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Acte n° 26 – […1144-1148…] – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme plusieurs donations faites à l’abbaye de l’Estrée, en présence de Geoffroy, évêque de Chartres, Hugues, évêque d’Auxerre, Guichard, abbé de Pontigny, et de Guiard, archiprêtre de l’évêque Rotrou, qui a assisté [à la fondation de l’abbaye] à la place de ce dernier :– Rahier du Donjon a donné pour toujours aux moines qui vivront à l’Estrée, avec l’accord de ses fils Geoffroy et Rahier, une quantité de poissons équivalente à ce qu’un pêcheur peut pêcher dans la rivière Avre qui borde le site de l’abbaye, la liberté de détourner cette rivière par leurs propres travaux comme ils l’estimeront nécessaire, et un lieu convenable pour la pêche, que les hommes appellent vulgairement un gord. Rahier a montré ce lieu ainsi que le site de l’abbaye, en marchant devant ceux qui étaient présents et en fixant des limites incontestables. Il a également donné aux moines la source située près du site de l’abbaye et l’usage du bois mort de Muzy.– Amaury de Nonancourt a donné aux moines la moitié du territoire de l’Estrée, l’emplacement du moulin de Franchet, toute la terre des Forges et la moitié de la terre de Borguinvilla, pour qu’ils les possèdent librement à perpétuité comme lui-même les possédait. Il a fait ces donations avec l’accord de sa femme Colombe et de ses fils, et avec l’accord de Rahier du Donjon et des fils de ce dernier, dont dépendait féodalement ce qu’il a donné.– Nivard de Nonancourt, avec l’accord de sa femme et de ses fils Gilon et Gilbert, a donné aux moines le petit bois du Fayel.– Raoul d’Ilou, avec l’accord de sa femme, leur a donné une charruée de terre à Merville.– Hugues du Château leur a donné le droit de pacage dans ses bois, pour les besoins de leurs propres porcs, et l’usage du bois mort dans la forêt de Crot (?). Il a placé et abandonné cela dans la main de Geoffroy, évêque de Chartres.Toutes ces donations ont été confirmées par Geoffroy, évêque de Chartres.

Acte n° 32 – [1157] – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie et confirme que Philippe, chanoine de Dreux, a donné aux moines de l’Estrée, en présence de l’évêque, quatre charruées de terre situées à Merville, pour le salut de son âme. Puisque les chanoines de Notre-Dame de Chartres et les moines de Saint-Père de Chartres, par la donation dudit évêque et l’accord de Simon [II] d’Anet donné à Coudres, ont reçu l’église d’Illiers[-l’Évêque] et toutes ses dépendances tant en dîmes qu’en autres choses, sauf le droit épiscopal et celui des prêtres qui officient ou officieront dans cette église, et puisque la dîme de ces quatre charruées appartient au territoire et au dîmaire de cette église, lesdits chanoines et moines, ainsi que Simon, dont dépendaient féodalement ces quatre charruées, ont concédé la donation de Philippe, à Coudres, en présence de l’évêque.

Acte n° 33 – 1157 – charte – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie que Roger de Pinson a confirmé en aumône aux moines de l’Estrée tout ce que son frère Foulques leur avait donné, à savoir le champart de quatre charruées de terre qu’ils tenaient de Raoul d’Islou à Merville. Roger a abandonné ce champart par la main de l’évêque, pour que les moines le possèdent librement et en paix, à perpétuité.

Acte n° 40 – 1158 – charte – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie que Rahier [II] de Musy a concédé aux moines de l’Estrée tout ce que Rahier [Ier], son grand-père, et Geoffroy, son père, leur avaient donné, comme cela est défini dans un chirographe que possèdent les moines, contre ledit Rahier : ils ont le droit de prendre de l’eau pour leurs besoins privés, ainsi qu’un coteau s’étendant jusqu’à la terre de Mesnil[-sur-l’Estrée]. En plus de cela, de sa propre volonté, Rahier leur a donné un pâturage pour qu’ils en fassent un pré ou ce qu’ils voudront. Il s’est engagé à protéger et à défendre ces choses.

