de la poulaine qui avance en dehors en forme d’eperon, composée de 2 pieces de bois, entre lesquelles se met une frise d’une largeur de planche ; ce digon est suporté de la courbe de gorge et porte en son extremité le Bestion ».
181 « Dogue d’amure » « Dogue d’amure est un trou ou il y a par dedans un taquet et une bordure par dehors. L’un est a [ba]bord et l’autre a stribort, et servent po[ur] amurer les Couets de la grande voile. Ils sont a l’avant du grand mast ».
184 DOSDASNE Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « dans un v[aisse]au de 134 pi[eds], il s’etend, a 18 po[uces] du fronteau il a 15 po[uces] de large il va en retrecissant et finit a 1 pi[ed] ½ du bord. Ses cotez sont faits d’une planche coupée de travers, d’1 po[uce] ½ d’epais, et couvert de planches epaisses d’un pouce. »
184-185 « Dosses. Dosse flache » « Planches sciées d’un coté et de l’autre ont presque touiours l’ecorce de l’arbre. Dosse flache dans un arbre est la 1ère planche qui s’enlève et ou d’un coté on voit l’ecorce. »
185 « Doublage » « 2e bordage fait de planches de sapin d’un po[uce] ½ et garni entre de ploc pour empecher les vers de s’attacher au franc bord dans les païs chauds. »
185 « Dragan » « Dragan est ce qui fait l’extrémité de la poupe et qui porte la devise de la Galère. G. »
186 « Drisse » « L’etague répond a la drisse par le bas et par le haut elle saisit la vergue. Co[mm]e ces 2 cordages aboutissent l’un a l’autre, on les prend indifferemment en changeant les noms. »
187 DUNETTE Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « quelquefois il y a une dunette sur la dunette. Dans un batim[ent] de guerre au dessous de 75 pi[eds] de quille il n’y a point de dunette ; mais les marchands en ont touiours. »
189 « Ebauchoir » « Sorte de ciseau dont les charp[entie]rs se servent po[ur] ebaucher les mortaises. Il a un manche de bois avec 2 virolles par les bouts. »
189 EBE Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition : « autrement jussant. »
190 ECART-DOUBLE Un dessin est placé à gauche, à côté de la définition du dictionnaire (dessin 33)
190 « Echarpe » « Piece de bois ou de fer qui soutient la roue d’une poulie et qui porte le boulon ou rouet. On dit aussi chape et quelquefois moufle. La poulie simple s’appelle echarpe mais quand il y a plusieurs roues, on l’appelle plutot moufle. »
191 « Echarper » « Terme de charp[ente]rie. C’est faire plusieurs tours avec un cordage autour d’un fardeau qu’on veut lever, afin d’y attacher une echarpe au bout de laquelle est une poulie ou l’on passe ce cable. »
194 ECOUET Le mot « Coüets » est ajouté après le mot vedette « ECOUET ». Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « Les ecouets et ecoutes peuvent etre considerez co[mm]e meme cordage, etant amarrées tous 2 aux points d’embas de la grande voile et de celle de misaine, puisque les uns sont a un bout du v[aisse]au ce que les autres sont a l’autre, halant les ecoutes pour lacher les couets. L’artimon n’a point de Couets. »
194 ECOUETS de REVERS Le mot vedette et la définition ont été rayés.
194 ECOUTTES Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « Il y a des ecoutes a queüe de rat, c’est a dire qui ont le bout plus menu et moins garny de cordons que le reste du cordage. »
194 Grandes ECOUTES Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « Elles sont frapées au dessous des bouts de la grande vergue ou elles passent d’abord par leurs poulies simples ; puis elles vont passer dans les poulies de retour. On les amarre a des cabillots ou a des taquets. »
195 ECOUTE d’ARTIMON Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « Il n’y en a qu’une. Elle se rend au bout de l’arriere du v[aisse]au et se borde a une poulie qui y est sur le haut. »
195 ECOUTES de SIVADIERE Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnaire : « Elles font l’ofice de boulines et de coüets, cette voile n’en aiant point. Elles viennent se rendre à 2 ou 3 pi[eds] des ecoutes de misenne, au lieu que les autres manœuvres du beaupré repondent au chateau d’avant. »
195 ECOUTES des PERROQUETS Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition : « Les balancines des mats d’hune servent d’ecoutes aux peroquets. »
195 « Ecoutes de bonnettes en etuy » « C’est ce qu’on appelle fausse ecoutes. Elles sont tenues par les arcs boutans. »
196 ECOUTILLES Un dessin est placé à gauche, à côté de la définition (dessin 34)
196 ECOUTILLE à huit PANS Un dessin est placé à gauche, à côté de la définition (dessin 35)
198 ECUBIERS Au dessous de la deuxième ligne de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Les pièces de bois ou les trous sont percez sont de grosses planches fort epaisses cousues dans le bordage qui se ioignent à l’etrave. Il y a des bordages autour des trous po[ur] renforcer les pieces et empecher qu’elles ne se gatent. »
199 ECUBIERS Le texte suivant est ajouté à la suite de la définition du dictionnairre : « quand on veut moüiller. Quelquefois il y a 4 ecubiers. Plus ils sont proches de l’etrave moins le v[aisse]au se tourmente. Dans un V[aisse]au de 134 pi[eds] les plus grands doivent avoir 1 pi[ed] de diametre et les autres 10 po[uces]. »
201 « Eguillettes de bonnettes » « Menues cordes servant à lasser les bonnettes en etuy. »
203 « Embelle » « Embelle est le lieu le plus bas et decouvert du V[aisse]au au droit du m[aitr]e coupel et du grand mat et le lieu ou est l’abaissement de la tonture qui de la commence incontinent a se relever avant et arriere. »
204 « Embrevement » « Embrevement est une manière d’entailler une piece de bois afin d’empecher qu’une autre piece iointe et assemblée avec la 1ere ne se hausse ni ne se baisse. » Un dessin est placé à gauche, sous la définition (dessin 36)
204 « Emmieller un etay » « Emmieller un etay. remplir le vuide qui est le long des torons des cordons dont l’etay est composé. »
204 « Empenelle » « Petite ancre mouillée devant une grosse. Le petit cable qui la tient est frapé a la grosse ancre afin que le V[aisse]au soit plus en etat de resister a la force du vent. »
205 « Empeser » « Empeser les voiles c’est ieter de l’eau dessus. »
206 « Encornail. Trou du clan » « Se pratique dans l’epesseur du sommet d’un mat le long duquel court la vergue par le moien d’un rouet de poulie dont l’encornail est garni. L’etague y passe et saisit le milieu de la vergue po[ur] la faire courir le long du mat. »
206 « Encoquer » « Encoquer est f[air]e couler un anneau de fer ou la boucle de quelque cordage le long de la vergue po[ur] l’y attacher. L’estrop des pandours de chaque bras est encoqué dans le bout de la vergue. »
206 « Encocure » « Encocure est encore cet enfilem[en]t qui fait entrer le bout de la vergue dans une boucle ou dans un anneau po[ur] y suspendre quelques poulies ou quelques boutehors. »
206 « Engin » « Engin ne differe qu Gruau qu’en ce que la piece de bois nommée fauconneau ou étourneau est posée horisontalement sur le poincon et sur les liens de l’engin et est plus courte que celle du gruau qui est posée de bas en haut. »
206 « Engraissement » « Ioindre du bois par engraissement, c’est l’assembler a force »
209 « Entaille » « Entaille c’est l’ouverture qu’on fait dans un bois po[ur] y f[air]e entrer un autre qu’on veut ioindre. Il y a entaille perdue, a dent, et a queue d’aronde.
209 « Entaille ou dent d’affut de bord » « Entaille ou dent d’affut de bord ce sont des hoches ou coches qu’on fait au derriere de l’affut dans les flasques p[our] y mettre le traversin sur lequel se pose le coin de mire. »
210 « Enter » « Enter en charp[ente]rie c’est ioindre bout à bout et a plomb, 2 pieces de bois de meme grosseur soit par mortaise, tenon ou entaille. »
211 « Entretoise » « En terme de charp[ente]rie est une piece de bois qui se met de travers dans un pan de charpente po[ur] en entretenir d’autres. »
211 « Entretoise dans une chevre » « Piece de bois qui traverse les bois de la chevre et sert a les tenir en etat. »
211 « Entretoise croisée » « Celle dont l’assemblage se forme en croix de St andré. »
211 ENTRETOISE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « qui sert a les ioindre a les entretenir les assurer et supporter le Canon. »
211 « Epaulement d’un tenon » « C’est un terme de charp[ente]rie. C’est une partie d’un des cotez d’un tenon qu’on diminue plus que l’autre afin que la piece de bois en ait plus de force. » Un dessin est placé en bas de la page, sous la définition (dessin 37)
212 EPERON, oú POULAINE À côté de la définition du dictionnaire, sur la gauche, le texte suivant est ajoutée : « composé de 3 pieces de l’aiguille la frise et la contre aiguille. Entre ces aiguilles se pose la figure. Autrefois la contre aiguille suivoit le contour du demi cercle et appuioit le dos de la figure. Presentement on fait une entaille dans la dite figure ou la contre aiguille entre a l’angloise. » Un dessin est placé à gauche, sous la définition (dessin 38)
215 « Equarissage » « On dit qu’une piece de bois a 6 sur 8 po[uces] d’equarissage po[ur] f[air]e entendre les 2 plus courtes dimensions. »
215 « Equarissem[en]t » « Reduction de bois en grume a la forme quarrée. On ote la ½ de la grosseur en otant les 4 dosse flaches. »
215 « Equerre » « Instrument qui sert a verifier un angle droit. Fausse equerre ou equerre pliante. » Un dessin est placé à droite, à côté de la définition (dessin 39)
215 « Equerre de bois a epaulement » « C’est po[ur] f[air]e des epaulement. » Un dessin est placé à droite, à côté de la définition (dessin 40)
215 « Erminette » « Outil de menuisier et de charp[enti]er. » Trois dessins légendés sont placés en bas de la page sous la définition (dessin 41). A côté du dessin de gauche : « de tonelier ». Au dessus du dessin du milieu : « erminette de char[pentier] françois ». Au dessus du dessin dde droite : « Erminette holandoise ».
