La structure de l’œuvre

Le texte latin et ses notes

La traduction française et ses notes

Les fac-similés numériques

Les options d’affichage

Les marqueurs ou symboles utilisés dans les restitutions

Mode d’emploi

La structure de l’œuvre

Cette édition en ligne reprend la structure de l’ouvrage établie pour la publication sous forme imprimée : elle reprend l’organisation en chapitres établie par Ernesto Pontieri d’après les manuscrits et les sommaires (voir rubrique Conventions d’édition) et ajoute une segmentation interne à chaque chapitre pour faciliter la référenciation. Par soucis de lisibilité, les titres figurant dans les sommaires ont été rappelés en tête de chaque chapitre, mais dépourvus des notes critiques.

Les renvois internes au texte de Malaterra présentent successivement le numéro du livre en chiffres romains, le numéro du chapitre et le numéro du segment en chiffres arabes. Pour le texte des livres III et IV, nous précisons, après le numéro du livre et du chapitre, la pagination et la linéation de l’édition d’Ernesto Pontieri ; nous en avons modifié la ponctuation et le texte a été révisé, d’après le manuscrit C.

Le texte latin et ses notes

Pour les choix concernant la présentation du texte latin (choix orthographiques, utilisation des chevrons < > ou des crochets [ ], etc.), voir le paragraphe « Normalisation » dans la rubrique Conventions d’édition.

Le texte latin de base (ou texte édité, voir infra « Les options d’affichage ») est accompagné de trois types de notes :

La traduction française et ses notes

La traduction française suit exactement l’organisation du texte latin. Pour faciliter une lecture synoptique, le passage de la souris sur le texte permet de mettre en surbrillance un fragment de citation dans le texte latin et son correspondant dans la traduction.

Les chevrons < > ont été utilisés soit, comme en latin, pour encadrer la traduction d’un mot latin suppléé, soit pour signaler un ajout nécessaire à la clarté de la traduction.

La traduction est assortie de notes qui visent à éclaircir le contexte historique, à préciser les dates des événements, à proposer l’identification des anthroponymes et des toponymes, ou encore à donner des informations complémentaires sur tout ce qui peut susciter des interrogations à la lecture, que ce soit sur la description d’une ville ou la mise en place d’un siège, les choix d’écriture dans le récit d’une bataille, une information sur une coutume ou encore sur le sens d’un terme précis – en particulier médiéval –, etc. Dans les notes historiques, on renvoie pour comparaison aux autres sources historiographiques qui rapportent les mêmes faits, surtout les contemporains Aimé du Mont-Cassin – parfois aussi Léon d’Ostie – et Guillaume de Pouille. Pour les premiers chapitres, qui traitent de la conquête de la Normandie par Rollon, on compare notamment avec le récit de Dudon de Saint-Quentin ; pour l’histoire des premiers établissements des Normands en Pouille, on met en regard le témoignage de Lupus Protospatarius, des Annales de Bari et des sources grecques, notamment Skylitzès et sa continuation ; d’autres sources sont citées ponctuellement, comme les Vitae de Léon IX pour la bataille de Civitate ; pour le début de la conquête de la Sicile, on a consulté des sources arabes – notamment l’œuvre d’Ibn al-Aṯīr –, ou encore les Annales Pisani pour l’expédition des Pisans contre Palerme (II, 34). Quand l’Anonyme du Vatican offre un autre regard ou ajoute un détail sur les faits dont Malaterra et lui sont les seuls témoins, nous le mentionnons chaque fois que cela nous semble utile1Voir notamment dans le livre I, les chapitres 4, 7-11, 13-14, 23 et, dans le livre II, les chapitres 18, 2 à 33 ; 35 ; 46..

Les fac-similés numériques

Le lecteur peut avoir accès aux images numérisées des témoins utilisés pour l’établissement du texte (sauf le ms B). Il peut y accéder à partir des mosaïques disponibles dans la rubrique Fac-similés. Il peut aussi consulter A, C, Z et l’édition princeps (ed. pr. ou EP) au cours de sa lecture du texte latin, où chaque changement de page dans les témoins reproduits est signalé entre crochets (si la case « Afficher les sauts de pages - Fac-similés » est cochée dans les options d’affichage). Il suffit de cliquer sur cette indication pour accéder à la visionneuse et feuilleter le fac-similé numérique.

Les options d’affichage

Le lecteur dispose d’options de lecture, qui lui permettent de faire apparaître ou de cacher les notes en fonction de ses centres d’intérêt.

Sept affichages lui sont proposés : outre le texte de base et ses variantes, il a accès aux reconstitutions établies à partir de l’apparat critique des témoins A, C, Z, B, ed. pr. et Pontieri. Le lecteur a ainsi le choix entre une lecture synoptique des variantes de chaque témoin par les notes d’apparat critique dans le texte de base, et une lecture en continue d’un témoin, sans perdre pour autant de vue le texte édité : en effet, comme la restitution est établie à partir de l’apparat critique, elle permet de distinguer les leçons du manuscrit qui ont été retenues (en brun foncé gras) et les variantes rejetées (en brun clair non gras), et d’interroger le texte du témoin avec la même granularité que le texte établi. On propose ainsi une lecture interactive du témoin, en complément de la mise en ligne du fac-similé, sur lequel le lecteur trouvera les informations qui n’apparaissent pas sur ces restitutions, comme la mise en pages du manuscrit, la place des corrections apportées par les différentes mains, la ponctuation, les variantes graphiques, etc.

Les restitutions des manuscrits présentent la même capitulation que le texte édité, mais une note marginale rappelle les différences indiquées dans la rubrique Conventions d’édition ou le lieu variant qui est à l’origine d’un décalage sur la numérotation des chapitres successifs.

Les marqueurs ou symboles utilisés dans les restitutions

Un code couleur indique l’opposition lemme (brun foncé gras) vs variante (brun clair non gras). Cependant, du fait de l’encodage au sein d’une même balise d’une expression ou de groupes de mots, certains lemmes juxtaposés à des variantes apparaissent en brun clair.

Les points de suspension indiquent la présence d’une lacune dans le témoin. La souris placée sur ces points fait apparaître une infobulle qui en rappelle la signification. Si la lacune est longue au point qu’aucun texte n’apparaît sur la page, l’information est donnée par un astérisque au début de la lacune et accompagnée d’un lien renvoyant au lieu de fin de lacune.

[om.] indique la présence d’une omission, le plus souvent d’un seul mot, parfois de quelques mots.

[del.] indique le rejet d’un ou plusieurs mots.

[non legitur] ou [ ?] est inscrit à la place du mot ou de la partie de mot illisible sur le témoin.

[+] indique une correction par une main secondaire et se trouve toujours placé après la leçon de la première main. Les mains secondaires affichées sont pour A : A1 ; pour B : Bx, B1, B2 ; pour C : Cx, C1, C2 ; pour Z : Zx, Z1, Z2.

L’astérisque rouge (*) donne une information complémentaire qui apparaît dans une infobulle (ut vid., dubitanter, etc.).


1.Voir notamment dans le livre I, les chapitres 4, 7-11, 13-14, 23 et, dans le livre II, les chapitres 18, 2 à 33 ; 35 ; 46.