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Acte n° 115 – [1194, 29 mai-1201, 16 août] – charte – donation
G[arin], évêque d’Évreux, à la demande d’A[gnès], abbesse, et des moniales d’Évreux, dont l’abbaye Saint-Sauveur était totalement détruite, donne à ces dernières la terre de son fief située entre Witeilme et le fossé du seigneur Rickent, considérée par tous comme convenable à la construction d’une nouvelle abbaye. Avec l’accord du chapitre, cette terre est donnée en perpétuelle aumône avec les vignes, les cens et tout ce qui appartient au fief de l’évêque sur cette terre, à jamais libre de toute exaction, moyennant une redevance annuelle de quarante sous à payer à l’évêque et à ses successeurs au synode d’hiver.

Acte n° 153 – [1193-1201, 16 août] – charte – admission prêtre
G[arin], évêque d’Évreux, sur présentation de l’abbesse et des moniales [de Saint-Sauveur] d’Évreux, reçoit Raoul, prêtre, à la vicairie de l’église de Caugé, comprenant l’autelage avec les menues dîmes et les revenus casuels (obventiones), ainsi que six setiers de blé pris sur la troisième gerbe, dont deux setiers de froment, deux de méteil et deux d’avoine, à posséder à perpétuité. Chaque année, Raoul rendra à l’abbesse et aux moniales, par l’intermédiaire du titulaire de l’église, dix sous, monnaie d’Angers, dont cinq lors du synode d’été et cinq lors du synode d’hiver.

Acte n° 154 – [1193-1201, 16 août] – charte – confirmation
G[arin], évêque d’Évreux, confirme que Simon de Ferrières[-Haut-Clocher], chevalier, a renoncé, en sa présence et à perpétuité, en faveur de l’abbesse et des moniales de Saint-Sauveur d’Évreux, à tous les droits qu’il disait avoir sur le patronage et les dîmes de l’église de Ferrières, à propos desquels un conflit s’était élevé entre eux. Pour une bonne paix, l’abbesse et les moniales ont donné à Simon dix livres, monnaie d’Angers, pris sur les biens de l’abbaye.

Acte n° 212 – [1215-1220, 31 janvier] – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, vidime et confirme une charte de l’abbesse et des moniales de Saint-Sauveur d’Évreux. Celles-ci ont souhaité que la chapelle Sainte-Marguerite, fondée avec leur accord au Buisson-Garembourg, dans la paroisse de Guichainville, possède pour toujours, pour l’entretien d’un chapelain, deux parts de la dîme de toute la terre qu’Henri, chantre d’Évreux, et Luc, son neveu, ont défrichée et mise en culture, ou qu’ils défricheront et mettront en culture, à savoir les terres du bois des Essarts, du bois de Bracetum et d’ailleurs, sauf le tiers de dîme revenant à l’église de Guichainville. La chapelle possédera également, sans réclamation des moniales, la dîme qu’Henri et Luc ont rachetée à Raoul de la Plesse, qui la tenait auparavant en fief laïc, et les autres dîmes qu’ils ont rachetées ou qu’ils pourront racheter aux laïcs ou à d’autres dans la paroisse de Guchainville, sauf le droit paroissial dans les autres dîmes, les oblations dues, certains moments de l’année, les fêtes solennelles fixées, sauf également les visites et les pénitences des malades, les sépultures des morts, le baptême des petits enfants et tous les autres sacrements que les paroissiens recevaient à l’église mère. Le chapelain de la chapelle sera libre et exempt du versement des dîmes de sa nourriture, du bétail, des animaux et des oiseaux, du versement des menues dîmes et de toute coutume paroissiale. Le clos qui a été aumôné à la chapelle, dans lequel réside le chapelain, sera également libre et exempt du versement des dîmes et de tout droit paroissial. Cela a été concédé par l’abbesse et les moniales, en présence et avec l’accord de Guillaume, prêtre de l’église de Guichainville, qui dépend des moniales. Parce que cette chapelle a été fondée et dotée desdites dîmes et autres choses par le travail et les dépenses d’Henri, chantre d’Évreux, et de Luc, son neveu, ces derniers et leurs héritiers auront le droit de présenter librement le prêtre de cette chapelle. L’évêque, en chapitre, a entendu de la bouche de l’abbesse et des moniales les donations faites à la chapelle du Buisson-Garembourg, ainsi que la charte de celles-ci, qu’il a examinée. Il confirme ces choses, après que Guillaume Doissel, prêtre de l’église de Guichainville, les a concédées et approuvées en sa présence.

Acte n° 243 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – admission prêtre
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’il a donné l’église Saint-Pierre de la Selle à Renaud, à la demande de l’abbesse de Saint-Sauveur d’Évreux à laquelle le droit de patronage de cette église est réputé appartenir, étant préservée la redevance (pensio) de vingt sous à rendre chaque année à R., titulaire de cette église.

Acte n° 257 – 1223 – charte – incorporation
R., évêque d’Évreux, avec l’accord du doyen et du chapitre cathédral d’Évreux, donne aux moniales de Saint-Sauveur d’Évreux toutes les dîmes du blé de l’église Notre-Dame de Guichainville, telles que le chapelain de cette église les possédait auparavant. Il leur confirme également les dîmes qu’elles tenaient et percevaient déjà dans cette paroisse, par une donation qu’il leur avait faite, attribuant ces dîmes à leur usage propre. Un muid de méteil, la terre d’aumône, les autres menues dîmes et tous les revenus de l’autel sont réservés à l’usage du vicaire desservant cette église, que l’abbesse et les moniales présenteront à l’évêque lorsque l’église sera vacante. Ce vicaire répondra de ce qui relève de la dignité épiscopale et il acquittera chaque année cinq sous à l’abbesse et aux moniales, en leur qualité de patrons [de l’église]. Sont préservées la décision prise par Luc, évêque d’Évreux, concernant la chapelle du Buisson-Garembourg, et la donation faite par lui à cette chapelle, tant en dîmes qu’en autres choses, avec l’accord de l’abbesse et des moniales de Saint-Sauveur, du doyen et du chapitre d’Évreux, comme cela est contenu dans des écrits authentiques. Est également préservé ce qui a été anciennement attribué à la fabrique de l’église de Guichainville.