216 « Escandola » « L’Escandola est la chambre de l’argousin. G. »
216 « Escasse » « L’Escasse est une grosse piece de bois posée sur la contre carenne, vers le 17 banc. G. »
216 « Escarpines » « Escarpines sont des pieces d’artillerie co[mm]e des arquebuses a croc, dans lesquelles on met des balles ramées pour couper les voilles et cordages. G. »
217 « Escome » « C’est une grosse cheville de bois ou s’attache une grosse corde appelée astroq. G. »
217 « Escot » « Escot est l’angle le plus bas de la voile appelée latine qui est en triangle. G. »
217 « Escorpeche » « C’est co[mm]e un 2e fauconneau elevé sur un gruau ou sur un engin, ou bien une piece de bois aioutée sur un gruau, au bout de laquelle il y a une poulie. »
217 « Espalle » « Espalle est l’espace qui est depuis l’echelle iusqu’au 1er banc. G. »
218 « Estemenaires » « Estemenaires sont 2 pieces de bois aiustées aux extremitez des madiers. G. »
220 ESTAINS À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « elles sont assemblées par le bout d’en bas a l’etambord et par les autres aux 2 allonges de trepot qui achevent la longueur et la rondeur de la poupe. Ils sont assemblez a entaille perdue avec les bouts de la lisse d’ourdy. Leur pointes qui decendent avec l’etambot decendent plus ou moins selon la rondeur qu’on veut donner au V[aisse]au. On leur donne les 2/3 de l’epoisseur de la lisse d’hourdy ou bien l’epoisseur qu’elle a dans les bouts a son iarlot pres. De la largeur autant que le bois en peut fournir et d’epoisseur 2 fois plus. »
220 ESTAMBOT, ou ETAMBOT À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Ce qu’elle incline en dehors est appellé queste ou elancement. »
220 « Estambres » « Estambres sont deux grosses pieces de bois qui accolent le trou du tillac par ou passe le mast, et le tiennent ferme et arresté. »
221 ESTRAVE ou ETRAVE À la suite de la phrase de la 1ère ligne « ... est une piéce » le texte suivant est ajouté : « ou 2 pieces »
À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « courbée en arc et elevée en saillie sur l’extremité de la quille sur l’extremité de la quille (sic) a l’avant du V[aisse]au pour soutenir et former la proue. Quand l’etrave est de 2 pieces, la plus haute se nomme Brion. »
222 ETAMBRAY À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ou bien 2 grosses pieces de bois qui accolent un trou rond par ou passe le mat pour l’assuiectir. »
222 « Etendart » « Etendart se met sur l’espace du côté droit ioignant la poupe, et ne se porte que sur la reale. G. »
223 ETAY À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « le bout d’en haut se termine a un collier po[ur] saisir le mast sur les barres et par le bout d’en bas va repondre a un autre collier qui le bande et le porte vers l’avant du V[aisse]au. »
230 FANAL À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Le fanal est composé d’un chapiteau, d’un cul de lampe, de six courbes façonnées et de traverses po[ur] poser les vitres. Ces pieces sont garnies par le dedans de fer blanc avec 2 douilles pour mettre les bougies. Le fanal est posé sur une barre de fer qui le traverse. » Un dessin est placé à gauche, à côté de la définition (dessin 42)
230 « Faux pont » « Espece de pont fait a fond de cale pour la conservation et la commodité de la carguaison. »
231 « Fausse etrave » « Piece qu’on applique sur l’etrave po[ur] la renforcer. »
231 « Fausse lance. passe volans » « Canons de bois peints en bronze. »
231 « Fausse quille » « Une ou plusieurs pieces de bois appliquées sous la quille po[ur] la renforcer. »
231 « Faux etambord » « Piece de bois appliqué sur l’etambord po[ur] le renforcer. »
232 « Fautif – bois fautif » « Une piece qui n’est pas quarrée et qui est defectueuse. »
232 « Faux – Fausse coupe » « Sorte d’assemblage qui n’est ny a l’equaire ny a ongle et qui se trace avec la Sauterelle ou fausse equerre. » Un dessin est placé à gauche, sous la définition (dessin 43)
232 « Fentons » « Les Charp[entie]rs appellent fenton les morceaux de bois coupez de longueur avant qu’ils soient arondis po[ur] f[air]e des chevilles. »
232 FELOUQUE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Il peut également porter son gouvernail a l’avant et a l’arriere, son etrave et son etambot etant égalem[en]t garny de pentures. »
232 « Fer » « Metal imparfait qui contient tres peu de mercure mais beaucoup de souffre terestre et de sel fixe. »
233 « Fer blanc » « C’est du fer doux bastu qui est reduit lames deliees qu’on trempe dans de l’etain fondu aprez l’avoir un peu trempé dans de l’eau forte afin que la teinture s’y arrete ce qui n’arriveroit pas si le fer etoit trop poly. »
233 « Ferler – Serrer les voiles » « C’est les plier et les trousser en fagot, lort qu’elles ne sont que troussées en partie, on les appelle carguées. »
233 « Fermoir » « Espece de ciseau dont les charpentiers se servent. Outil de fer aceré avec un manche de bois. Il y en a de petit, de grands et a nez ronds. » Deux dessins sont placés à droite, à côté de la définition (dessin 44). Le dessin du bas porte la légende « a nez rond ».
234 FERRURE du GOUVERNAIL À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Les roses sont cloués a l’etambot et les rosettes au gouvernail. Un V[aisse]au de 134 pi a a son gouvernail 6 gonds de 3 po[uces] ½ de large et ½ po[uces] d’epais. quelqu’uns donnent aux gonds un pouce de diametre par chaque 40 p[ie]d que le V[aisse]au a de longueur. »
234 FERRURE des SABORDS À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « A un V[aisse]au de 134 pi, les mantelets ont 2 pi de largeur, autant de hauteur les ferrures ou pentures 2 po[uces] ½ de large et ¼ de po[uces] d’epais. Les gonds 1 po[uces] ½ de large. »
235 « Feuilleret » « Espece de rabot dont les charp[entie]rs se servent a f[air]e des feuillures. Le fut de cet instrument a une feuillure au bas de la lumiere et le fer n’a que 2 po[uces] de large. » Un dessin est placé à droite, sous la définition (dessin 45)
235 « Feuillure » « Terme de charpentier canules a angles droits qu’on fait autour des portes fenetres etc. »
235 « Figale » « Batim[en]t des Indes n’a qu’un mat placé au milieu. Il y a une dunette toute ouverte et qui fait une petite saillie sur l’eau. On y rame continuellement quoy que la voile soit deploiée. Il n’y a qu’une grosse cheville de bois a l’avant po[ur] luy servir d’eperon. »
237 « Filandre » « Herbe de mer qui s’attachent sous le V[aisse]au et retardent son cours. »
238 « Filarets » « Filarets sont de gros batons quarrez d’environ 4 po[uces] et posez au travers des batayolles. G. »
240 FLIBOT Au dessus de du mot vedette FLIBOT, le texte suivant est ajouté : « ou flubot ».
À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Il est creux et large de ventre n’aiant point de mast d’artimon ny de perroquet. »
242 FLUTES À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Elles ont touts leurs mats. Elles ont le ventre si gros qu’il a une fois plus de bouchin vers le franc tillac qu’au dernier pont. En france on donne le nom de flute a toute sorte de batim[en]t de charge. »
242 « Fné » « Batim[en]t du iapon servant a faire le transport de marchandises sur les cotes ou dans les chenaux. »
245 « Foques de misenne » « 2 voiles que les galiotes ont en hollande aussi bien d’autres petits batimens. »
246 « Voile de fortune » « C’est une voile quarrée d’une tartane, galere ou galiotte. »
247 FOURCATS ou FOURCHES Un dessin est placé à droite, à côté de la définition (dessin 46)
248 « Fourcats » « Fourcats sont pieces de bois fourchues qui se mettent vers la poupe et la proüe. G. »
248 « Fours ou Sanglons » « Fours ou Sanglons sont pieces de bois triangulaires qui se posent sur la 3e partie de la quille vers l’arriere au lieu des varangues, l’une des extremitez posée sur la quille, et les 2 d’en haut se ioignent avec les genoüils qu’on appelle de revers. »
248 « Fourure » « Fourure est la couverture des grands ais au dedans du corps de la galere. »
249 « Franchir la pompe » « C’est epuiser l’eau entierem[en]t. »
249 « Franc tillac » « C’est le pont le plus proche de l’eau ou a fleur d’eau. On y place les plus gros canons. »
249 FRANC-FUNAIN À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Il est composé de 5 torons tellem[en]t serrez que le cordage en paroit plus arondi que le cordage ordinaire. Il est po[ur] les plus rudes manoeuvres. »
249 FREGATTES À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « N’ont que 2 ponts. Elles tombent plus sur le nez que les flutes parce qu’on les tient plus fortes de bois a l’avant. »
249 « Fregaton » « Batiment venitien du golfe adriatique coupé a coupe quarré, portant un artimon, un grand mat et un beaupré. »
250 FRIZE-d’EPERON À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Elle doit avoir de largeur en devant 1 po[uce] ½ plus que le tiers quelle de la largeur qu’elle a par derriere c’est a dire contre l’etrave. Dans un V[aisse]au de 134 pieds elle a 7 po[uces] de largeur devant 20 po[uces] par derriere et 3 po[uces] d’epais. On la fait entrer de po[uce] ½ dans la rablure des aiguilles. »
250 « Fronteau de mire » « Fronteau de mire est de cuivre ou de bois a la figure ronde et son diametre est egal a celuy de toute la piece du canon vers la platebande. Son usage est de suposer un point autant élevé sur l’ame du canon que le sauroit etre celuy qui est formé par la platebande. »
251 FRONTEAU À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « A un Vaisseau de 134 pi[eds] il a 7 po[uces] ½ de large, 4 d’epais par le haut et 1 po[uce] par le bas. Il a de petits piliers au dessous qui font une balustrade a iour. »
251 « Funer un mat » « Funer un mat est le garnir de son etay, de ses aubans et de ses manœuvres. »
252 « Fuste » « Batim[en]t de bas bord et de charge qu’on navigue a voiles et a rames. »
253 GABARRES Au dessus de la définition du dictionnaire et entre les mots « bateaux plats » et « de diverses maniéres » le texte suivant est ajouté : « par dessous et sont forts de bois »
253 « Gabords » « Gabords sont les planches du bordage les plus proches de la quille. »
255 GALLAUBANS À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Chaque mat d’hune a 2 galaubans l’un a tribord et l’autre a babord. Leur usage est d’afermir les mats d’hune en foisant vent arriere et les empecher de tomber sur l’avant. Leur epesseur doit etre des ¾ de celle de l’etai de leur mat d’hune. »
255-256 GALEACES À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Ce sont les plus grands de tous les batim[en]s a rames. Elles ont 32 bancs a 6 ou 7 forcats a chacun. Elle a un artimon, ce que la galere n’a pas. Elle a 3 bateries a proue la 1ere de 2 pieces de 36 £ de bale la 2eme de 2 pieces de 24 et la 3eme de 2 pieces de 10 £. Elle a 2 baterie a poupe, de 3 pieces chacune de 18 £ de bale Leur equipage est de 1000 a 1200 ho[mmes]. Ce sont co[mm]e des forteresses ne peuvent jamais etre commmandés que par des nobles venitiens qui s’obligent par serment et repondent sur leur tete qu’ils ne refuseront pas de se battre contre 25 galeres. Pendant qu’un canon tire, l’autre se hale en sa place et s’y trouve des que le coup est tiré pour cet effet il y a un grand attirail de rouet et de poulie, & qui soulage beaucoup l’equipage. »
256 « Gallere » « Espece de gros rabot ou rifflard servant a degrossir les pieces de charpenterie. Le fut est traversé de 2 grosses chevilles qui servent a le pousser et a le manier. » Un dessin est placé à gauche, au dessus de la définition (dessin 47)
256 GALERIES, BALCONS, ou SARDINS À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Le pied ou suport de la galerie d’un V[aisse]au de 134 pi[eds] doit avoir 6 pi[eds] de long, 5 po[uces] de largeur en devant et 7 po[uces] ½ par derriere. »
257 GALIONS À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Sont les V[aisseau]x de guerre qui passent 400 tonneaux. »
257 GALIOTTE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : Elle n’a que l’arbre de mestre, et porte de petits canons. »
258 GALIOTTE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « On s’en sert beaucoup en hollande et on leur fait f[air]e de grandes traversées meme iusqu’aux indes. Leur longueur est de 85 a 90 pi[eds] ordinaire. »
259 GAMBES de HUNES À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Ou bien sont des crochets ou des bandes de fer plates qui entourent les caps de mouton des aubans de hune et qui sont attachez a la hune. »
266 « Gavon » « Le Gavon est un petit cabinet de coté de la poupe qui tire sa lumière de 2 petites ouvertures rondes qui se nomment cantanettes. G. »
266 GENOUX de FOND À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Ils servent ensemble a f[air]e la rondeur du bordage et des fleurs, ils ne touchent point a la quille, ils doivent avoir dans leur encoignure la ½ de l’epesseur de l’etrave. D’autres la meme epesseur qu’ont les varangues et les allonges avec lesquels ils sont ioints. Po[ur] un V[aisse]au de 134 pi[eds], 7 po[uces] ¼ d’epesseur. Un dessin est placé à gauche, à coté de la définition (dessin 48).
