Chapitre 72

[1491/vue 42] Capitulum LXXII1caput 71 1536.

Polippus [le poulpe1Pour l’identification, voir s. v. Multipes.] [+][VB 17, 123 De polypo [-]][+] [+][VB 17, 124 De polypi sagacitate [-]][+] [+][VB 17, 125 De polyporum generatione [-]][+] [+][VB 17, 126 De captura ipsorum vel venatione [-]][+]

[Prüss1/vue 35] Polippus [+][VB 17, 123 De polypo [-]][+] [+][VB 17, 124 De polypi sagacitate [-]][+] [+][VB 17, 125 De polyporum generatione [-]][+] [+][VB 17, 126 De captura ipsorum vel venatione [-]][+]

Renvois internes : Polippus : cf. Multipes, ch. 60.

Lieux parallèles : TC, De polipo (6, 43) ; De multipede (7, 53) ; AM, [Polipus] (24, 100 (49)) ; [Multipes] (24, 79, (43)).

poisson

[1] [] VB 17, 123, 1Aristote. [] Arist. PA 679 a 11-12 MSLe poulpe a, pour l’aider, des pieds munis de ventouses : grâce à elles il étreint tout ce qui l’approche. [] Arist. PA 652 b 23-25 MSEt d’ailleurs l’animal, ayant du sang, a un cerveau2Arist. PA 652 b 23-25 explique la fonction réfrigérante du cerveau, chargé d’assurer l’équilibre par rapport au cœur : « Voilà pourquoi tous les animaux sanguins possèdent un cerveau tandis qu’aucun autre, pour ainsi dire, n’en a, à moins que ce ne soit un organe analogue, comme chez le poulpe » (Louis 1957, 39). Aristote ne dit donc pas que le poulpe a un cerveau, mais un organe analogue, dont il ne précise pas la nature. Cependant, dans l’introduction au livre 4 de l’Histoire des animaux, Aristote affirme bien l’existence d’un cerveau chez le poulpe lorsqu’il décrit les animaux non sanguins et, parmi eux, les céphalopodes, dont font partie le poulpe et la seiche : « au-dessus de celles-ci [les dents], deux grands yeux entre lesquels se trouve un petit cartilage avec un cerveau petit » (Arist. HA 524 b 1-4). Le terme grec qui désigne le cerveau (ἐγκέφαλον) est le même dans les deux extraits, mais, dans sa traduction du deuxième, Michel Scot a omis de mentionner le cerveau : et super illud os duo oculi magni. Et inter eos est parva cartillago [in qua etiam est parva cartillago], « et au-dessus de cette bouche, deux grands yeux, et entre eux, un petit cartilage ». Les données d’Aristote ont été reprises par Plin. nat. 9, 83-85. ; [] Arist. PA 678 b 27-28 MSles organes digestifs, chez la seiche et la pieuvre [multipes], sont tout à fait semblables par leur configuration et au toucher. [] Arist. HA 622 a 4-10 MS Il rassemble tout ce qu’il mange dans les cavités où il demeure. Et, quand il a mangé tout ce qui lui convient, alors il rejette les restes de coquilles et même les carapaces de cancri [crabes]. Il change de couleur et modifie son apparence selon la couleur des pierres qui l’environnent : cela lui arrive quand il a peur.

