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Acte n° 1 – […1025-1027] – charte – droit particulier
Robert, archevêque de Rouen, Herbert, évêque de Lisieux, Robert, évêque de Coutances, Radbod, évêque de Sées et Hugues, évêque d’Évreux, décident que l’église de Fontenay[-Saint-Père] est libérée de toute exigence de l’évêque et de l’archidiacre, comme l’est le prieuré de Juziers, dépendant de l’abbaye de Saint-Père de Chartres, auquel cette église est soumise. L’évêque et l’archidiacre auront seulement la réconciliation de l’église, la perception du saint chrême et de l’huile, et la réconciliation des pénitents. Cette faveur a été demandée à l’archevêque de Rouen, qui l’a accordée gratuitement et sans contrepartie, pour que les évêques précités et leurs successeurs soient absous par saint Pierre de leurs péchés.

Acte n° 16 – [1113-1139, 2 juillet] – charte – jugement
Audin, évêque d’Évreux, soucieux de la paix et de la concorde pour tous et surtout pour les religieux, décide, avec l’accord des deux parties, des modalités selon lesquelles les revenus et les bénéfices de l’église de Saint-Georges[-Motel] doivent être partagés entre les moines de [Saint-Père de] Chartres et le prêtre de ladite église, dans le présent comme dans l’avenir. L’autel (altare) reviendra librement au prêtre toute l’année, sauf lors de quatre fêtes : à Noël, à Pâques et à la Toussaint, le prêtre aura le tiers des oblations, et les moines auront les deux tiers restants, les pains de Noël, de Pâques et des Rogations étant partagés de la même manière ; le jour de la Saint-Georges, le prêtre n’aura rien. Tous les animaux à quatre pattes offerts pendant toute l’année reviendront intégralement aux moines. L’évêque décide également que le prêtre aura un tiers des menues dîmes, et les moines deux tiers. Le prêtre aura en outre deux muids de blé d’hiver et un muid de trémois, pris sur la dîme lors de la moisson, ainsi que de la paille en quantité suffisante pour son cheval. Sur le conseil de l’évêque, Archambauld, prêtre, a abandonné aux moines la redevance perçue pour la levée de la dîme (tractus), dont la moitié lui revenait. Celui-ci a posé cet abandon dans la main de l’évêque qui l’a confirmé et, sur l’ordre de ce dernier, il l’a posé sur l’autel de l’église de Saint-Georges.

Acte n° 17 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – indéterminé
Audin, évêque d’Évreux, donne un acte (réglant un conflit ?) en faveur des moines de Saint-Père de Chartres, à propos de l’église et des menues dîmes d’Illiers[-l’Évêque].

Acte n° 31 – 1157 – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme les églises d’Illiers[-l’Évêque] à l’église [cathédrale] Notre-Dame de Chartres et à l’abbaye Saint-Père de Chartres, pour qu’elles les possèdent à perpétuité. Notre-Dame et Saint-Père auront toute la dîme [d’Illiers], exceptée celle de quatre charruées de terre que les moines de l’Estrée cultivent et dont ils perçoivent eux-mêmes la dîme par une donation dudit évêque, et exceptée la troisième gerbe de Vileta et du fief dit des habitants de Jérusalem que l’évêque a réservée à l’usage des prêtres d’Illiers, et qui appartenait déjà auxdits prêtres auparavant. Les chanoines de Notre-Dame et les moines de Saint-Père donneront chaque année aux prêtres d’Illiers, pour le produit de la moisson, cinq muids dont trois de blé d’hiver, un d’orge et un d’avoine. En outre, l’évêque a concédé à Notre-Dame et à Saint-Père le droit, après le décès desdits prêtres, de présenter les successeurs de ces derniers, ainsi que deux parts de la laine et deux parts des chandelles lors de cinq grandes fêtes : à Pâques, à la Toussaint, à Noël, à la Chandeleur et à l’Assomption. Les prêtres auront, par droit sacerdotal, le reste de ce qui appartient à l’autel, comme les agneaux, les porcelets et les dîmes du lin et du chanvre, ainsi que les dîmes du vin tiré des vignes qui existaient déjà dans la paroisse d’Illiers au moment où cette donation a été faite. Toutefois, si d’autres vignes sont plantées sur le territoire d’Illiers, leurs dîmes reviendront à Notre-Dame et à Saint-Père. Si en outre les vignes qui existent lors de la donation sont converties en terre arable, la dîme de cette terre reviendra également auxdits établissements. Si par ailleurs des laïcs tenant des dîmes dans ladite paroisse les concèdent à Notre-Dame et à Saint-Père, ou si ces derniers peuvent acquérir ces dîmes pour une raison quelconque, l’évêque les leur confirme [par avance]. À Coudres, en présence de l’évêque, Simon [II] d’Anet, alors seigneur d’Illiers, a concédé lesdites églises à Notre-Dame et à Saint-Père. De même, à Breteuil, en présence de l’évêque, Guillaume Golferius a concédé aux moines de Saint-Père tout le droit qu’il avait eu auparavant dans lesdites églises et lesdites dîmes. Rotrou rappelle enfin qu’il avait été prévu que Robert, alors évêque de Chartres, posséderait de son vivant, avec l’accord de son chapitre, la moitié de ladite dîme donnée à son église, que cette moitié, après sa mort, reviendrait dans la seigneurie dudit chapitre, et que ce dernier, pour cette raison, célébrerait chaque année l’anniversaire de Robert et partagerait, le jour anniversaire de sa mort, tout le revenu de ladite moitié de dîme entre les chanoines et les clercs du chœur ayant assisté à cet anniversaire, selon les dispositions que prendrait ledit Robert, de son vivant ou au moment de sa mort, par des lettres scellées. Ledit évêque de Chartres avait en effet travaillé à la restitution de cette dîme à Notre-Dame et à Saint-Père. Le droit de l’évêque d’Évreux est préservé en tout.