Un autre dessin est placé au bas de la page, sous la définition (dessin 49)
267 « Genoux de porques » « Ceux de dessus le serrage et qui se posent par le bas le long des porques et vont s’empater par le haut avec les eguilletes. » Un dessin est placé à droite, à coté de la définition (dessin 50).
267 GENOUX de REVERS À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Pour un Vaisseau de 134 pi[eds], ceux des facons de l’avant ont 6 po[uces] ½ d’epesseur sur le francbord, 9 po[uces] contre l’etrave, 5 po[uces] ½ a la baloire et 5 pouces a la latte au dessus de la baloire. Par le bas ils sont a la distance de 9 po[uces] les uns des autres. » Un dessin est placé à droite, à coté de la définition (dessin 51).
267 « Gerse. Gersé Bois gersé » « Bois qui se fend a cause de l’humidité. »
267 « Gersure » « Defaut dans le fer qui consiste en de petites fentes ou decoupures qui traversent les barres. »
267 « Guindant » « Terme po[ur] exprimer la hauteur ou la longueur des voiles. »
269 GORGERE Un dessin est placé au bas de la page, sous la définition (dessin 52).
270 « Gournables » « Gournables po[ur] les ecarts de la quille doivent avoir 1 po[uce] d’epais ou de diametre par chaque 100 pi[eds] de longueur du V[aisse]au. Ceux d’un V[aisse]au de 134 pi[eds] doivent avoir 1 po[uce] ¼ d’epesseur. »
270 « Gouge » « Outil de fer qui a un manche de bois. Il est taillant par le bout et est fait en forme d’un ½ canal. » Un dessin est placé à gauche, sous la définition (dessin 53).
271 GOULDRON À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Il doit avoir le grain fin et liquide sans etre brulé ny melé de crasse ou d’eau. »
271 « Gourdin » « Le Gourdin est un baton plat de 2 doigts de large, servant pour chatier les forcats. G. »
275 « Gras » « Un bordage trop epais, trop gras. »
275 « Gratter un V[aisse]au » « C’est racler et purger le bois du vieux goudron qui est dessus. »
275 GRIBANE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Il a un grand mat, un mat de misenne sans hunier et un beaupré. Les vergues sont mises de biais co[mm]e celles de l’artimon. »
275 « Gros d’un V[aisse]au » « C’est le milieu du V[aisse]au. On y met plus epais bordage. La hauteur du gros d’un navire se prend a la 1ere precinte au milieu. »
276 « Grüe ou Gruau » « V. mon traité de mecanique. »
277 « Guillaume » « C’est un outil de charpentier qui est une espece de rabot dont il y en a de plusieurs sortes suivant les ouvrages. »
277 GUIRLANDES À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Elles se portent quarrement sur l’etrave au dessus et au dessous des ecubiers po[ur] f[air]e la liaison de l’avant du V[aisse]au et entretenir le bordage. Elles ont la meme epesseur que les baux. On met aussi des guerlandes a l’arriere des flutes. »
277 GUISPON Un dessin est placé au bas de la page, sous la définition (dessin 54).
278 « Gumenes » « Cables ou Gumenes sont les plus gros cordages et qui servent a arreter la galere. G. »
279 « Haches ou coignées » « C’est le meme. Ordinairement on appelle coignées les plus grandes et haches les plus petites. On se sert beaucoup en France d’une hache nommé besaigne ou besigne. Elle est coupante par les 2 bouts dont l’un est a bec d’ane et l’autre planché a biseau aiant une poigne au milieu. Elle sert a tailler et unir le bois et aux feuillures ou rableures mortaises ou tenons. » Quatre dessins sont placés au bas de la page 278, (dessins 55 et 56).
282 « Harpons » « Espece de fleche a darder le poisson. »
282 HAUBANS À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Au haut ils sont amarrez sous les barres d’hune et au bas a un double rang de caps de mouton. Les cordes qui les traversent po[ur] monter se nomment echelons. Le beaupré n’a point d’aubans. Par le haut ils sont couverts ou fourrés de cuir. »
283 HAUBANS de BEAUPRE, & de FOUGUE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Espece de 2 balancines qui saisissent la vergue de civadiere par le milieu. Il y a po[ur] tenir cet auban un cap de mouton qui est frapé au beaupré et l’autre a la vergue de civadiere. »
295 HUNE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Elles sont autour du ton du mat. Les etais et les aubans de chaque mat sont amarrez aux hunes. »
296-297 IACQ Au dessus du mot vedette « IACQ », le texte suivant a été ajouté : « ou hyac ».
À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Batim[en]t ponté, maté en fourche avec 1 g[rand] mat, mat d’avant, bout de beaupré, avec une corne comme le heu, et une voile d’etai. Il tire fort peu d’eau et est excellent po[ur] de petites bordées. »
297 JARLOT, ou RABLURE A la cinqième ligne de la définition, le texte suivant a été ajouté : « Ce bordage se nomme Gabords »
À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « La rablure de la quille doit etre en triangle. Elle ne s’etend pas iusqu’au bout de la quille en devant co[mm]e elle fait par derriere, elle finit a quelques pié du bout afin que les gabords qui y sont entrez, entrent aussi en la quittant dans la rablure de l’estrave qui y repond. Sa largeur se regle par l’epesseur des bordages qui y doivent entrer. On la tient a peu pres aussi profonde que large ou un peu moins. »
298 « Jaumiere » « Petite ouverture a la poupe d’un V[aisse]au proche l’etambord, c’est par ou le timon vient repondre au gouvernail po[ur] le f[air]e iouer. Elle doit avoir de large les 2/3 de l’epesseur du Gouv[ernail] c’est a dire en travers du V[aisse]au et un peu plus de hauteur mais sa largeur par dehors doit etre 1/3 moindre que dedans. On la couvre de toille godronée. »
298 JAUTEREAUX Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 57).
298 JAUTEREAUX Au dessus du mot vedette, le texte suivant a été ajouté : « de mast »
301 « Interlopres » « Batim[en]t qui entrent dans un port en cachette po[ur] ne pas paier les droits ou qui y portent des marchandises de contrebande. »
301 « Intrade de proüe et laissade de poupe » « Intrade de proüe et laissade de poupe sont les endroits ou elle commence a s’etrecir ou sont les 2 derniers madiers radiers qui ioignent ce qui s’appelle en general quartiers ou anches de la galere. »
301 JONKOS ou JONQUE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « fort leger allant a la rame. »
302 « Ioug de poupe et ioug de proue » « Ioug de poupe et ioug de proue sont les 2 extremitez de la galere separée du col de la proue et du col de la poupe. G. »
307 « Lancer un navire a l’eau » « Mettre un navire a la mer. »
307 « Langue de voile » « Cueille ou ½ cueille de voile etroite par le haut et large par le bas qui se rencontre dans le coté de quelques voiles. »
307 « Languette » « Partie la plus mince d’un panneau ou d’une planche qui entre dans des rainures preparée a la recevoir. »
307 « Lantione » « Batim[en]t de la Chine a 16 rang de rameurs, 8 de chaque coté de la forme de nos galeres. Les corsaires de ce païs la s’en servent. »
308 « Large » « Un V[aisse]au a ordinairement sa plus grande largeur a 1/3 de la longueur du V[aisse]au allant de l’etrave a l’arriere. Quelqu’uns etablissent que la largeur d’un V[aisse]au en son gros doit etre de la 6e partie de sa longueur de l’etrave a l’etambord a prendre de dehors en dehors. »
309 « Laste » « Nombre de 2 tonneaux. Les V[aisseau]x hollandais se mesurent ordinairement par lastes. »
315 « Lien du Gouvernail » « C’est un lien de fer ou 2 qu’on met autour de la tete du gouvernail. »
315 LIEURE De beaupré Au dessus de la définition le texte suivant est ajouté : « ou saisine de beaupré »
318 « Lisse de Vibord ou carreau » « Lisse de Vibord ou carreau est une preceinte un peu petite que les autres qui tient le V[aisse]au autour par les hauts. »
318 « Lisse de pont ou 2e lisse de vibord » « Lisse de pont ou 2e lisse de vibord est la preceinte qui se trouve au niveau du tillac ou haut pont. »
318 « Lisse d’hourdy » « Lisse d’hourdy est le derriere de la poupe qui se met a angles droits sur l’etambot. »
318 « Lisses de Gabarit » « C’est la baloire, les lattes et toutes les planches qui sont emploiées po[ur] modele et po[ur] former les façons du V[aisse]au. »
319 « L’of » « L’of est la partie du V[aisse]au qui est depuis le mast iusqu’a l’un des bords. »
321 « Lumiere » « Lumiere est un canal qui regne tout le long de la quille sous les varangues et fourcats par lequel l’eau qui entre dans le V[aisse]au se rend a la pompe. »
322 « Madiers » « Madiers sont pieces de bois clouées sur la carenne en egale distance. G. »
323 MAILLET de CALFAT Un dessin est placé à droite de la définition (dessin 58).
324 « Maiordome » « Celuy qui a charge des vivres. G. »
326 « Maître d’hâche » « Maître d’hâche est celuy qui radoube le corps de la galere. »
329 « Massane ou voltigole » « Massane ou voltiglole est le cordon de la poupe qui separe le corps de la galere avec ce qui s’appelle laissade de poupe. G. »
329 « Marabout » « Marabout est une voile qu’on met quand il y a tempete. G. »
329 « Matafions » « Matafions sont de petits cordages co[mm]e les eguilletes qui servent pour attacher les moindres pieces. G. »
333 MANTELETS À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Sont les fenetres qui ferment les sabords, ils sont attachez par le haut et battent sur le sueillet du bas. Ils doivent etre bien doublez et clouez fort serrez en losange. La doublure en doit etre un peu plus mince que le dessus. » Deux dessinx sont placés à droite de la définition (dessin 59).
333 MANUELLE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Elle doit etre a peu pres de la longueur d’un tiers de la largeur du V[aisse]au et avoir 1 po[uce] d’epesseur au bout qui ioint la barre par chaque 2 pi[ed] qu’elle a de longueur, mais elle ne doit avoir que la ½ de cette meme epesseur par le bout d’en haut. Un V[aisse]au de 134 pi[eds] là doit avoir longue de 9 pi[eds] et etre quarré ou ronde par dessus a la volonté. »
337 MARSEILLANE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Il a la poupe quarrée, le devant fort gros et porte iusqu’a 4 mats. »
339 MARTINET À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « L’etai du perroquet de beaupré vient finir par marticle sur l’etai de misenne. »
339 « Masses » « Gros maillet de fer. Les hollandois en ont de 2 sortes. » Deux dessins sont placés à droite de la définition (dessin 60).