Acte n° 41 – 1158 – charte – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie que Herbert, fils de Bonne, a concédé par sa main aux moines de l’Estrée ce que la mère dudit Herbert avait auparavant concédé et que celui-ci réclamait, sur toutes les terres des moines.

Acte n° 45 – 1160 – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie la paix intervenue, en sa présence, entre Étienne, abbé de Thiron, et Gervais, abbé de l’Estrée, à propos de toutes les dîmes que le prieuré d’Heudreville réclamait à l’abbaye de l’Estrée, c’est-à-dire toute la dîme de la terre de Burgunvilla, un tiers de la dîme de la terre des Forges et de la terre que leur a donnée Payen de Tranchevilliers, un tiers de la dîme de la terre que leur a donnée la dame de Mesnil[-sur-l’Estrée] et de la terre que leur a donnée Gilbert de Monthuley. Pour toutes ces dîmes, les moines de l’Estrée rendront au prieuré d’Heudreville chaque année, à la Toussaint, deux setiers de froment, quatre setiers de seigle, et six setiers d’avoine, à la mesure d’Illiers[-l’Évêque].

Acte n° 48 – […1147, 26 décembre-1160…] – charte – confirmation
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’Eudes, fils de Baudry, et le frère de celui-ci, pour le salut de leur âme et de celles de leurs ancêtres, ont donné en aumône aux moines de l’Estrée la terre qu’ils avaient à Reuset et la moitié du moulin. Durand de l’Estrée, parce qu’il était apparenté auxdits donateurs, a intenté un procès aux moines devant l’évêque à ce propos, disant que ces choses devaient faire partie de son héritage. Par jugement, tout lui a été refusé. Après ce jugement, Durand et son frère Rahier, à la prière de l’évêque, se sont engagés, dans la main de ce dernier, à ne plus inquiéter les moines à ce sujet, ni par eux-mêmes ni par le biais d’un tiers.

Acte n° 49 – 1161 – charte – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie qu’Aja et son fils Henri ont concédé aux moines de l’Estrée :– toute la dîme qu’ils exigeaient de ces derniers sur la terre des Forges, celle qu’ils tiennent de Payen de Tranchevilliers, celle qu’ils tiennent pour la sœur de Baudry et celle qu’ils tiennent de Gilbert de Monthuley ;– tous leurs droits sur l’église d’Heudreville, à savoir un tiers de la dîme du fief de Mesnil[-sur-l’Estrée] et de la Bruyère, excepté Cocumnesium, un tiers de la dîme de la terre des moines dans le fief de Mesnil et de la Bruyère, excepté la couture de la Croix, deux arpents dans la vallée Auboin et une perche de terre dite de Saint-Étienne ;– avec le territoire d’Autheauville, un tiers de toute la dîme, excepté la part de Guiard de Muzy et de Simon d’Autheauville, et la dîme que tient un prêtre et que les moines disent être à eux. Si toutefois ces derniers pouvaient obtenir cette dîme, elle serait à eux.Pour toutes ces dîmes, les moines rendront chaque année, à la Toussaint, à Aja et Henri un muid de blé d’hiver de la même qualité que celui qu’on obtient en général de la dîme, et un muid d’avoine. Si toutefois Aja et Henri ne peuvent garantir aux moines lesdites dîmes, cette modiation sera diminuée à un juste niveau. Les moines aideront Aja et Henri, mais ne leur donneront rien de ce qui leur appartient. Enfin, Aja et Henri ne pourront ni donner ni aliéner cette modiation, jusqu’à ce que les moines acceptent de la leur racheter au prix qu’Aja et Henri pourraient obtenir d’autres acheteurs.

Acte n° 51 – 1163 – charte – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie le règlement d’un conflit, par son intermédiaire, entre les moines de l’Estrée et le prêtre d’Heudreville engageant avec lui ses successeurs. Ce conflit portait, d’une part, sur la dîme, appartenant audit prêtre, de la terre que les moines tiennent d’Amaury et Payen de Tranchevilliers (un accord avait été trouvé sur ce point devant l’évêque, qui y avait apposé son sceau) et, d’autre part, sur le tiers de la dîme de trois bovées de terre qu’ont les moines du fief de Baudry de Mesnil[-sur-l’Estrée]. Pour tout cela, les moines rendront chaque année, à la Saint-Rémi, quatre setiers de blé d’hiver et deux d’avoine, à la mesure de Muzy.

