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Acte n° 36 – […1142, 1er août-1157…] – charte – confirmation
R[otrou], évêque d’Évreux, notifie et confirme que Henri, fils de Guiard de Bailleul, pour le salut de son âme et de celles des siens, a remis dans sa main et totalement abandonné à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen, à la demande de l’abbé Fraterne, tout le droit qu’il avait dans l’église de Villez[-sous-Bailleul], située dans l’honneur de Bailleul, et la présentation du prêtre, qu’il tenait injustement contre l’abbaye Saint-Ouen. L’évêque a concédé à l’abbaye la présentation du prêtre de ladite église, ainsi que vingt-quatre sous à avoir chaque année dans cette église.

Acte n° 90 – 1182, 26 juin – charte – jugement
Jean, évêque d’Évreux, et Gautier de Saint-Valéry, archidiacre de Rouen, mandatés comme juges délégués par le pape Lucius III, règlent un conflit entre l’abbaye Saint-Ouen de Rouen et le sous-diacre Fulbert à propos des choses que ce dernier réclamait par droit héréditaire dans la cuisine et dans la boulangerie de Saint-Ouen. Sanson, alors abbé, et les moines de Saint-Ouen ont concédé et confirmé audit Fulbert et à ses héritiers, où qu’ils soient, à perpétuité et par droit héréditaire, l’équivalent, chaque jour, de la nourriture quotidienne d’un moine au réfectoire, tant en pain qu’en toute sorte de boissons et en tout ce que les moines auront en commun. Fulbert et ses héritiers auront, par droit héréditaire, deux prebendaria d’avoine, à recevoir chaque jour du grenier de Saint-Ouen à Rouen. En outre, ils auront et tiendront, par droit héréditaire, leur terre d’Igoville, avec toutes ses dépendances, libre et exempte de toute coutume et de toute exaction, sauf le relief de l’abbé. En contrepartie, s’ils en sont requis, Fulbert et ses héritiers serviront l’abbé de Saint-Ouen trois fois par an, à l’intérieur des frontières de la Normandie. L’abbé de Saint-Ouen recevra leur hommage pour cet héritage. Par ailleurs, en échange du présent accord qui est à tenir fermement par eux et par leurs héritiers, Fulbert et Richard, son neveu, ont renoncé à toutes les autres choses qu’ils prétendaient avoir par droit héréditaire dans l’abbaye Saint-Ouen et, en touchant les Évangiles devant lesdits juges, ils ont juré qu’ils n’en réclameraient plus rien et que cet accord serait tenu par eux et par leurs héritiers.

Acte n° 152 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, compatissant à l’affliction des moines de Saint-Ouen de Rouen, qui possédaient depuis longtemps les deux tiers de la dîme de l’église de Daubeuf[-la-Campagne], leur donne le troisième tiers de cette dîme, après que Richard, chantre d’Évreux et titulaire de ladite église, y a renoncé en leur faveur. Ce tiers de dîme est attribué, en perpétuelle aumône, aux usages des moines malades. Le vicaire perpétuel [de cette église] percevra toutes les oblations, tant en pain qu’en autres choses, la moitié des droits de relevailles, un tiers du lin, du chanvre et de la laine, tout le reste des menues dîmes et, chaque année, six setiers de blés, dont trois de froment et trois de gros blé, dans la grange des moines. Il paiera aux moines malades cinq sous, monnaie d’Angers, de redevance annuelle (pensio) à Noël, et s’acquittera des droits épiscopaux. Les moines malades percevront tout le reste de ce qui revient à ladite église.

Acte n° 159 – 1204 – charte – incorporation
Luc, évêque d’Évreux, à la demande de Geoffroy, abbé, et des moines de Saint-Ouen de Rouen, donne à ces derniers la troisième gerbe de la dîme de la paroisse de Daubeuf[-la-Campagne], à convertir à l’usage de l’infirmerie de l’abbaye. Il confirme également aux moines les deux gerbes qu’ils possèdent depuis longtemps, de sorte qu’ils perçoivent toutes les dîmes de cette paroisse. Le vicaire de l’église de Daubeuf percevra toutefois chaque année dans la grange de Daubeuf, par la main du bailli des moines, un muid de blé dont six setiers de froment et six setiers de méteil, ainsi que toutes les dîmes du lin et du chanvre, un tiers des dîmes de la guède, de la laine, des agneaux et de toutes les menues dîmes, toutes les offrandes, tout l’autelage et le reste de ce qui appartient à l’autel, deux acres de la terre d’aumône et la moitié des droits de relevailles des paysannes, sauf la redevance (pensio) de cinq sous qu’il rend chaque année aux moines.