339 MAST À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Les grands navires ont 4 mat quelqu’uns c’est a dire un double artimon. Chacun de ces mast est separé en 3 parties qu’on distingue en autant de mat et qui tiennent les uns aux autres par le moien d’une cheville de fer a 4 pans. »
339-340 Grand MAST À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : Mais si le V[aisse]au par sa construction se trouve faible de l’avant, on peut placer le grand mat un peu vers l’arriere mais pas plus de 3 pi[eds]. »
340 MAST de MISAINE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Son pié ne porte pas iustem[en]t sur le plat fond a cause de la rondeur de l’avant mais il est sur l’assemblage de l’etrave et de la quille et co[mmm]e cet endroit est la 5e partie de la longueur du V[aisse]au de l’etrave a l’etambot on peut etablir po[ur] maxime que ce mast doit etre mis a la 5e partie de la longueur du V[aisse]au. »
340 MAST d’ARTIMON À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « L’endroit le plus propre po[ur] ce mat se trouvera si l’on veut partager la longueur du V[aissse]au en 5 parties ½ a prendre de l’arriere a l’avant et qu’on place le mat entre la 1ere et la 2e partie. Exemple partager un V[aisse]au de 165 pi[eds] en 5 parties ½ chaque partie sera de 30 pi[eds] et la ½ de 15, le mat sera posé a 30 pi[ed] de l’arriere. »
343 MASTÉ en FOURCHE La définition « C’est à dire être masté en Heu » est rayé et remplacé par le texte suivant : « ou a corne, quand il porte une corne a ½ hauteur de son mast, laquelle corne est posée en saillie sur l’arriere et sur laquelle il y a une voile appareillée de sorte que la corne s’est de vergue. Cela est propre aux yach, aux caïques, et aux boiers et autres batim[en]t de charge. »
343 « Masté en Semaque » « C’est un mat au pied duquel il y a un boutehors ou balestron qui prend la voile de travers par son milieu. »
351 « Meule » « Pierre dure servant a aiguiser les fers destinez a trancher et couper. » Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 61).
352 « Mettre la galere en estive » « Mettre la galere en estive est la balancer de sorte qu’elle aille plus vîte qu’il se peut. G. »
352 « Mettre a la cap » « Mettre a la cap, est n’avancer ny reculer. »
352 « Miege ou mezane » « Miege ou mezane est la chambre du comite. G. »
355 « Moques de trelinguage » « Espece de cap de mouton ou passent les lignes des trelingages des etais des V[aisseau]x francois les V[aisseau]x holllandois n’aiant point de pareils trelingages. »
356 « Mouchettes » « Espece de rabot dont le fer et le fut sont caves po[ur] f[air]e et pousser un quart de rond. » Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 62).
356 « Moufle de poulie » « Le morceau ou la poulie ou le rouet est emboité. »
358 « Mourgon » « Mourgon est celui qui plonge dans la mer pour y chercher ce qui tombe des galeres. G. »
358 « Moyennes » « Moyennes sont pieces d’artilllerie qui portent 5 a 6 £ de bale. G. »
377 « Niveau » « Instrum[en]t po[ur] poser horisontalem[en]t les pieces de bois qui servent a la construction des V[aisseau]x. » Deux dessins sont placés en haut de la page à doite (dessin 63).
377 « Niveau a plomb plein » Un dessin est placé sous l’entrée (dessin 64)
377 « Niveau a plomb percé » Un dessin est placé sous l’entrée (dessin 65)
377 « Noiau » « Tout le vuides ou le creux du Canon. Sous le noiau on comprend le diametre de la bouche, la volée la culasse et la lumière. »
383 « Œuvre vive » « Œuvre vive partie qui est dans l’eau. »
383 « Œuvre vive » « Œuvre vive est le corps de la galere. »
383 « Œuvre morte » « Œuvre morte est ce qui se leve par dessus la galere comme la poupe et la proüe. G. »
385 ORGANEAU de l’ANCRE Le mot vedette « organeau » est rayé et remplacé par « arganeau »
385 « Orgues » « Plusieurs canons de fusils montez sur une piece de bois qui tirent tout a la fois dont les espagnols se servent po[ur] defendre l’abordage. »
386 « Ouage ou oüaiche » « C’est le sillage que la V[aisse]au fait sur la mer. Tirer un V[aisse]au en oüaiche, le remorquer. » « Porter un pavillon ennemy en oüaiche po[ur] marquer qu’on a fait des prises, on met le pavillon ennemy pendre en bas iusqu’a fleur a l’arriere du navire. »
388 « Paillo » « Paillo est la chambre ou se met l’ecrivain avec le pain et biscuit. G. »
388 « Plamante » « Palamante est un mot general qui s’entend des rames qui ont de longueur 54 pans ou 40 pi[eds] 6 po[uces] accompagnées chacune de 2 galvernes qui se posent sur l’aposti pour les manier et d’une manivelle avec le giron au bout. G. »
390 « Palanquins simples de racage » « On s’en sert po[ur] guinder ou amener le racage de la grande vergue lorsqu’il faut guinder ou amener la vergue. »
390 « Palardeaux » « Bouts de planches que les calfats couvrent de godron et de bourre pour boucher les trous qui sont dans le Bordage. D’autres appellent les tampons d’ecubiers aussi Palardeaux. »
392 « Parcloses » « Planches qu’on met a fond de cale sur les pieces de bois nommées Vitonnieres. Les plaches se levent quand on veut voir si rien n’empeche le cours des eaux qui doivent aller a l’archipompe. »
395 « Patache » « La définition suivante est rayé : « Patache petit V[aisse]au armé en guerre po[ur] reconnaitre les batim[en]s qui entrent dans un port. Elles servent de 1ere garde les fermiers g[ene]raux en ont aussi a chaque port. »
397 « Pattes de bouline » « Cordages qui se divisent en plusieurs branches au bout de la bouline po[ur] saisir la ralingue de la voile par plusieurs endroits en facon de marticles. Ces pattes repondent l’une a l’autre par des poulies. »
397 « Pattes de voiles » « Morceaux quarrées de toile qu’on applique au bord des voiles proche de la ralingue pour les renforcer, afin d’y amarrer les pattes de bouline. »
398 « [Pavillon] de mer » « C’est une sorte de temperament entre amener le pavillon et le laisser arboré. »
399 « Faire pavillon de france, d’angleterre » « C’est mettre un pavillon de ces nations. Nous rencontrames par le travers des caps un fourban qui en moins de 6 horloges fit pavillon de france, angleterre hollande et salé. »
399 « Amener le pavillon » « C’est la plus grande marque de respect qu’un V[aisse]au puisse rendre a un autre quand il le rencontre. »
399 « Embrasser le pavillon » « C’est rassembler le pavillon entre les bras d’un matelot qui se tenant aupres du baton de pavillon fait du pavillon une espece de fagot, le ramassant d’une embrassade lorsqu’il est deploié. On a introduit cet usage de notre temps parmi quelques nations du nord po[ur] remedier aux contestations qui arrivoient touchant les saluts. »
401 « Pedagne » « Pedagne est le lieu sur lequel en voguant demeure touiours le pied des forçats qui est enchainé. G. »
402 « Penne » « Penne est l’angle le plus haut que forme la voile latine formée en triangle. G. »
402 PEOTE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « fort leger propre a porter des avis diligens. »
404 « Pescher d’avantage » « Pescher davantage c’est a dire enfoncer. G. »
404 « Phaïfnée » « Batim[en]t du iapon dont les grands seigneurs de servent a la promenade co[mmm]e les yachs en ce païs cy. Il y a dans le milieu une chambre po[ur] le m[aistr]e du batim[en]t. Elle est couverte de nattes et les armes du proprietaire sont elevées au dessus. »
406 « Pigoulieres » « C’est la massonerie qui sert a tenir les chaudieres dans les commodes et les empecher de tomber. »
4066 « Pilers de bite » « 2 grosses pieces de bois posées debout et entretenus par un traversin. Ils sont ordinairement 1/3 plus épais que l’etrave. Les piliers de bittes d’un V[aisse]au de 134 pi[eds] doivent avoir 15 po[uces] d’epais, 16 de large, la tete 18 po[uces] de long et ½ po[uce] de canelure par le bas avec 1 pi[ed] 1 po[uce] de large. Ils sont elevez de 4 pi[eds] au dessus du 1er pont et posez à 23 po[uces] l’un de l’autre. »
408 PINASSE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Le V[aisse]au de 134 pi[eds] dont on donne icy les proportions est une pinasse. On pretend que ce mot vient de pinus pin les 1ères pinasses aiant été faites de pin. »
409 « Pinque ou Pinke » « Sorte de flute, batim[en]t de charge fort plat de varangue et qui a le derriere long et elevé. »
409 PINGUE Entre les mots « est » et « un flibo », le mot « aussi » a été ajouté.
410 « Piston » « Partie de la pompe qui entre dans le tuiau ou le corps de la pompe et qui etant levé ou baissé, aspire ou pousse l’eau en l’air. C’est un gros bout cilindrique qui entre dans le corps de la pompe et qui est attaché a une barre de fer qui s’eleve et qui s’abaisse par le moien d’une manivelle appelée bringuebale qui fait agir la force mouvante. Piston et appareil signifient la meme chose. » Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 66).
411-412 PLAT-BORD En haut de la page 412, le texte suivant est ajouté : « les platbords se posent sur le bout des allonges de revers contre les lisses et sont assemblez a ioints perdus po[ur] tenir plus ferme on y fait des trous po[ur] des chevillots ou l’on amarre des manœuvres. Le platbord d’un V[aisse]au de 134 pi[eds], doit avoir 8 po[uces] de large et 4 po[uces] ½ d’epais. »
413 « Plate bande d’un canon » « Partie de la culasse d’un canon qui regne toute unie autour de la piece et sur laquelle on passe l’archet de fer ou platine de lumiere po[ur] fermer la lumiere qui est ordinairement au milieu. »
414 « Ploc » « Ploc est proprem[en]t du poil de vache ou de beuf et co[mm]e il fait la principale partie de la composition qu’on met entre le doublage et le francbord on confond ces 2 termes, et on donne le nom de Ploc au Couroi. »
414 « Ploquer » « Mettre du poil de vache entre le doublage et le bordage des V[aisseau]x po[ur] la naviga[ti]on entre les Tropiques, pour empecher les vers de penetrer le francbord, et aussi que le doublage et le bordage ne s’echaufent en se frotant l’un l’autre. »
417 « Poitrine de Gabord » « Poitrine de Gabord est le remplacement de bois retiré des acculemens et egorgemens des varangues et Genoüils. »
417 POLACRES Les mots « aux Masts d’Avant » de la définition du dictionnaire sont rayés et remplacés par le texte suivant « a la misenne et a l’artimon ». À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « et au beaupré. Ce batim[en]t porte couverte et va a voiles et a rames en facon de tartane portant un grand mat et son hunier. Il est touiour armé de 4 ou 6 canons et a touiour quelques pierriez. »
418 POMPES À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Il y a ordinairem[en]t 2 pompes dans les V[aisseau]x mediocres et 4 dans les plus grands. On les place entre le grand mat et le Cabestan, et s’il y en a plus de 2 dans le V[aisse]au on place les autres pres de l’artimon. »
418 « Pompes a roue et a chaine » « Les anglois s’en servent qui les place au milieu du V[aisse]au, elles iettent plus d’eau que les autres pompes et se maintiennent mieux mais elles embarassent beaucoup le fond de cale et font un bruit bien desagreable. Elles sont faites a peu pres co[mm]e une meule a emoudre etant 2 l’une aupres de l’autre, dont l’une descend et l’autre monte tour a tour. »
423 « Ponton » « Grand bateau plat. 3 ou 4 pieds de bord, garni de cabestans de vis et d’autre machines propres a carenner les V[aisseau]x les coucher netoyer le ponton, et mater. Ils ont ordinairem[en]t 60 pi[eds] de long, 16pi[eds] ½ de large et 6 pi[eds] ½ de creux. »
423 PORQUES À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Elles se mettent sur la carlingue et sont paralleles aux Varangues. »
424 « Porte bossoir » « Apuy sous le bossoir en forme d’arc boutant, ouvragé. Un V[aisse]au de 134 pi[eds] les a de 10 po[uces] d’epesseur et 1 pi[ed] de largeur. »
425 « Porte voix » « Instrum[en]t de fer blanc dont l’usage est de porter la voix fort loin. »
