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Acte n° 68 – [1170-1172, septembre] – charte – jugement
Gilles, évêque d’Évreux, et Roger, évêque de Worcester, en présence de Rotrou, archevêque de Rouen, rendent une sentence, avec le conseil et l’accord de Victor, abbé de Saint-Georges de Boscherville, et d’Yves, archidiacre de Rouen, qui ont siégé avec eux comme arbitres dans le différend qui opposait l’abbé du Bec et l’abbé de Lyre à propos de l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan et ses dépendances. Ayant examiné les preuves et les réclamations, ayant attentivement entendu les témoins, leurs dépositions ayant été mises par écrit, les deux évêques ont acquitté l’abbé de Lyre et son monastère des demandes de l’abbé du Bec et de son monastère. Les deux évêques ont répété cette sentence en se déplaçant au Bec, en présence de l’abbé dudit monastère, du prieur Eustache et de huit autres moines qui ont accepté la décision épiscopale au nom de la communauté, et en adjugeant à l’abbaye de Lyre ladite église de [Saint-Denis-du-]Béhélan avec toutes ses dîmes et ses dépendances, et les dîmes du fief de Gadon.

Acte n° 69 – 1173 – charte – règlement conflit
G[illes], évêque d’Évreux, et Yves de Vieux-Pont, archidiacre de Rouen, règlent un conflit entre, d’une part, l’abbé de Saint-Sauveur-le-Vicomte et Guillaume, clerc de ce dernier, et, d’autre part, Olivier de Montcuit, à propos de l’église de Saint-Sauveur-de-Pierrepont. Il a été décidé, en présence de Gilles et Yves investis de l’autorité apostolique, que l’abbé verserait chaque année à Olivier dix quartiers de froment à la mesure du grenier abbatial, jusqu’à ce que ledit abbé ou son successeur lui attribue, selon le choix d’Olivier, la première ou la seconde église qui sera vacante, en dehors de la terre de Jourdain Taisson, le droit et le revenu habituel de l’abbé étant préservés. Le versement de ladite rente en froment cessera alors. Olivier a renoncé par serment à l’église de Saint-Sauveur-de-Pierrepont, à perpétuité, et il a rendu à l’abbé et aux moines de Saint-Sauveur-le-Vicomte les lettres du pape qu’il avait demandées sur cette affaire.