Acte n° 55 – […1157-1165, avril] – charte – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie que Raoul d’Ilou, pour le salut de son âme, a donné aux moines de l’Estrée, par la main de l’évêque, une terre située à Merville, comprenant deux charruées à la mesure d’Illiers[-l’Évêque] libres de tout service, et deux autres charruées à la mesure de Chartres moyennant un cens de deux muids de blé d’hiver et deux muids d’avoine, à condition toutefois que ledit Raoul ne puisse pas donner ni vendre ni aliéner ce cens d’une quelconque manière sans l’accord des moines. Tous les fils de Raoul, sa femme Alice et sa fille Tecia ont concédé cela, de même que Simon [II] d’Anet, qui tient le fief auquel appartient ladite terre. Pour le salut de son âme, un jeune homme nommé Foulques a donné aux moines le champart de ces quatre charruées de terre, par la main de l’évêque.

Acte n° 84 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – notification
G[illes], évêque d’Évreux, notifie deux donations faites à l’abbaye de l’Estrée. Rahier de Muzy, homme de l’évêque, avec l’accord de ce dernier, a donné en aumône à l’abbaye le bois qui se situe le long de la route dominant la vigne de l’Estrée, entre la route de Ruset et le virage de la route de Mesnil[-sur-l’Estrée], pour qu’elle la possède librement à perpétuité. Par ailleurs, Durand de l’Estrée, Rahier, son frère, et Guillaume le Cuisinier, leur neveu, ont donné à l’abbaye, avec l’accord de leurs enfants et de Mabille, femme dudit Rahier, toute la terre et les prés qu’ils possédaient entre la rivière et le bois de Muzy, depuis le pont de Reuset jusqu’au pont de Franchet, sauf un arpent et demi situé vers ce dernier pont.

Acte n° 103 – […1183-1190, 4 juillet] – charte – notification
Jean, évêque d’Évreux, notifie que Guillaume des Fumeçons, avec Colombe, sa femme, et Robert et Richard, ses fils et héritiers, et Gilbert d’Aviron, avec son fils Guillaume, leur seigneur, Pierre du Donjon, ayant donné son accord, ont donné à perpétuité à l’abbaye et aux moines de l’Estrée toute la terre qu’ils possédaient à [Mesnil-sur-]l’Estrée, à condition que les moines leur rendent chaque année, aux environs de la Toussaint, huit setiers de céréales, quatre de blé et quatre d’avoine, à la mesure de Dreux, la moitié de cette rente (modiatio) revenant à Guillaume des Fumeçons et à ses héritiers, et l’autre moitié à Gilbert d’Aviron et à ses héritiers. Les moines leur ont donné onze livres, monnaie d’Angers, et Robert, fils de Guillaume des Fumeçons, a reçu vingt sous pour son accord. L’évêque notifie également que Renard Primus, avec l’accord de sa sœur Ydoria, de ses neveux Simon et Arnaud, de son seigneur, Pierre du Donjon, et de Guillaume des Fumeçons, s’est donné lui-même à l’abbaye de l’Estrée, avec la moitié de sa terre. Pour l’accord qu’il a donné à ces donations, les autres bénéfices (beneficia) étant préservés, ledit Pierre a reçu soixante sous ; Guillaume des Fumeçons a reçu vingt sous. Tous deux ont été admis à partager désormais les bienfaits de l’abbaye.

Acte n° 251 – 1222, 29 décembre – vidimus – confirmation
Raoul, évêque d’Évreux, vidime un acte de Rotrou, évêque d’Évreux, et confirme à perpétuité aux moines de l’Estrée, à leur demande, la dîme de quatre charruées de terre situées à Merville, données par Philippe, chanoine de Dreux.