426 POTENCE de BRINGUEBALLE Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 67).
426 POULIE Quatre dessins de poulies sont placés à gauche et sous la définition (dessin 68).
428 POULIE-COUPÉE Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 69).
431 PRECINTES À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Elles sont posées les unes paralelles aux autres. Quelqu’uns mettent une distinction entre ces differens cordons ou ceintes. Ils appellent ceintes les 3 plus basses et carreaux ou lisses les plus elevées. La lisse de vibord est la derniere. »
431-432 PRELAT À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « qu’on met sur les endroits ouverts du V[aisse]au co[mm]e caillebotis. »
436 « La pyrtie » « La pyrtie est la manière de donner toutes sortes d’avis et de nouvelles par des feux. »
436 « Quaires » « Quaires sont des voiles qui servent pour aller doucement. G. »
436 « Quaiche ou Caiche, quesche » « Petit batim[en]t a un pont qui porte une corne qui est maté en fourche co[mm]e le yach ou le heu. »
440 « Querat » « Partie du bordage comprise depuis la quille iusqu’a la plus proche des preceintes. »
440 « Queste » « Saillie que fait l’etrave et l’etambord aux extremitez de la quille. »
440 QUECHE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Le tronc est la même chose. Ils different seulement en ce que le tronc a une voile quarrée et la quesche est mastée en fourche. »
440 « Quilboquet » « Petit outil de menuisier. » Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 70).
440 « Contrequille » « Contrequille est une piece de bois egale et opposée a la quille qui sert a tenir les varangues. »
442 « Rabot » « Outil de charp[enti]er po[ur] polir le bois. Rabot nommé galere dont les charp[enti]ers se servent po[ur] polir et dresser les grosses pièces de bois. » Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 71).
442 « Rabot replané » « Rabot replané pour ragreer sur la fin de l’ouvrage. » Un dessin est placé à gauche, au dessus de la définition (dessin 72).
442 « Rabougri. Bois rabougri » « Bois qui ne profitent pas bien qui ne sont pas de belle venue, qui sont etetez et qui ont le tronc court et noüeux. »
442 RACAGE Au dessus des mots « pommes de raques », le texte suivant est ajouté : « en forme de chapelet ».
À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « dont elle accole l’un et l’autre afin que le mouvem[en]t de cette vergue soit plus facile et qu’on puisse la f[air]e amener plus promptem[en]t. Co[mm]e on n’amene point la vergue de sivadiere elle n’a point de racage. »
443 « Racomoder » « On se sert de ce terme po[ur] les manœuvres, co[mm]e celuy de radouber pour le corps du V[aisse]au. »
445 « Rainure » « Terme de menuiserie qui signifie une ouverture ronde qui se fait en longueur dans l’epesseur du bois po[ur] y f[air]e des assemblages ou f[air]e passer des Coulisses. »
445 « Raisonner a la patache a la chaloupe » « Raisonner a la patache a la chaloupe, devant que d’entrer un port leur montrer les permissions. »
447 « Rambades » « Rambades sont 2 commandemens egalement hauts d’environ 4 pi[eds] ½ divisé par le coursier sur chacun desquels se peuvent placer 14 ou 15 ho[mmes] po[ur] combattre. G. »
449 « Raques de haubans » « Ce sont des raques qu’on met dans les grands haubans et dans les haubans de misenne, ou passent les cargues, les bras etc. »
450 « Ras a l’eau » « Batiment ras qui etant ponté est bas de bordage et dont la ligne de l’eau est proche du platbord. »
451 « rasteaux ou retelier a chevillots » « Petites traverses de bois qu’on met en quelques endroits et surtout dans les aubans d’artimon avec des chevillots po[ur] y amarrer de petites manœuvres. »
451 « Reale » « Principale galere d’un royaume independant mais non d’un feudataire. »
454 « Redens » « Entailles et dent des pieces qui dans l’assemblage entre les unes dans les autres. »
454 « Refait. Bois refait et remis a l’equerre » « C’est a dire un bois bien equarrie. »
457 « Remoulat » « Remoulat est celuy qui a charge des rames po[ur] les tenir en etat. G. »
458 REPOUSSOIR Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 73).
461 Maneuvres de REVERS À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Ce sont les ecoutes, les boulines et les bras de dessous le vent qu’on a largué et ne sont d’usage que lors que le V[aisse]au revire de bord que les autres deviennent manœuvres de revers a leur tour. »
462 RIBORD À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ou selon d’autres le second rang de planches, le Gabord etant le 1er. »
463 « Riflard » « Outil de charp[enti]er dont le fer est creux, il sert a degrossir la besoigne. » Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 74).
464 « Rissons » « Differens des ancres, en ce qu’ils ont 4 branches de fer G. »
465 « Rombailleries » « Rombailleries est la couverture des planches qui couvrent le dehors de la galere et qui sont attachées avec de grans clous de fer a travers des madiers et des estemenaires. G. »
465 « Rode de proüe et rode de poupe » « Rode de proüe et rode de poupe aux galeres est co[mm]e aux navires l’etrave et l’etambot. G. »
469-470 SABORD À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « La partie inférieure du Sabord se nomme seuillet, et quelqu’uns donnent aussi ce meme nom a la partie superieure.
Pour trouver la hauteur que les sabords doivent avoir il faut diviser en 3 parties l’espace d’entre les 2 ponts vis a vis le grand mast et poser le seuillet du bas en sorte que la partie superieure soit au niveau du haut de la 1ere de ces 3 parties et que la partie inferieure du seuillet du haut decende au niveau du bas de la plus haute de ces 3 parties et la partie du milieu sera le trou du sabord, auquel on donnera un quart plus de largeur que de hauteur. Po[ur] la distance entre chaque cela n’est point reglé, elle est ordinairement de 7 pieds. »
472 SAINTE BARBE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « La S[ain]te barbe d’un V[aisse]au de 134 pi[eds] doit avoir 29 pi[eds] de long. Son fronteau doit etre posé contre le derriere du mat d’artimon entre le 2 et 3 bau. »
472 SAIQUE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « 1 beaupré 1 petit artimon et 1 grand mat qui s’eleve avec son mat d’hune a une hauteur extraordinaire, soutenu par des galaubans et un etai qui vient tomber sur le beaupré de la pointe du mat d’hune. Il n’a ny misenne, ni peroquet ni aubans et sur sa voile pacfi porte une bonnette maillée. »
475 « Samoreux » « Batim[en]t plat et fort long naviguant sur le rhin et les eaux internes d’hollande ou ils apportent du bois : le mat est de 2 pieces et fort haut, il est tenu par des cordages a l’arrière et au coté. »
477 « La Saure » « La Saure est composée de petits cailloux ou gros gravier qui sert a faire enfoncer la galere et l’empecher a se rendre ialouse, c’est a dire qui ne branlent trop d’un coté ny d’autre et ne courent fortune de se renverser. G. »
478 « Sauuterelle » « Fausse equaire. » Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 75).
478 « Sauvegarde ou tirevieille » « Corde amarrée au bas du beaupré et montant a l’etai de misenne en decend po[ur] s’amarrer aux barres de la hune de beaupré. Elle sert aux matelots qui font quelque manœuvre de la sivadiére et du tourmentin po[ur] marcher en sureté sur le mat de beaupré. »
478 « Scoue » « Scoüe est l’extrémîté de la Varangue qui se courbe doucement pour s’anter avec le genoüil. »
480 « Senglons » « Senglons sont de grosses pieces de bois comme des cotes qui se mettent a l’intrade de proue et a l’aissade de poupe de coté et d’autre, de meme force et distance. »
480 SEP de DRISSE Après les mots « derriére les grands mats », le texte suivant est ajouté : « debout sur la carlingue d’ou elle s’eleve sur le pont. »
À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Il y en a 2 co[mm]e cy apres, chaqun est elevé au pié de son mat. »
480 « Sergent, crochet, david » « Barre de fer de 4 a 5 pi[ed] de long, 1 po[uce] ou 9 lignes d’epesseur en quarré aiant un crochet en bas et un autre qui monte et decend le long de la barre, on le nomme main. Il tient les pieces de bois lorsqu’on les veut coler ou cheviller ou f[air]e revenir la besogne, c’est a dire presser le bois l’un contre l’autre. » Un dessin est placé en haut de la page 481 (dessin 76).
481 SEP de DRISSE du GRAND MAST Un dessin est placé à droite de la définition (dessin 77).
482 SERRE-BAUQUIERES Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 78).
482 « Serrer les voiles » « V. ferler. »
482 SERRE-GOUTIERES Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 79).
482 « Seuie » « Petit batim[en]t flamand. »
482 « Serrer le file » « F[air]e approcher les V[aisseau]x qui sont en ligne. »
482-483 SEUILLETS de SABORS A gauche du mot vedette, le mot « Seüillets » a été ajouté.
À la suite de la définition du dictionnaire, page 483, le texte suivant est ajouté : « po[ur] empecher l’eau de pourrir les membres du V[aisse]au. Quelqu’uns appellent aussi Seüillets la traverse du haut qui apuie sur les 2 montans et dans laquelle entre la ferrure. »
Deux dessins sont placés en haut de la page 483 (dessin 80).