Acte n° 70 – [1170-1176] – charte – notification
Gilles, évêque d’Évreux, notifie que :(1) Robert du Bec, Germaine, sa femme, et Nicaise, leur fils, ont donné en aumône à l’abbaye de la Noë toute la terre qu’ils avaient au Bois-Martin, avec l’accord de Robert Huelin d’Évreux et des fils de ce dernier, Gautier, Geoffroy, Guillaume et Raoul. En retour, les moines ont donné sept livres et une vache à Robert du Bec et à Germaine, dix sous et deux deniers à Nicaise, ainsi que dix sous à Robert Huelin en échange de son accord. Giroult de Hopelanda et ses neveux, Robert et Raoul, ont concédé en aumône ladite terre à l’abbaye, avec la moute, en échange de quoi Giroult a reçu vingt-huit sous des moines, et ses neveux quatre sous et quatre deniers ;(2) Robert du Bois-Gencelin a donné à l’abbaye, quand il a pris l’habit, ce que Déodat de la Bonneville[-sur-Iton] et Étienne de Cativet tenaient de son fief : toute la terre, toute la redevance, tout le service et tout ce qui est dû pour cette terre. Les fils de Robert, Richard, Adam et Roger, ont concédé cela d’un commun accord devant témoins et l’ont concédé au chapitre des moines : ils ont posé, de leur propre main, ladite terre sur l’autel de l’église abbatiale au moyen d’un livre et ils l’ont offerte en perpétuelle aumône ;(3) Robert, Roger et Roscelin de la Bonneville[-sur-Iton], et leurs sœurs Heloïse et Richelt ont donné en aumône à l’abbaye toute la terre qu’ils avaient du fief de Garambouville entre la grande route d’Évreux et l’Iton. En retour, les moines leur ont donné huit livres qu’ils se sont partagées, et les fils de Roscelin ont eu chacun deux sous en échange de leur accord. Laurent de Garambouville et son frère Guillaume ont donné en aumône tout ce qu’ils avaient de ladite terre, moyennant quoi Laurent a reçu quinze sous des moines et Guillaume deux sous ;(4) Robert, Guillaume et Onfroy, fils de Roscelin de la Bonneville, ont donné en aumône aux moines tout le bois et la terre qui était de leur droit entre la route et le pont de Caugé et le bois de Robert Canut, en l’occurrence tout ce qui, en ce lieu, est du fief de Laurent de Garambouville, de quelque manière qu’ils le possèdent. Les moines leur ont donné quinze sous ainsi que, pour Robert et Guillaume, le vivre et le vêtement pendant six ans. Roger du Bois-Martin, fils de Raoul, clerc de la Bonneville, et Richelt, sa sœur, ont donné en aumône ce qu’ils pouvaient réclamer dans ces bois et dans cette terre, moyennant quoi les moines ont donné un setier de froment à Roger et un autre à Richelt. Les trois fils susdits de Roscelin ont reçu, de la main du prieur Guillaume, quarante sous pour leur accord à cette aumône [de Roger du Bois-Martin et Richelt]. Laurent, du fief duquel étaient ce bois et cette terre, a donné en aumône aux moines, avec l’accord de sa mère, de son frère et de sa sœur, tout ce qui était à lui dans ces biens et tout ce qu’il y possédait comme seigneur. En retour, les moines ont donné huit livres à Laurent, vingt sous à Alice, la mère de celui-ci, cinq sous à Guillaume, frère de Laurent, et sept sous à Gundrea, sœur de ces derniers, chacun d’eux cédant en aumône, contre cette somme, ce qu’il avait en propre et en héritage dans cette terre, sauf la redevance annuelle de sept sous que paient les moines à Laurent en raison de la garantie, toute autre redevance ou exaction étant abandonnée, et tout ce que quiconque peut exiger d’une quelconque manière étant exclu. Laurent, Robert, Roscelin et, à travers eux, tous leurs autres frères et parents, ont mis tout ce qu’ils possédaient et réclamaient de cette terre dans la main de Gilles, évêque d’Évreux, premier témoin de cette donation, et, par cette main, ils ont concédé cette aumône à l’abbaye de la Noë sans aucune rétractation.

Acte n° 71 – 1178 – charte – admission prêtre
G[illes], évêque d’Évreux, notifie à Étienne, abbé de Saint-Père de Chartres, que, sur sa présentation, il a reçu Rotrou, archidiacre d’Évreux, à la vicairie de l’église de Chandai, étant préservés tous les revenus, terres, maisons et prés de l’abbé, tels que ce dernier les tenait au temps du prêtre Mascelin et tel que cela est contenu dans une charte de R[otrou], archevêque de Rouen, alors évêque d’Évreux. Gilles confirme également la maison et le verger que Mascelin a donnés en aumône à l’abbaye de Saint-Père. L’abbé et les moines du chapitre de Saint-Père ont concédé cette maison audit archidiacre Rotrou sa vie durant, de telle sorte qu’après la mort de ce dernier, elle revienne, comme le verger, librement et intégralement à l’abbaye.

Acte n° 72 – [1175-1178, août…] – charte – jugement
G[illes], évêque d’Évreux notifie qu’en présence de Pierre, légat du siège apostolique, et par l’autorité de ce dernier, il a adjugé à Étienne, abbé de Saint-Père de Chartres, la présentation du clerc de l’église de Chandai, à posséder librement en perpétuelle aumône, sauf en tout le droit épiscopal et paroissial.

Acte n° 73 – [1170-1179, 20 août] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye d’Ivry ce que Galéran, seigneur d’Ivry, lui a donné en aumône : les églises d’Ivry, les dîmes et tous les droits qu’il avait sur elles, sur leur coutume et leur perception, la dîme du blé de sa forêt et la dîme de ladite forêt. L’abbaye et les moines d’Ivry tiendront toutes ces choses avec toutes leurs dépendances en églises, en terres, en dîmes, en bois et en plaines, en prés et en pâturages, en rivières et en moulins, en routes et en sentiers, en autres lieux et en autres choses leur appartenant, avec toutes leurs libertés et leurs libres coutumes, intégralement, librement et en paix.

