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Description (langue originale) : Émotion populaire protéiforme : pillages, papiers brûlés, attaques contre le bureau des aides. Pour Georges Lefèbvre ce sont les événements de Falaise des 17 et 18 juillet qui paraissent avoir « donné le branle au Bocage. (…) l'Abbaye de Villers-Canivet fut menacée de pillage, mais la milice de Falaise la sauva ». Dans une lettre du procureur de l'élection de Falaise : « la populace s'est ameuté en très grand nombre et portée au même instant à toutes les barrières de la ville qu'ils ont brisées, ainsi que les bureaux des commis, après avoir pillé les registres, qu'ils mis par morceaux, de suite ils sont venus au bureau de la direction ou je me transportai afin de tacher de calmer ces furieux qui voulaient hacher en morceaux le Directeur qui heureusement avait pris la fuite. (...) ». Après voir brûlé les registres sur la place publique, ils ont pris son « vin et son cidre qu'ils ont bu et emporté ». Le détachement a reçu plusieurs coups de pierres et un officier fut blessé à la tête. Puis ils vont piller les magasins à sel, mais la bourgeoisie qui a pris les armes les en empêche en fixant le sel à six sols. Le prix des grains est également fixé afin de ramener le peuple dans la tranquilité.

Description (anglais) : -