[1] [] VB 17, 123, 1Aristoteles. [] Arist. PA 679 a 11-12 MSRegimen vitae eius [sepiae] est prope terram, et non habet aliud iuvamentum, sicut habet multipes, scilicet squamositatem pedum, quoniam per illam squamositatem involvit multipes omne quod sibi appropinquat.Polippus2post polippus hab. sive multipes VB. habet juvamen3juvamentum VB. squamositatem pedum ; per illam enim involvit omne quod sibi appropinquat4L’information selon laquelle le poulpe attrape tout ce qui l’approche est un ajout de Michel Scot, car, dans ce passage, Aristote dit : « S’il en est ainsi pour elle [la seiche], c’est parce que sa vie se passe à proximité de la terre et qu’elle n’a pas d’autre moyen de défense, à la différence du poulpe, qui peut utiliser ses tentacules et ses changements de couleurs, que déclenche la peur comme elle déclenche la projection de sépia » (Louis 1957, 114). Mais Aristote avait décrit préalablement les tentacules du poulpe grâce auxquels l’animal se nourrit. Voir Arist. HA 524 a 2-4 MS : […] et utitur quibusdam pedibus loco alarum et etiam pedibus loco manuum et pedum. Et non reddunt cibum ori nisi pedes qui sunt prope oculos.. [] Arist. PA 652 b 23-25 MSEt propter hoc omne animal habens sanguinem habet cerebrum, et non habetur cerebrum ab aliquo animali alio, nisi forte habeat aliud membrum conveniens cerebro, sicut animal multipes et sibi simile.Animal tamen5tantum VB. habens sanguinem, habet cerebrum ; [] Arist. PA 678 b 27-28 MSMembra autem ventris in animalia quod dicitur sepie et in multipede sunt consimilia in figura et tactu.membra ventris in sepia et multipede consimilia sunt in figura et tactu. [] Arist. HA 622 a 4-10 MSEt quicquid comedit aggregat in cavernis et ubi manet ; et postquam comederit omne sibi idoneum, tunc extrahit testas residuas et cortices cancrorum etiam. Et iam mutatus est color eius et fiet coloratus colore lapid[e]um, qui sunt prope [illud] <illum> ; et hoc facit cum timuerit.Quicquid comedit aggregat in cavernis ubi manet6manetur Prüss1.. Et postquam omne idoneum sibi comederit, tunc testas residuas et cortices etiam7etiam om. 1536. cancrorum ejicit. Mutatur color ejus, et8ex 1536. colore lapidum qui sunt prope illum fit coloratus, quod ei accidit cum timuerit9Le changement de couleur de la pieuvre, provoqué par la peur, est encore énoncé à la suite de la phrase citée en note de sources (Arist. PA 679 a 13 MS : et illud accidit ei, quod mutatur in colore, propter timorem, sicut accidit ei exitus spermatis ex timore etiam). Cette caractéristique a été reprise par Plin. nat. 9, 86-87..

[2] [] VB 17, 124, 3D’après le Liber de natura rerum. [] TC 6, 43, 1-13Le poulpe est un poisson dont les bras sont si puissants qu’il lui arrive d’emporter brutalement d’un navire un marin qui ne se tient pas sur ses gardes, de l’entraîner dans l’eau et de se nourrir de sa chair. En effet, il aime se repaître de chair. Il s’accroche dos aux rochers, et on ne peut l’en arracher, à moins de lui présenter une chose nauséabonde, dont l’odeur lui fait aussitôt lâcher prise. La mer qui borde la Vénétie en regorge.

[2] [] VB 17, 124, 3Ex Libro de naturis rerum. [] TC 6, 43, 1-13Polippus est piscis tantam habens virtutem in brachiis ut nautam aliquando de navi incaute stantem vi10ut 1491 Prüss1 om. 1536. rapiat et in mare trahat ejusque carnibus satietur. Carnibus enim libenter vescitur11Voir Plin. nat. 9, 91 : Praeterea [Trebius Niger] negat ullum atrocius esse animal ad conficiendum hominem in aqua. Luctatur enim conplexu et sorbet acetabulis ac numeroso suctu diu trahit, cum in naufragos urinantisue impetum cepit.. Supinus adhaeret scopulis et avelli nequit cui si fetida res admota fuerit, ab ejus odore protinus resilit12Vincent de Beauvais, à la fin du chapitre 123, fournissait déjà cette indication mais en se référant directement à Pline : Idem in lib. 10. Non potest a petris auelli polypus. Idem. Cunicula admota protinus ab odore resilit. Voir Plin. nat. 10, 195 : Non potest petris auelli polypus ; idem, cunila admota, ab odore protinus resilit.. Ii13hi VB. in mari juxta Venetiam14venetias 1536. frequentissimi sunt.

[3] [] VB 17, 125, 3Le même. [] TC 6, 43, 9-12Les poulpes [polippi] Nota HSet la pieuvre [multipes] [] TC 6, 43, 9-12s’accouplent la tête en bas ; ils pondent des œufs, et en si grande quantité que le crâne d’un mort ne peut les contenir <tous> ; et ils s’installent dessus et les couvent, faisant une espèce de chambre avec leurs tentacules entrecroisés.