Acte n° 74 – 1179 [avant le 10 septembre] – charte – confirmation
G[illes], évêque d’Évreux, suivant les traces de R[otrou], archevêque de Rouen, confirme la donation de l’église de Roman que celui-ci a faite à l’abbaye de Lyre lorsqu’il était évêque d’Évreux, avec l’accord de S[imon] de Grandvilliers et du fils de ce dernier : après le décès du prêtre de ladite église, l’abbé de Lyre présentera le prêtre suivant à l’évêque, la chanterie étant réservée pour ce prêtre et deux parts de la dîme étant réservées pour l’abbé.

Acte n° 75 – [1178, 28 avril-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme l’église d’Illiers[-l’Évêque] avec ses dîmes et ses dépendances aux chanoines de Notre-Dame de Chartres et aux moines de Saint-Père-en-Vallée, pour qu’ils la possèdent selon les dispositions prises par Rotrou, archevêque de Rouen, lorsqu’il était évêque d’Évreux. Gilles confirme auxdits chanoines et moines, à la mort ou à la renonciation des prêtres de cette église, le droit de présenter leurs successeurs, le droit épiscopal et le droit paroissial étant préservés en toute chose.

Acte n° 76 – […1175-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, ayant reçu de l’abbé et des moines du Bec un verger, une vigne et la terre adjacente à Pont-de-l’Arche, à posséder à perpétuité, confirme en échange à ces derniers, sur le conseil du chapitre cathédral d’Évreux, deux muids de vin à recevoir à perpétuité chaque année des chanoines de Vernon, comme ils en avaient coutume.

Acte n° 77 – [1174, avril-1179, 9 septembre] – charte – notification
Gilles, évêque d’Évreux, notifie que Henri [II], roi d’Angleterre, a confirmé, dans une charte, à l’abbaye Saint-Pierre de Préaux toutes les libertés et les franchises que lui avaient données Robert [II], comte de Meulan, et ses prédécesseurs.

Acte n° 78 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – confirmation
G[illes], évêque d’Évreux, confirme un accord passé, avec son approbation, entre l’abbaye du Bec et Gautier de Coutances, à propos d’une maison qu’ont les moines à Évreux et qui avait appartenu à l’archidiacre R[ichard] Croc. L’évêque confirme cet accord tel qu’il est contenu dans un écrit authentique que possède l’abbaye du Bec.

Acte n° 79 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, notifie et confirme que Guillaume de Merey a donné à l’abbaye du Bec, en perpétuelle aumône, l’église de Mérey et la dîme qu’il avait tenue jusque-là par droit héréditaire et qu’il avait auparavant rendue, librement et totalement, dans la main de l’évêque. Ledit Guillaume, son frère Hugues et son neveu Guillaume ont posé cette donation d’église et de dîme sur l’autel de l’église abbatiale du Bec, au moyen d’un candélabre. Guillaume de Merey a également donné un lieu pour construire une grange. Tout le produit de la dîme sera rassemblé dans cette grange où, au même moment, les moines en recevront deux parts et le prêtre recevra la troisième.

Acte n° 80 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – règlement cathédral
G[illes], évêque d’Évreux, accorde aux chanoines du chapitre d’Évreux le droit d’attribuer librement, juste avant leur mort, leur part des revenus communs pour l’année en cours à un ou deux prêtres du chœur de la cathédrale. Soucieux de pourvoir à la tranquillité et à la sécurité des chanoines, il leur donne également le droit de convoquer et d’excommunier ceux qui porteraient atteinte à leurs revenus, à leurs possessions ou à leurs dignités, se réservant pour lui-même l’amende pécuniaire et l’absolution, s’il est présent.