483 « Scie » « Lame de fer longue et etroite taillé d’un des cotez par de petites dents. Il y en de plusieurs especes celles a dents detournées de part et d’autre avec un torne a gauche sont pour le bois. »
483 « Siampan » « Petit batiment chinois fort leger. Ils ont une voile et 2 ou 4 rames. Ils peuvent porter 30 à 35 ho[mmes]. »
484 « Scoue » « Scoue c’est l’estremité de la varangue qui se courbe doucement po[ur] etre enté avec le genou. »
486 « Simaise » « Ornem[en]t de sculpture surtout po[ur] les corniches. Il decend en ondes et est presque de la figure d’une S. »
489 SONDER À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « po[ur] 1 ligne de 100 b[rasses] 1 plomb de 8 livres en beau tems, mais en gros temp il le faut fort gros et pesant. »
490 « Sottofrins » « Sottofrins sont pieces de bois qui couvrent croisent les courbatons, et ne servent qu’a les lier et les affermir. G. »
492 « Soun, Soen » « Nom qu’on donne aux plus grands et plus ordinaires batim[ent]s de la chine. »
493 « Sous argousin » « Sous argousin est l’aide de l’argousin. »
493 « Sous comite » « Sous comite est celuy qui fait aller le quartier de proüe qui est entre l’arbre de maître et le trinquet. G. »
495 « Susain » « Pont brisé ou une partie du tillac qui regne depuis la dunette iusqu’au grand mat a l’oposite du St aubinet. »
496 « Tabernacle » « Tabernacle est un lieu d’environ 4 pi[eds] ½ de long et elevé d’un degré au dessus du reste qui [est] la place ou le Cap[itai]ne fait le commandement. G. »
496 « Tabourin » « Tabourin autrem[en]t dite couverte de l’isoscelle de proüe est le lieu dessus lequel on charge l’artillerie et le ietent en mer les ancres ou ristons. A la pointe de ce tabourin est l’eperon qui s’avance hors le corps de la galere soutenu a coté par 2 pieces de bois appellées cuisses. G. »
496 TAINS Au dessus de l’entrée « TAINS » du dictionnaire le texte suivant est ajouté : « ou Tins » A gauche de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Le plus gros des tins doit etre a la 5e partie de la longueur du V[aisse]au a prendre de l’arriere. Le V[aisse]au balance dessus quand on le lance a l’eau. »
496 « Tailllemer » « Taillemer est une piece de bois a l’extremité de la proue au dessous ioignant l’eperon. Il s’appelle taillemer parce qu’il fend la mer. »
497 « Talon de rode » « Talon de rode est le pied de la rode de proüe ou de poupe qui s’enchasse a la Carenne. G. »
497 « Tallar » « Tallar est l’espace qui est depuis le coursier iusqu’a l’apostis ou se mettent les escaumes, et sur l’apostis se posent les rames. G. »
498 TACQUETS Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 81).
499 TAQUETS à GUEULE Un dessin est placé à droite de la définition (dessin 82).
499 TACQUETS à CORNES À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « au g[rand] mat, 18 po[uces] entre les 2 cornes, 6 po[uces] de large, 2 po[uces] d’epais, 7 po[uces] de long, 1 pi[ed] de long par le bas. Les cornes 2 po[uces] ½ de large, 1 po[uce] ½ d’epais. A proportion po[ur] le mat de misenne. Il y a 4 taquets a corne dans les fargues 1 pi[ed] de large par le haut 9 po[uces] par le bas et 3 po[uces] d’epais. »
499 « Tacquets de vergues » « Il y a 2 taquets de 11 po[uces] a chaque vergue. »
501 « Taquet de mat de chaloupe » « Taquet a dent qui est vers le bas du mat ou l’on amarre la voile. »
501 « Tariere » « Outil de fer dont les Perceurs se servent po[ur] f[air]e des trous. » Un dessin est placé à droite de la définition (dessin 83).
503 « Tenon » « Le bout d’une piece de bois qui entre dans une mortaise. » Un dessin est placé au bas de la page (dessin 84).
503 « Tenon a mordans, renfors ou mors d’ane » Un dessin est placé au bas de la page (dessin 84).
503 « Tenon a tournice ou a oulices » « Tenon a tournice ou a oulices coupé tout quarrem[en]t et en about, aupres des paremens de bois quand l’ouvrage est fait. » Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 85).
504 « Tente de cottonine » « Tente de cottonine, elle prend son nom de la matiere dont elle est composée laquelle est faite de coton, elle sert pour éviter l’ardeur du soleil ou du serein. G. »»
504 « Tente d’herbage » « Tente d’herbage, elle est faite d’un gros drap couleur de bure pour defendre de la pluye, du froid ou autres iniures de l’air. G. »
508 « Tialque, Tiarclk « Batim[en]t qui a une petite fourche et un grand baleston. Il est ponté avec des courcives autour du pont mais le pont est des plus bas ou il y ait des courcives. Il y a 2 petits blocs au bordage vers l’avant po[ur] y lancer des manœuvres et 3 ou 4 defences ou bois ronds long de 2 pi[eds] qui pendent a des cordes aux 2 cotez de l’avant. »
511 TOILE de NOYALLE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Il y en a de 5 sortes. Elles doivent etre faites de cœur de chanvre, le fil bien lescivé. Bien batues, renforcées, unies aiant du corps sans gomme et les lizieres bien faites. »
511 « Tomber la galere » « Tomber la galere c’est a dire quand la galere ne va pas droit et qu’elle panche d’un coté a cause de sa vieillesse. G. »
518 « Traversain du chateau d’avant » « Traversain du chateau d’avant ou il y a des bitons po[ur] lancer des manœuvres. Dans un V[aisse]au de 134 pi[eds], 8 po[uces] d’epais, 9 de large, elevé de 8 po[uces] au dessus du gaillard. Afermi a chaque bout par 1 courbaton dont la branche contre le bord du V[aisse]au 3 pi[eds], et celle contre le traversin 2 pi[eds] ½ de long, 8 po[uces] de large, 3 po[uces] d’epais. Les taquets 10 po[uces] de long, 7 po[uces] de large et 3 po[uces] d’epais. » Un dessin est placé en haut de la page 519 (dessin 86).
519 « Trelingage » « V. marticles.
Le trelingage du perroquet de beaupré se va terminer sur l’etai de misenne et le trelingage du perroquet de fougue sur les grands aubans. »
519 TREMUE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ou bien retranchem[en]t de planches devant les ecoutilles des buches et des flibots po[ur] empecher les coups de mer d’entrer dans le fond de cale. »
521 « Tringler » « Marque une ligne droite avec un cordeau frotté de blanc. »
521 « Trinquenin » « Trinquenin est le bordage exterieur le plus elevé du corps de la galere. G. »
521 « Trinquet » « Trinquet est le 2e mat de la Galere. G. »
521 « Trousser » « Trousser c’est a dire se courber en dedans et s’esrener. G. »
521 « Trusquin » « Outil de menuisier qui servent a mettre les pieces d’epesseur, il y a trusquin d’assemblage et trusquin a longue pointe. » Un dessin est placé à droite et au dessus de la définition (dessin 87).
521 « Trosse de racage » « Palanquin fait de 2 poulies, 1 double et 1 simple. »
522-523 « Vaisseau » « Il y a des V[aisseau]x de haut bord et de bas bord. Les V[aisseau]x de hauts bords sont le galion, pataches, nommez par les anglois ramberges, flutes, flutbots, pinaces, fregates, barques longues, pontons, brulots, heuts, gabarres, caravelles, Caramoussats en turquie.
V[aisseau]x de bas bord sont la galeasse, la galere, la galiote, le brigantin, fregate, fregaton, felouque, polaque, hyac, caics, fuste, ourque, chatte, canot, rat, alliege, chaloupe, tartane, barque, barquatte, barquerole, gribanne, quesche, tronc, polacres, pescadoux. »
531 VARANGUE Au dessus des mots « Une Varangue » dans la définition du dictionnaire, les mots suivants ont été ajoutés : « ou madier » À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Sont chevrons de bois antez et rangez par intervalles de travert et a angles droits entre la quille et la carlingue, de meme que les cotes de l’epine du dos, lesquelles selon qu’elles sont longues ou courtes, font que le V[aisse]au a beaucoup ou peu de plat. »
532 VARANGUES ACULÉES Un dessin est placé à gauche de la définition (dessin 88).
532 VARANGUES PLATTES Un dessin est placé en bas de la page, sous la définition (dessin 89).
534 « Varlope » « Outil en manière de rabot qui sert a rendre a rendre (sic) le bois uny. Il y a g[rande] varlope, p[etite] varlope, ½ varlope et varlope anglée ou a onglet qui est sans poignée et dont le fer est plus etroit que celuy des autres. » Deux dessins sont placés en haut de la page. (dessin 90)
534 VEGRES Au dessus du mot vedette « VEGRES », le texte suivant a été ajouté : « ou Vaigres »
À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « et qui forment le serrage, ce qui les fait aussi appeler Serres. »
546 « Verboquet » « Contrelien ou cordeau que les charp[entie]rs attachent a l’un des bouts d’une piece de bois qu’ils veulent monter et au cable qui la porte a 2 toises ou environ du halement po[ur] la tenir plus en equilibre et empecher qu’elle ne touche a quelque saillie ou echafaut ou qu’elle ne tourne pendant qu’on la monte. »
547 VERGUE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « G[rande] vergue. 2 fois la largeur avec 1 fois le creux du V[aisse]au. Vergue de misenne 1/7 partie moins de longueur que la G[rande] vergue son mat etant moins puissant. Vergue de beaupré ¼ moins que la longueur du beaupré. »
547 VERGUE de FOUGUE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Elle est frapé aux barres d’hune avec une estrope. Elle n’a ni drisse ny itague. »
547-548 VERGUES d’ARTIMON À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « V[ergue] de G[rand] hunier ½ de la longueur de la grande vergue. V[ergue] de p[etit] hunier sa longueur a peine de la ½ de la v[ergue] de misenne. Les V[ergues] des peroquets proportionnée a celles qui sont dessous, mais celle du peroquet de beaupré doit etre plus longue que les autres. Vergue en boutehors ou balestron. Le bout est apuié au pié du mat dans les semaques et autres batim[ens] hollandois et prend la voile en travers iusqu’au point d’en haut qui est paralelle a celuy qui est amarré au haut du mat et souvent meme plus elevé. Tout le tour de la vergue hormis le coté qui est amaré au mat n’etant soutenu que par les ralingues. » »
548 VIBORD À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Vibord est la derniere lisse ou ceinture de bois qui se met sur l’extremité des alonges. »
551 VIREVAU À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Les 2 bouts du virevau sont apuiez sur des coittes qui sont 2 pieces de bois epoisses ou billots frapez sur le pont ou de gros madiers qui se ioignent. »
564 « Watregans ou oüatregans » « Mot flamand venu en usage en France. Fossé plein d’eau separant des heritages. Il y en a d’assez grands a porter des petits bateaux po[ur] traverser d’un village a un autre. »
564 « Yeux de beuf » « Poulies qui sont vers les racages contre le milieu d’une vergue et qui servent a manœuvrer l’itague. Il y a un œil de beuf au milieu de la vergue de sivadiere quoy qu’il n’y ait poinct de racage parce que cette vergue ne s’amene point mais dans un combat on la met le long du mat lorsqu’on veut aborder quelque navire. Il y en a aussi 6 aux pates de bouline, 3 po[ur] chaque bouline. »
564 « P[avillon] de l’empire » « Il est d’or chargé de l’aigle imperial a 2 tetes de sable, diademé, langué, becqué et membré de gueule tenant en sa serre d’interne epée nue et en sa gauche un sceptre ; ou selon d’autres en sa serre droite une epée nue et un sceptre et un monde en sa gauche. »
564 « Sleeswich hostein » « De gueules, chargé des armes d’holstein. »
564 « Wismar » « 6 lez rouges et blancs, la 1ere du haut rouge. »
564 « Konisberg » « 6 lez noires et blanches, la 1ere du haut noire. »
564 « Riga » « Bleu traversé d’une croix d’or chargé au milieu d’un ecusson de gueules aux 2 clefs d’argent adossées et passées en sautoir. »
564 « Revel » « 6 lez bleues et blanches, la 1ere du haut bleue. »
Non paginé « P[avillon] des etats g[e]n[er]aux des provinces unies » « De gueules chargé d’un lion d’or qui tient en la pates droite 1 sabre d’argent et en la gauche un faisceau de 7 fleches d’or dont les pointes et les pennes sont d’azur, ce sont les armes de l’etat. »
Non paginé « P[avillon] d’hollande » « De 3 bandes, 1ere orange, 2e blanche, 3e azur. On le nomme aussi pavillon du prince. Pavillon du prince double est de 6 bandes, 2 de chaque couleur. Le triple de 9 bandes, de 3 de chaque couleur.