[3] [] VB 17, 125, 3Item15ex libro de naturis rerum VB.16Le texte de Thomas de Cantimpré a été recopié presque à l’identique par Vincent de Beauvais, à l’exception de quelques changements dans l’ordre des mots ou des phrases. Il a puisé ses informations dans Plin. nat. 9, 158 et Plin. nat. 9, 163-164. La mention sive multipes est un ajout de l’auteur de l’Hortus sanitatis.. [] TC 6, 43, 9-12Polippi compil.sive multipes17sive multipes (multipedes 1536) non hab. VB. [] TC 6, 43, 9-12verso in terram capite coeunt ; ova atque18atque non hab. 1536 VBd. tam multa fecunditate faciunt quod hominis occisi testa capi non possunt, superque sedentes et incubantes quasi cancellatis brachiis cameram faciunt.

[4] [] VB 17, 126, 1 Nota HSLe même. [] Plin. nat. 10, 195Le poulpe [polippus] et la pieuvre [multipes] se laissent abuser par une corne de cerf ou par du styrax sec qu’on fait brûler, et ils se font prendre, car ils aiment cela ; et c’est pourquoi ils pénètrent dans les seaux des pêcheurs. [] Arist. HA 534 b 25-27 MSAvec cet animal grillé et passé dans un hameçon, on prend aussi beaucoup de poissons. [] TC 7, 53, 16-17Si le poulpe et le karabo [la langouste] sont pris en même temps dans un filet, on retrouve le karabo [la langouste] mort.

[4] [] VB 17, 126, 1 compil.Item19item non hab. VB.20L’auteur de l’Hortus sanitatis avait pu croire que les informations venaient de Thomas de Cantimpré, car Vincent de Beauvais n’indique aucun marqueur : il place cette citation en tête de son chapitre 126, tandis que le chapitre précédent, consacré également à la pieuvre, se terminait par une citation de Thomas de Cantimpré.. [] Arist. HA 534 b 23-25 MSEt si quis suffumigaverit loca ex cornu cervi, fugient ab illis locis multi modi. Et fugiunt a fumo storacis sicci. Et modus multipes deluditur et deprehenditur per huiusmodi fumum, quoniam diligit ipsum et intrat in vas, per quod venantur.Polippus vel multipes cornu cervi vel storacis sicci fumo deluditur et deprehenditur, quia diligit ipsum ; et ob hoc intrat vasa venantium. [] Arist. HA 534 b 25-27 MSEt iam fingitur, quod venatores accipiunt hamos et ponunt in ipso animal, quod dicitur multipes, postquam fuerit assatum, et deprehendunt per ipsum modos piscium.Ex ipso etiam assato in hamo posito venatores multos capiunt pisces. [] Arist. HA 590 b 14-16 MSMultipes autem vincit karabo et comedit ipsum. Et propter hoc, <si> supervenerint ambo in unum rethe, invenitur mortuum karabo propter eius comitatum.Polippus21multipes VB. et karabo22karabos VB ut semper. si simul irretiti23irretiti correximus : irrititi 1491 irriti Prüss1 1536 irreti VB. fuerint, karabo mortuus invenitur24Voir aussi dans une formulation voisine VB 124, 4 et TC 7, 53, 17. De plus le texte de Thomas a été cité presque à l’identique dans le chapitre consacré par Vincent de Beauvais au multipes et repris par l’auteur de l’Hortus sanitatis, Multipes, ch. 60..

[5] [] VB 17, 125, 2 Nota HSLe même. [] Arist. HA 622 a 25-31 MSOn dit qu’ils pondent tout en nageant, et que mâles et femelles y perdent leurs forces au point de devenir la proie de petits poissons et de se laisser surprendre facilement dans leurs cavités. Cela n’arrive pas cependant aux jeunes et aux petits : bien au contraire, ils sont plus forts que les grands.

[5] [] VB 17, 125, 2 compil.Item25item non hab. VB.26Comme ci-dessus, la source n’est pas Thomas de Cantimpré, mais Aristote, bien identifié par Vincent de Beauvais (Arist. HA 622 a 25-31 MS). Thomas de Cantimpré (TC 7, 53, 12-13) évoque certes la faiblesse du multipes après la ponte et la couvée, en précisant qu’il cite Aristote, mais il ne dit rien du danger que représentent les petits poissons. Il exprime la même idée à propos du polippus, en TC 6, 43, 21-22, avec les mots de Plin. nat. 9, 89.. [] Arist. HA 622 a 25-31 MSEt dicitur [vel] <quod> quando ovant, natant, et debilitantur mares et femine, quousque comedantur a parvis piscibus. Et deprehenduntur in cavernis defacili ; et hoc non accidit eis, antequam pullificent. Et dicitur etiam quod multipedibus parvis et juvenibus non accidit hoc ; immo sunt fortiores magnis.Dicitur quod, cum ovant, natant, et mares et27ac VB. feminae debilitantur in tantum ut a piscibus parvis comedantur et in cavernis facile deprehenduntur. Quod tamen non accidit28post accidit hab. eis ante pullificationem hoc autem non accidit VB. juvenibus et parvis : immo fortiores sunt magnis.

