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Description (langue originale) : Les Consuls décident de l'instauration d'un nouveau piquet sur le blé consommé en Arles. Le 8 février 1644, pour Lundi gras, des dizaines de jeunes gens festoient en ville. Tout à coup, l'un d'entre eux exhibe un chapon cramoisi sur lequel on attache un écriteau avant de le promener en ville. Organisation d'un cortège qui fait le tour de l'Ile Saint-Trophime. Chansons et quolibets sous les fenêtres des habitations des Consuls. Ceux-ci débarquent avec leurs insignes consulaires au Plan de Cour pour tenter de confisquer le chaperon. Les jeunes gens résistent et mettent la main à l'épée. Les Consuls se contentent de rentrer à l'hôtel de ville. Plus tard, le chaperon est piétiné avant d'être jeté dans le Rhône. Après la mobilisation de la milice locales, les coupables tentent de se cacher pour échapper à la répression. Le lendemain, Jacques de Parades de l'Estang reçoit un coup de hallebarde des gardes qui viennent l'arrêter pour son implication dans les évènements. Selon Pillorget, « Tout ce que l'on peut dire, c'est que toutes les familles dont des membres ont pris part aux luttes politiques de 1643-1644 sont propriétaires de biens importants dans le terroir en 1679 et qu'un certain nombre d'entre elles l'étaient déjà en 1473 ». Le notaire Blanc relève que l'on craint que ces évènements aient pour but de « de soulever les plus mutins et menu peuple sous prétexte de la cherté du bled ».

Description (anglais) : -