Non paginé « P[avillon] de beaupré des etats g[e]n[er]aux » « Tranché et taillé d’orange et d’azur et coupé d’une croix d’argent avec un ecusson en cœur de gueules au meme lion d’or cy dessus blasonné. »
Non paginé « Pavillon de beaupré du prince ou d’hollande » « Il est co[mm]e celuy des etats g[e]n[er]aux hormis qu’il n’y a point d’ecusson. Il y en a encore un autre qui est gironné d’une autre maniere, d’argent, de gueules et d’azur. Il y en a encore un autre qu’on appelle simple qui est gironné d’argent par le milieu de gueules dans les 2 pointes du haut et d’azur dans les 2 pointes du bas. »
Non paginé « Autre pavillon des provinces unies » « Il est chargé de 3 lettres P qui signifie pugno pro patria. Lorsque le comte de la Mark vint devant la Brille avec ses V[aisseau]x, il portoit 10 d[eniers] dans son pavillon po[ur] marquer qu’il venoit s’opposer a la levée du 10e d[enier] que le duc d’albe vouloit exiger. »
Non paginé « Amsterdam » « De 3 bandes 1ere gueules, 2e blanche, 3e noire. Sur la 2e les armes d’amsterdam de gueules a un pal de sable chargé de 3 sautoirs d’argent aiant po[ur] cimier une couronne imperialle et po[ur] supports 2 lions de sable. »
Non paginé « Hoorn en nord hollande » « 3 bandes, 2 rouges et 1 blanche au milieu sur laquelle est une corne de gueule garnie de cercles d’or et pendante a un cordon de gueules. »
Non paginé « Isles de Schelling et du Vlie » « 10 bandes, a commencer par la plus haute rouge, blanche, bleue, rouge, bleue, iaune, verte, rouge, blanche et bleue. »
Non paginé « Zelande » « 3 bandes. 3 bandes (sic.). 1ere orangée, 2e blanche, 3e bleue. Sur la 2e les armes de Zelande qui sont coupé d’or en chef au ½ lion de gueule ou au lion de gueule sortant de 3 ondes ou trangles ondées d’azur en champ d’argent en pointe. »
Non paginé « Middelbourg capitale de Zelande » « 3 bandes, 1ere rouge, 2e blanche, 3e iaune. Son beaupré rouge a une tour crenelée d’or. »
Non paginé « Beaupré de Flessingue dans la meme province » « Gueules a une urne d’argent couronnée de meme. »
Non paginé « Beaupré de Terveer dans la meme province » « Rouge, chargé d’un ecusson de sable a la face d’argent. »
Non paginé « Embden en oostfrise » « 3 bandes, 1ere d’or, 2e rouge, 3e azur. »
Non paginé « Norden aussi en oostfrise » « Bleu chargé de 3 etoilles d’or. »
Non paginé « Rostoc » « 3 bandes, 1ere bleue, 2e blanche, 3e rouge. »
Non paginé « Stetin » « My parti. Le haut est d’argent chargé d’une billette de gueule et le bas est d’argent de gueule chargé d’une billette d’argent
Page de titre « Des pavilllons et enseignes que chaque nation porte a la mer » « Pologne » « Gueule chargé d’un bras qui sort d’un nuage d’azur tenant au poing une epée d’argent a poignée de sable, vêtu iusqu’au coude de toile blanche avec une manchette d’or. »
Page de titre « Des pavilllons et enseignes que chaque nation porte a la mer » « Moscovie » « 3 bandes, la 1ere blanche, 2e bleue, 3e rouge. Celle du milieu chargée d’un aigle a 2 tetes eploié d’or couronné d’une couronne imperialle, chargé en cœur d’un ecusson d’or a un St George d’argent sans dragon. 2e est de 3 bandes de memes couleurs, traversé d’une croix en sautoir azur. 3e ecartelé d’une croix d’azur au 1er quartier et au 4e d’argent au 2e et 3e de gueules. »
565 « Dunkerque » « 6 bandes, melées de bleue et de blanc. »
565 « Calais » « Bleu a une croix d’argent coupée. »
565 « Pavillon royal de France » « Blanc, semé de fleur de lis d’or et chargé d’un ecusson des armes de France entouré des colliers des ordres de St Michel et du St esprit et suporté par 2 anges volans. »
565 « Marchands françois » « Les marchands francois peuvent porter bleu avec une croix blanche traversante et les armes du roy sur le tout ou tel autre distinction qu’ils voudront pourveu qu’il ne soit pas blanc. Ce qui a changé presentem[ent]. »
566 L’ANGLETERRE Après le mot « Irlande », le texte suivant est ajouté : « l’ordre de la iarretiere au tour ». Les mots « ou d’Union » sont barrés.
567 « Pavillon d’angleterre nommé de l’union » « De gueules avec les poroles ecrites en anglois. po[ur] la religion protestante et po[ur] la liberté de l’angleterre. »
567 « Irlande » « Blanc chargé d’une croix de St andré de gueules. »
567 « Ecosse » « Azur au franc quartier d’argent chargé d’une croix de gueules. Autre d’Ecosse rouge au franc quartier d’azur chargé d’une croix de St andré en sautoir d’argent. »
567 « Ostende » « Mi party, rouge sur le haut et iaune par le bas. »
567 « Marchand espagnol » « 3 lez, 1er rouge, 2e blanc et 3e bleue. »
567 « Autre de Bourgogne » « D’azur chargé d’une croix en bastonnade de gueule. »
567 « Autre de Flandre » « Il est de 3 bandes, 1 rouge au haut, blanche au milieu et la 3e d’or. Celle du milieu chargé d’une croix de bourgogne de pourpre. »
567 « Beaupré de Flandre » « D’or chargé d’un lion de sable enfermé dans une orle de sable posée en ecusson cantonnée de 8 fleurs de lis de sable, 3 au haut et 5 autour et surmonté d’une couronne de sable avec 3 fleurs de lis aussi de sable pour fleurons. »
568 « Pavilllons que les poruguais arborent allant aux indes » « Il y en a 3. Le 1er est d’argent chargé d’une sphere celeste d’or surmonté d’un monde d’azur avec un horison d’or et une croix de pourpre au dessus. Le 2e d’argent chargé d’une sphere celeste de pourpre avec 2 croix de gueules au coté et une de meme au dessus, placée sur une sphere du monde d’azur avec un horison d’or et au milieu de la sphere celeste est une autre sphere du monde sur un pilier d’or. Le 3e d’argent chargé des armes du royaume vers le baton, d’une sphere celeste de pourpre au milieu surmontée d’une sphere du monde d’azur avec un horizon d’or et une croix de gueules par dessus soutenue par 1 pilier d’or et aiant 2 boules d’argent et a l’autre bout il y a a coté de la sphere un moine vetu de noir qui tient une croix de gueules en sa main droite et un chapelet en sa gauche. »
568 « Port a Port » « 11 bandes, 6 vertes et 5 blanches. »
568 « March[ands] portugais » « Ecartelé d’une croix de sable bandé de 8 bandes a chaque quartier, gueules azur et argent. Le 1er ou franc quartier chargé d’une croix d’argent. »
568 « Bergen en Norvege » « De gueule traversé d’une croix d’argent chargé en cœur d’un ecusson d’argent a un lion de gueule tenant en sa patte droite une epée d’azur avec une poignée de sable et entouré de 2 branches d’arbres avec leurs feuilles de sinople en couronne. »
569 « Autre de Venise » « De meme que le precedent tenant le livre ouvert ecrit pax tibi marce evangelista meus de la patte gauche et de la droite une epée d’azur a la poignée de sable le lion passant sur une bande d’azur. D’autres mettent une croix d’or au lieu de l’epée. D’autres portent le pavillon blanc chargé du meme lion. »
570 MALTE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ou d’argent chargé d’une croix de malthe de gueule pattée a 8 pointes. »
570 « Autre pavillon de savoie » « Blanc chargé d’une image de N[otre] dame. »
570 LE BRANDEBOURG À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ou blanc chargé d’un aigle de gueules tenant en sa serre droite une epée d’azur a poignée de sable et en sa serre gauche un sceptre d’or. Ou a 7 bandes 4 blanches et 3 noir chargé d’un ecusson d’argent a 1 aigle de gueules. »
571 HAMBOURG À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ou gueule a 1 grosse tour d’argent, sommée de 3 donjons de meme. »
571 DANZIC Au dessus du mot « DANZIC », le texte suivant est ajouté : « en Prusse »
571 « Elbink aussi en Prusse » « Mi parti, bande d’en haut blanche chargé d’une croix de gueule et la bande d’en bas de gueule a une croix d’argent. »
572 LUBECK La définition du dictionnaire est rayé et le texte suivant et ajouté à gauche de la définition : « n’est point au dictionnaire de meme. » À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ½ parti de bandes. la plus haute d’argent, la 2e de gueules. »
572 « Toscane » « D’argent, chargé d’un ecusson des armes du grand duc. Autre de Toscane. Blanc, chargé d’une croix de St Etienne de gueules a la bordure d’or et de meme figure que celle de malthe. »
572 « Autre de Livourne » « Blanc chargé d’une croix de gueule dont les bouts se terminent en ½ lune et a chacun desquels il y a une boule. »
572 BREME La définition du dictionnaire est rayé et le texte suivant et ajouté à gauche de la définition : « n’est point au dictionnaire de meme. »
572 « Bremen en basse Saxe » 9 bandes, 5 de gueules et 4 d’argent, chargé proche du baton d’un pal echiqueté d’argent et de gueules. »
572 RAGUSE A droite du mot « RAGUSE », le texte suivant est ajouté : « en dalmatie. »
573 CURLANDE À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « ou mi parti, la bande du haut rouge et celle du bas argent. »
573 STRALZUND Sous le mot « STRALZUND », le texte suivant est ajouté : « en Pomeranie. »
573 LE TURC À la suite de la définition du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Il ne se peut porter que par le grand Seigneur ou par commission. Selon le Sr Aubin il est vert. »
Page de gauche en face des figures 3 et 4 « Calais » Un dessin représentant le pavillon de « Calais » est placé sur la page de gauche, face aux figures 3 et 4 du dictionnaire (dessin 91)
Page de gauche en face des figures 3 et 4 « marchands espagnols » Un dessin représentant le pavillon des « marchands espagnols » est placé sur la page de gauche, face aux figures 3 et 4 du dictionnaire (dessin 92)
Page de gauche en face des figures 3 et 4 « marchands portugais » Un dessin représentant le pavillon des « marchands portugais » est placé sur la page de gauche, face aux figures 3 et 4 du dictionnaire (dessin 93)
Figure 5 AUTRE MARCHANDS FRANÇOIS Sous la légende « Autre Marchands François » du dictionnaire, le texte suivant a été ajouté : « ou Dunkerque »
Page de gauche en face des figures 5 et 6 « pavillon d’Angleterre d’union » Un dessin représentant le « pavillon d’Angleterre d’union » est placé sur la page de gauche, face aux figures 5 et 6 du dictionnaire (dessin 94)
Page de gauche en face des figures 5 et 6 « Ecosse » Deux dessins représentant les pavillons d’Ecosse sont placés sur la page de gauche, face aux figures 5 et 6 du dictionnaire (dessin 95)