Acte n° 34 – […1157…] – charte – notification
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie que Philippe, fils de Golferius, avec l’accord de son frère Guillaume et des fils de celui-ci, a rendu en sa main les églises et les dîmes d’Illiers[-l’Évêque]. Rotrou, à la demande desdits Philippe et Guillaume, les a alors données aux moines de Saint-Père de Chartres, sauf toutefois le droit de l’évêque et des prêtres de ces églises, présents et à venir.

Acte n° 46 – […1157-1160…] – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie le règlement d’un conflit, à Évreux, entre les moines de Saint-Père de Chartres et Mascelin, prêtre de Chandai, pour certains revenus de l’église appartenant aux moines dans l’église de Chandai, et que Mascelin voulait diminuer. Les moines et Mascelin ont soutenu leur cause respective assez longtemps devant l’évêque, et Mascelin, reconnaissant finalement qu’il avait commis une injustice, a fait droit aux moines dans la main de Thibaud, prieur de Saint-Père, et leur a abandonné les revenus qu’ils réclamaient. Par conséquent, partout où Mascelin aura des droits sur une dîme du blé, les moines auront les deux tiers de cette dîme et Mascelin un tiers. Les moines auront également la moitié des menues dîmes des agneaux, de la laine, du lin, et de tout ce qui fait partie des menues dîmes, ainsi que la moitié de toutes les oblations faites aux cinq grandes fêtes annuelles : à Noël, à l’Épiphanie, à la Chandeleur, à Pâques et à la Toussaint. Tous les pains coutumiers de Noël, de Pâques et de l’Ascension seront répartis à parts égales entre les moines et Mascelin. Ledit prêtre tiendra toute sa vie deux hôtises situées dans le cimetière, et les moines les auront après sa mort. L’évêque donne ledit cimetière aux moines, pour qu’ils le possèdent à perpétuité. Le serviteur qui lèvera la dîme de Mascelin prêtera serment de fidélité aux moines, et le serviteur des moines prêtera le même serment de fidélité à Mascelin. Ce dernier a promis de ne faire aucun tort ou dommage aux moines concernant les dîmes qui appartiennent à son fief et, s’il ne tient pas cette promesse, il rendra aux moines les cinquante sous qu’il a reçus d’eux. À la demande de Mascelin, l’évêque s’est porté garant de la restitution de ces cinquante sous et du respect de tout le présent accord par Mascelin. Celui-ci, mettant sa main dans celle de l’évêque, a juré qu’il respecterait fermement cet accord.

Acte n° 60 – […1157-1165, avril] – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie le règlement, en sa présence, d’un conflit entre les moines de Saint-Père de Chartres et Pierre, prêtre de Saint-Georges. Ce dernier a abandonné aux moines, à perpétuité, un muid de blé sur les trois qu’il devait, selon lui, avoir chaque année de la dîme de sa paroisse. Les moines ont, quant à eux, abandonné au prêtre la dîme de la terre de son père, pour qu’il la possède aussi longtemps qu’il sera prêtre de l’église de Saint-Georges.

Acte n° 71 – 1178 – charte – admission prêtre
G[illes], évêque d’Évreux, notifie à Étienne, abbé de Saint-Père de Chartres, que, sur sa présentation, il a reçu Rotrou, archidiacre d’Évreux, à la vicairie de l’église de Chandai, étant préservés tous les revenus, terres, maisons et prés de l’abbé, tels que ce dernier les tenait au temps du prêtre Mascelin et tel que cela est contenu dans une charte de R[otrou], archevêque de Rouen, alors évêque d’Évreux. Gilles confirme également la maison et le verger que Mascelin a donnés en aumône à l’abbaye de Saint-Père. L’abbé et les moines du chapitre de Saint-Père ont concédé cette maison audit archidiacre Rotrou sa vie durant, de telle sorte qu’après la mort de ce dernier, elle revienne, comme le verger, librement et intégralement à l’abbaye.

Acte n° 72 – [1175-1178, août…] – charte – jugement
G[illes], évêque d’Évreux notifie qu’en présence de Pierre, légat du siège apostolique, et par l’autorité de ce dernier, il a adjugé à Étienne, abbé de Saint-Père de Chartres, la présentation du clerc de l’église de Chandai, à posséder librement en perpétuelle aumône, sauf en tout le droit épiscopal et paroissial.

Acte n° 75 – [1178, 28 avril-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, confirme l’église d’Illiers[-l’Évêque] avec ses dîmes et ses dépendances aux chanoines de Notre-Dame de Chartres et aux moines de Saint-Père-en-Vallée, pour qu’ils la possèdent selon les dispositions prises par Rotrou, archevêque de Rouen, lorsqu’il était évêque d’Évreux. Gilles confirme auxdits chanoines et moines, à la mort ou à la renonciation des prêtres de cette église, le droit de présenter leurs successeurs, le droit épiscopal et le droit paroissial étant préservés en toute chose.

Acte n° 167 – [1209, 3 février…] – charte – règlement conflit
L[uc], évêque d’Évreux, et J[ean], abbé de Saint-Taurin d’Évreux, règlent un conflit, dont la connaissance leur a été déléguée par le pape, entre l’abbé et les moines de Saint-Père de Chartres d’une part, et l’abbé et les moines de Montebourg d’autre part, à propos des dîmes des moulins du Ham. Après beaucoup de disputes, les parties, constituées en présence des juges, se sont accordées : chacune d’elles percevra la moitié de ces dîmes.