Acte n° 81 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – règlement cathédral
Gilles, évêque d’Évreux, notifie que les chanoines du chapitre, en vertu d’une coutume, distribuaient un pain à chaque prêtre du diocèse le jour où était célébré le synode, ce qui causait un grand tort aux chanoines et était d’une piètre utilité pour les prêtres. Il décide, en synode et avec l’accord de tous, pour la tranquillité et le salut des chanoines, que ceux-ci, libérés de cette mauvaise coutume, devront faire preuve de charité fraternelle et canonique envers les prêtres ayant charge d’âmes dans le diocèse, à la mort de ces derniers, de sorte que ces prêtres, après que leur nom aura été écrit dans le catalogue des chanoines, reçoivent pour toujours autant de prières et de bienfaits spirituels que les chanoines eux-mêmes après leur mort. Gilles confirme cela de son sceau à la demande des chanoines et des prêtres.

Acte n° 82 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – donation
Gilles, évêque d’Évreux, avec l’accord de son chapitre, concède à Aub[ert], chanoine d’Évreux, en récompense de sa dévotion et de son service fidèle, le droit de participer aux distributions des revenus communs du chapitre, droit qu’il tiendra librement et en paix toute sa vie s’il est assidu au service de l’évêque Gilles. En mémoire de cette faveur, Aubert a mis le chapitre d’Évreux en possession de l’église de Gadencourt, moyennant une redevance de dix sous par an.

Acte n° 83 – [1170-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme un acte de Rotrou, archevêque de Rouen, pour l’abbaye de la Croix-Saint-Leufroy.

Acte n° 84 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – notification
G[illes], évêque d’Évreux, notifie deux donations faites à l’abbaye de l’Estrée. Rahier de Muzy, homme de l’évêque, avec l’accord de ce dernier, a donné en aumône à l’abbaye le bois qui se situe le long de la route dominant la vigne de l’Estrée, entre la route de Ruset et le virage de la route de Mesnil[-sur-l’Estrée], pour qu’elle la possède librement à perpétuité. Par ailleurs, Durand de l’Estrée, Rahier, son frère, et Guillaume le Cuisinier, leur neveu, ont donné à l’abbaye, avec l’accord de leurs enfants et de Mabille, femme dudit Rahier, toute la terre et les prés qu’ils possédaient entre la rivière et le bois de Muzy, depuis le pont de Reuset jusqu’au pont de Franchet, sauf un arpent et demi situé vers ce dernier pont.

Acte n° 85 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – donation
G[illes], évêque d’Évreux, notifie que Luc et Henri de Bosc-Renoult[-en-Ouche], patrons de l’église de Bosc-Renoult, ont résigné dans sa main tout le droit qu’ils prétendaient avoir dans cette église. À leur demande et sur l’intervention de leurs seigneurs, l’évêque a donné le droit de patronage de ladite église en perpétuelle aumône à l’abbé et aux moines de Lyre, sauf le droit épiscopal et paroissial, et sauf le droit de Roger de la Barre, aussi longtemps qu’il vivra.

Acte n° 86 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – donation
G[illes], évêque d’Évreux, notifie que G[eoffroy], prêtre de Huest, et ses frères F. et Adam ont rendu en sa main le droit de présentation de l’église de Huest, qu’ils avaient par droit héréditaire. À la demande dudit prêtre, avec l’accord des frères de celui-ci et de S[imon], comte d’Évreux, l’évêque a concédé ce droit au prieur et aux frères de Saint-Nicolas [d’Évreux], sauf en tout le droit épiscopal et paroissial.

Acte n° 87 – [1170-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme aux chanoines de Sainte-Barbe[-en-Auge] l’église Saint-Martin d’Omonville et le droit de patronage de cette église, avec l’accord de Richard l’Abbé de Tournay, de sa femme Mathilde, de Raoul d’Omonville et de Robert [II], comte de Meulan, seigneur de ce dernier.

Acte n° 88 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, notifie qu’en sa présence, Guillaume Bofei et Lambert, fils de celui-ci, ont donné aux moines de la Trappe en perpétuelle aumône la terre de la Gastine, qui appartient au fief des Bottereaux et qui est située entre la grange des moines et Saint-Jean, telle qu’elle a été délimitée par les moines eux-mêmes. Parce qu’il a vu cette donation, faite solennellement et canoniquement en sa présence, l’évêque l’a attestée, procurant à perpétuité la paix et la sécurité aux religieux.