[6] [] VB 17, 125, 2 Nota HSLe même. [] Arist. HA 544 a 7 MSIls s’accouplent en hiver, pondent et fraient au printemps. [] Arist. HA 544 a 11 MSLa tête du mâle est plus longue que celle de la femelle, etc.

[6] [] VB 17, 125, 2 compil.Item29item non hab. VB.30Sur le sujet traité ici, l’auteur de l’Hortus sanitatis a trouvé chez Vincent de Beauvais un stock de citations presque identiques, héritées d’Aristote, de Pline ou de Thomas de Cantimpré. Il est donc difficile de déterminer avec certitude les fragments qu’il a compilés. Supposant qu’il avait choisi la solution de facilité et recopié les sentences les plus proches matériellement, nous avons privilégié une identification avec les extraits d’Aristote réunis en VB 17, 125, 2.. [] Arist. HA 544 a 7 MSAnimal vero marinum multipes coit in hieme et ovat in vere.In hieme31in hieme post coeunt hab. VB. coeunt, in32in — pariunt : ovant autem sive pariunt in vere VB. vere autem ovant sive pariunt33Voir aussi VB 17, 125, 1 d’après Plin. nat. 9, 163 et VB 17, 125, 3 d’après TC 6, 43, 8-9 avec une formulation presque identique (voir supra ch. 72, 3 et note philologique).. [] Arist. HA 544 a 11 MSEt caput maris est longius capite femine.Caput maris longius est34est. non hab. 1536 VB. capite feminae, etc35Voir aussi TC 7, 53, 11-12 dans la même formulation Aristotiles : Caput maris est longius capite femine..

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1Pour l’identification, voir s. v. Multipes.

2Arist. PA 652 b 23-25 explique la fonction réfrigérante du cerveau, chargé d’assurer l’équilibre par rapport au cœur : « Voilà pourquoi tous les animaux sanguins possèdent un cerveau tandis qu’aucun autre, pour ainsi dire, n’en a, à moins que ce ne soit un organe analogue, comme chez le poulpe » (Louis 1957, 39). Aristote ne dit donc pas que le poulpe a un cerveau, mais un organe analogue, dont il ne précise pas la nature. Cependant, dans l’introduction au livre 4 de l’Histoire des animaux, Aristote affirme bien l’existence d’un cerveau chez le poulpe lorsqu’il décrit les animaux non sanguins et, parmi eux, les céphalopodes, dont font partie le poulpe et la seiche : « au-dessus de celles-ci [les dents], deux grands yeux entre lesquels se trouve un petit cartilage avec un cerveau petit » (Arist. HA 524 b 1-4). Le terme grec qui désigne le cerveau (ἐγκέφαλον) est le même dans les deux extraits, mais, dans sa traduction du deuxième, Michel Scot a omis de mentionner le cerveau : et super illud os duo oculi magni. Et inter eos est parva cartillago [in qua etiam est parva cartillago], « et au-dessus de cette bouche, deux grands yeux, et entre eux, un petit cartilage ». Les données d’Aristote ont été reprises par Plin. nat. 9, 83-85.

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1caput 71 1536.

2post polippus hab. sive multipes VB.

3juvamentum VB.

4L’information selon laquelle le poulpe attrape tout ce qui l’approche est un ajout de Michel Scot, car, dans ce passage, Aristote dit : « S’il en est ainsi pour elle [la seiche], c’est parce que sa vie se passe à proximité de la terre et qu’elle n’a pas d’autre moyen de défense, à la différence du poulpe, qui peut utiliser ses tentacules et ses changements de couleurs, que déclenche la peur comme elle déclenche la projection de sépia » (Louis 1957, 114). Mais Aristote avait décrit préalablement les tentacules du poulpe grâce auxquels l’animal se nourrit. Voir Arist. HA 524 a 2-4 MS : […] et utitur quibusdam pedibus loco alarum et etiam pedibus loco manuum et pedum. Et non reddunt cibum ori nisi pedes qui sunt prope oculos.

