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Acte n° 35 – [1143-1157] – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie et confirme une donation faite dans sa main par Philippe de Blaru en faveur des moines des Vaux-de-Cernay, en présence de Thibaud, évêque de Paris, et d’Arnoul, évêque de Lisieux. Avec l’accord de ses fils Pierre et Yves, Philippe a donné aux moines en perpétuelle aumône quatre-vingts journaux de terre, un lieu pour construire une grange et quatre charruées de terre, dont il a retenu pour lui-même un muid d’avoine et un muid de blé d’hiver, selon ce que les charrues pourront produire, à condition toutefois qu’il ne puisse pas donner ces deux muids à une autre église. Il a également donné aux moines à perpétuité l’usage de ses forêts de Chevry et de Gasum pour leurs bâtiments, pour les besoins du feu, pour le libre pacage de leurs animaux et pour le glandage des porcs.

Acte n° 166 – 1208 – charte – règlement conflit
L[uc], évêque, et Raoul, doyen d’Évreux, notifient le règlement d’un conflit entre Guy, abbé, et les moines des Vaux-de-Cernay d’une part, et Gautier, prêtre du Val-Saint-Germain d’autre part, affaire qu’ils ont entendue par l’autorité apostolique, qui leur avait été déléguée ainsi qu’à Guillaume, archidiacre d’Évreux. Les parties s’étant constituées en présence de l’évêque et du doyen, et n’ayant pas soulevé de réclamation quant à l’absence du troisième juge, alors très malade, le prêtre du Val-Saint-Germain a reconnu en droit, devant les juges et d’autres personnes, avoir juré de respecter ce que dirait l’abbé à propos de ce conflit et de se tenir fermement, sans réclamation, au simple témoignage de celui-ci. L’abbé a dit que, dans la grande dîme du village (villa) du Val-Saint-Germain, les moines auront toujours le tiers du grain et du vin, ainsi que la moitié de la redevance prélevée pour financer la levée (tractus) de cette dîme et de la paille, comme cela est contenu dans une charte de l’évêque de Chartres que les moines conservent. La dîme des pois, des fèves et de toutes les novales, tant celle du prêtre que des autres hommes, sera portée à la grange commune, où le prêtre percevra le tiers du grain et le tiers du vin. Les batteurs de blé et les gardes de la grange devront jurer fidélité au prêtre et aux moines, étant entendu que le convers des moines promettra fidélité au prêtre mais sans prêter un serment de corps, son état religieux (religio) et le respect qu’il doit à l’abbé faisant foi. Les batteurs ne seront pas tenus par la coutume de porter le blé à la maison du prêtre. Le prêtre aura toute la menue dîme, comme cela est contenu dans les lettres des arbitres ayant déjà eu à connaître cette affaire, R[enaud], doyen de Saint-Marcel [de Paris], et Barthélemy, clerc de Bruerie, charte que les moines conservent. Enfin, le pré et la maison du Val-Saint-Germain, auxquels le prêtre avait fait référence, resteront aux moines, comme cela avait été le cas jusque-là. Les juges ont approuvé ce témoignage de l’abbé. Le prêtre, l’abbé et les moines leur ayant demandé des lettres pour prouver cela, les juges ont fait rédiger cette charte et l’ont fait confirmer de leurs sceaux.