Page de gauche en face des figures 7 et 8 « Irlande » Un dessin représentant le pavillon d’Irlande est placé sur la page de gauche, face aux figures 7 et 8 du dictionnaire (dessin 96)
Page de gauche en face des figures 7 et 8 « autre Iac de beaupré d’Angleterre » Un dessin représentant un pavillon nommé « autre Iac de beaupré d’Angleterre » est placé sur la page de gauche, face aux figures 7 et 8 du dictionnaire (dessin 97)
Page de gauche en face des figures 9 et 10 « Ostende » Un dessin représentant le pavillon d’« Ostende » est placé sur la page de gauche, face aux figures 9 et 10 du dictionnaire (dessin 98)
Page de gauche en face des figures 9 et 10 « Flandres » Un dessin représentant le pavillon des « Flandres » est placé sur la page de gauche, face aux figures 9 et 10 du dictionnaire (dessin 99)
Page de gauche en face des figures 9 et 10 « beaupré de Flandre » Un dessin représentant un pavillon de « beaupré de Flandre » est placé sur la page de gauche face aux figures 9 et 10 du dictionnaire (dessin 100)
Page de gauche en face des figures 11 et 12 « portugais allant aux Indes » Un dessin représentant un pavillon « portugais allant aux Indes » est placé sur la page de gauche face aux figures 11 et 12 du dictionnaire (dessin 101)
Page de gauche en face des figures 11 et 12 « portugais allant aux Indes » Deux autres dessins représentant les pavillons « portugais allant aux Indes » et légendés « les memes » sont placés sur la page de gauche face aux figures 11 et 12 du dictionnaire (dessin 102)
Page de gauche en face des figures 11 et 12 « Port a Port » Un dessin représentant un pavillon « Port a Port » est placé sur la page de gauche face aux figures 11 et 12 du dictionnaire (dessin 103)
Page de gauche en face des figures 13 et 14 « Berg[en] » Un dessin représentant le pavillon de « Berg[en] » est placé sur la page de gauche face aux figures 13 et 14 du dictionnaire (dessin 104)
Page de gauche en face des figures 13 et 14 « Wismar » Un dessin représentant le pavillon de « Wismar » est placé sur la page de gauche face aux figures 13 et 14 du dictionnaire (dessin 105)
Page de gauche en face des figures 13 et 14 « Rostoc » Un dessin représentant le pavillon de « Rostoc » est placé sur la page de gauche face aux figures 13 et 14 du dictionnaire (dessin 106)
Page de gauche en face des figures 13 et 14 « Stetin » Un dessin représentant le pavillon de « Stetin » est placé sur la page de gauche face aux figures 13 et 14 du dictionnaire (dessin 107)
Page de gauche en face des figures 13 et 14 « Riga » Un dessin représentant le pavillon de « Riga » est placé sur la page de gauche face aux figures 13 et 14 du dictionnaire (dessin 108)
Page de gauche en face des figures 13 et 14 « Reval » Un dessin représentant le pavillon de « Reval » est placé sur la page de gauche face aux figures 13 et 14 du dictionnaire (dessin 109)
Page de gauche en face des figures 13 et 14 « Pologne » Un dessin représentant le pavillon de « Pologne » est placé sur la page de gauche face aux figures 13 et 14 du dictionnaire (dessin 110)
Page de gauche en face des figures 13 et 14 « Moscovie » Trois dessins représentant les pavillons de « Moscovie » sont placés sur la page de gauche face aux figures 13 et 14 du dictionnaire (dessins 111 et 112)
Page de droite, figures 13 et 14 « Dann[emark] » Deux dessins représentant les pavillons de « Dann[emark] » sont placés au dessus de la figure 13 (dessin 113).
Page de droite, figures 13 et 14 « Suede » Un dessin représentant le pavillon de « Suede » est placé à droite de la figure 14 (dessin 114).
Page de gauche en face des figures 15 et 16 « etats g[e]n[er]aux des provinces unies » Un dessin représentant le pavillon des « etats g[e]n[er]aux des provinces unies » est placé sur la page de gauche face aux figures 15 et 16 du dictionnaire (dessin 115)
Page de gauche en face des figures 15 et 16 « Amsterdam » Un dessin représentant le pavillon d’« Amsterdam » est placé sur la page de gauche face aux figures 15 et 16 du dictionnaire (dessin 116)
Page de gauche en face des figures 15 et 16 « beaupré des etats generaux » Un dessin représentant le pavillon de « beaupré des etats generaux » est placé sur la page de gauche face aux figures 15 et 16 du dictionnaire (dessin 117)
Page de gauche en face des figures 15 et 16 « Hoorn » Un dessin représentant le pavillon de « Hoorn » est placé sur la page de gauche face aux figures 15 et 16 du dictionnaire (dessin 118)
Page de gauche en face des figures 15 et 16 « Schelling et Ulil[and] » Un dessin représentant le pavillon de « Schelling et Ulil[and] » est placé sur la page de gauche face aux figures 15 et 16 du dictionnaire (dessin 119)
Page de gauche en face des figures 15 et 16 « Zelande » Un dessin représentant le pavillon de « Zelande » est placé sur la page de gauche face aux figures 15 et 16 du dictionnaire (dessin 120)
Page de gauche en face des figures 15 et 16 « Middelbourg » Un dessin représentant le pavillon de « Middelbourg » est placé sur la page de gauche face aux figures 15 et 16 du dictionnaire (dessin 121)
Page de gauche en face des figures 15 et 16 « Embden » Un dessin représentant le pavillon d’« Embden » est placé sur la page de gauche face aux figures 15 et 16 du dictionnaire (dessin 122)
Page de gauche en face des figures 15 et 16 « Norden » Un dessin représentant le pavillon de « Norden » est placé sur la page de gauche face aux figures 15 et 16 du dictionnaire (dessin 123)
Page de gauche en face des figures 15 et 16 « Sleeswiche Holstein » Un dessin représentant le pavillon de « Sleeswiche Holstein » est placé sur la page de gauche face aux figures 15 et 16 du dictionnaire (dessin 124)
Page de droite, figures 15 et 16 HOLANDOIS Sous la figure 15 du dictionnaire, le texte suivant est ajouté : « Pavillon d’Hollande ou pavillon du Prince. »
Page de droite, figures 15 et 16 « Beaupré d’hollande ou de Prince » Un dessin représentant le pavillon de « Beaupré d’hollande ou de Prince » est placé à droite de la figure 15. (dessin 125)
Page de gauche en face des figures 19 et 20 « Malthe » Un dessin représentant le pavillon de « Malthe » est placé sur la page de gauche face aux figures 19 et 20 du dictionnaire (dessin 126)
Page de gauche en face des figures 19 et 20 « Sicile » Sous le dessin représentant le pavillon de Sicile, le texte suivant est ajouté : « Sicile blanc chargé d’un aigle de sable. » Un dessin représentant le pavillon de « Sicile » est placé sur la page de gauche face aux figures 19 et 20 du dictionnaire (dessin 127)
Page de gauche en face des figures 21 et 22 « Brandebourg » Deux dessins représentant les pavillons de « Brandebourg » sont placés sur la page de gauche face aux figures 21 et 22 du dictionnaire (dessin 128)
Page de droite, figures 21 et 22 « Hambourg » Un dessin représentant le pavillon de « Hambourg » est placé à gauche de la figure 22 (dessin 129).
Page de gauche en face des figures 23 et 24 « Konisberg » Un dessin représentant le pavillon de « Konisberg » est placé sur la page de gauche face aux figures 23 et 24 du dictionnaire (dessin 130)
Page de gauche en face des figures 23 et 24 « Elbink » Un dessin représentant le pavillon de « Elbink » sont placés sur la page de gauche face aux figures 23 et 24 du dictionnaire (dessin 131)
Page de droite, figures 25 et 26 « Lubec » Un dessin représentant le pavillon de « Lubec » est placé à droite de la figure 26 (dessin 132)
Page de gauche en face des figures 27 et 28 « Toscane » Un dessin représentant le pavillon de « Toscane » est placé sur la page de gauche face aux figures 27 et 28 du dictionnaire (dessin 133)
Page de gauche en face des figures 27 et 28 « Livourne » Un dessins représentant le pavillon de « Livourne » est placé sur la page de gauche face aux figures 27 et 28 du dictionnaire (dessin 134)
Page de droite, figures 27 et 28 « Bremen » Un dessin représentant le pavillon de « Bremen » est placé à droite de la figure 28 (dessin 135)
Page de droite, figures 31 et 32 « Courlande » Un dessin représentant la pavillon de « Courlande » est placé à droite de la figure 31 (dessin 136)
Page de gauche en face des figures 33 et 34 « Turc » Deux dessins représentant deux pavillons « Turc » sont placés sur la page de gauche face aux figures 33 et 34 du dictionnaire (dessin 137)
Page de gauche en face des figures 33 et 34 « P[avillon] turc » Sous les dessins représentant les pavillons turcs, le texte suivant est ajouté : « P[avillon] turc. D’azur chargé de 3 croissans d’argent, les pointes en dehors. Autre p[avillon] turc. de gueules aux 3 memes croissans. Il y a divers pavillons de turquie qui sont differement distinguez mais tous par ces 3 couleurs, la rouge, la blanche, la verte et ils sont chargez de diverses lettres noires. Galere turque. De gueule et se termine en pointe. » Un dessin représentant un pavillon des « Galeres turques » est placé sur la page de gauche face aux figures 33 et 34 du dictionnaire (dessin 138)
Au verso de la page des figures 33 et 34 « Alger » Sous le dessin représentant le pavillon d’« Alger », le texte suivant est ajouté : « Alger. Il est hexagone, rouge, avec un marmot ou une tete de turc coeffée de son turban » Un dessin représentant le pavillon d’« Alger » est placé au revers de la page des figures 33 et 34 (dessin 139).
Au verso de la page des figures 33 et 34 « Emp[ereur] des Tartares et de la Chine » Un dessin représentant le pavillon de l’« Emp[ereur] des Tartares et de la Chine » est placé au revers de la page des figures 33 et 34 (dessin 140).
Au verso de la page des figures 33 et 34 « Chine » Sous le dessin représentant représentant le pavillon de la « Chine », l texte suivant est ajouté : « L’emp[ereur] de la Chine entretient plusieurs flotes po[ur] assurer le comerce dont le pavillon est chargé de ses armes savoir d’un dragon a 8 griffes a chaque patte. Ces pavillons sont tellement respectez que tous les V[aisseau]x qui se trouvent devant eux se retirent. » Un dessin représentant le pavillon de la « Chine » est placé au revers de la page des figures 33 et 34 (dessin 141).
Au verso de la page des figures 33 et 34 « Jonque de Nanquin » Un dessin représentant le pavillon de « Jonque de Nanquin » est placé au revers de la page des figures 33 et 34 (dessin 142).