5tantum VB.

6manetur Prüss1.

7etiam om. 1536.

8ex 1536.

9Le changement de couleur de la pieuvre, provoqué par la peur, est encore énoncé à la suite de la phrase citée en note de sources (Arist. PA 679 a 13 MS : et illud accidit ei, quod mutatur in colore, propter timorem, sicut accidit ei exitus spermatis ex timore etiam). Cette caractéristique a été reprise par Plin. nat. 9, 86-87.

10ut 1491 Prüss1 om. 1536.

11Voir Plin. nat. 9, 91 : Praeterea [Trebius Niger] negat ullum atrocius esse animal ad conficiendum hominem in aqua. Luctatur enim conplexu et sorbet acetabulis ac numeroso suctu diu trahit, cum in naufragos urinantisue impetum cepit.

12Vincent de Beauvais, à la fin du chapitre 123, fournissait déjà cette indication mais en se référant directement à Pline : Idem in lib. 10. Non potest a petris auelli polypus. Idem. Cunicula admota protinus ab odore resilit. Voir Plin. nat. 10, 195 : Non potest petris auelli polypus ; idem, cunila admota, ab odore protinus resilit.

13hi VB.

14venetias 1536.

15ex libro de naturis rerum VB.

16Le texte de Thomas de Cantimpré a été recopié presque à l’identique par Vincent de Beauvais, à l’exception de quelques changements dans l’ordre des mots ou des phrases. Il a puisé ses informations dans Plin. nat. 9, 158 et Plin. nat. 9, 163-164. La mention sive multipes est un ajout de l’auteur de l’Hortus sanitatis.

17sive multipes (multipedes 1536) non hab. VB.

18atque non hab. 1536 VBd.

19item non hab. VB.

20L’auteur de l’Hortus sanitatis avait pu croire que les informations venaient de Thomas de Cantimpré, car Vincent de Beauvais n’indique aucun marqueur : il place cette citation en tête de son chapitre 126, tandis que le chapitre précédent, consacré également à la pieuvre, se terminait par une citation de Thomas de Cantimpré.

21multipes VB.

22karabos VB ut semper.

23irretiti correximus : irrititi 1491 irriti Prüss1 1536 irreti VB.

24Voir aussi dans une formulation voisine VB 124, 4 et TC 7, 53, 17. De plus le texte de Thomas a été cité presque à l’identique dans le chapitre consacré par Vincent de Beauvais au multipes et repris par l’auteur de l’Hortus sanitatis, Multipes, ch. 60.

25item non hab. VB.

26Comme ci-dessus, la source n’est pas Thomas de Cantimpré, mais Aristote, bien identifié par Vincent de Beauvais (Arist. HA 622 a 25-31 MS). Thomas de Cantimpré (TC 7, 53, 12-13) évoque certes la faiblesse du multipes après la ponte et la couvée, en précisant qu’il cite Aristote, mais il ne dit rien du danger que représentent les petits poissons. Il exprime la même idée à propos du polippus, en TC 6, 43, 21-22, avec les mots de Plin. nat. 9, 89.

27ac VB.

28post accidit hab. eis ante pullificationem hoc autem non accidit VB.

29item non hab. VB.

30Sur le sujet traité ici, l’auteur de l’Hortus sanitatis a trouvé chez Vincent de Beauvais un stock de citations presque identiques, héritées d’Aristote, de Pline ou de Thomas de Cantimpré. Il est donc difficile de déterminer avec certitude les fragments qu’il a compilés. Supposant qu’il avait choisi la solution de facilité et recopié les sentences les plus proches matériellement, nous avons privilégié une identification avec les extraits d’Aristote réunis en VB 17, 125, 2.

31in hieme post coeunt hab. VB.

32in — pariunt : ovant autem sive pariunt in vere VB.

33Voir aussi VB 17, 125, 1 d’après Plin. nat. 9, 163 et VB 17, 125, 3 d’après TC 6, 43, 8-9 avec une formulation presque identique (voir supra ch. 72, 3 et note philologique).

34est. non hab. 1536 VB.

35Voir aussi TC 7, 53, 11-12 dans la même formulation Aristotiles : Caput maris est longius capite femine.

Annotations scientifiques

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