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Pensées 865 à 869

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

865

Priape, Servius dit qu’il êtoit de Lamsaque de laqelle il fut chassé a cause de la grandeur de son membre[1] * il estoit malheureux celui la :
{f.2r} * il est je crois le 1er a qui une pareille chose soit arrivée.

- - - - -

Main principale E

866

Lilius Giraldus dit que le temple de Diane de Perse a Castabalis[1] êtoit fort renommé parce que les vierges qui servoient dans ce temple marchoient nuds pieds sur des charbons ardens marchoient nuds pieds sur des charbons ardens sans se faire aucun mal plusieurs auteurs disent que la meme chose est arrivée sur le mont Sorax a une certaine famille des Hirpins au temple de Feronie[2] Pline Solin[3] et Servius Pausanias assure[4] avoir vu ce miracle * de la je conclus que la preuve par le feu

Preuve par le feu

est donc bien ancienne.

- - - - -

Main principale E

867

Barbata Venus[1] ; parce que les femmes romaines furent attaquées d’une certaine maladie qui leur fit tomber tous les cheveux[2] extrait de Lilius Giraldus p. 54. dans le tems que j’aye ecrit ecris cecy dit l’auteur, il court une maladie qui fait tomber le poil aux hommes et aux femmes, on dit que ce mal vient du commerce avec les femmes[3] * C’est peut être la * c’est sans doute la vérole il faut voir quand vivoit Lilius Giraldus.

- - - - -

Main principale E

868

Dans mon extrait du même auteur p. 73. {f.2v} il dit que chez les Lyndiens il y avoit de la pieté a vomir des execrations contre Hercule et on croioit que plus on lui disoit d’injures plus il en êtoit honoré[1] * cela fait bien voir que les payens croyoient honorer les dieux en relevant leurs vices soit qu’ils vinssent de la force ou de l’adresse[2]. On a donc eû tort de critiquer  Homère la dessus[3] qui ne suivoit que sa theologie, l’adresse et la force sont une marque de puissance et c’est la puissance que les payens honoroient dans leurs dieux

Dieux

.

- - - - -

Main principale E

869

Les Arabes immoloient sur les autels du Dieu inconnu[1] est il dit dans mon extrait de Lilius Giral. p. 73 * les Atheniens n’êtoient donc pas les seuls qui eussent une pareille divinité.

- - - - -

Main principale E


865

n1.

Giglio Gregorio Giraldi, De deis gentium libri XVII, Bâle, J. Oporinum, 1548, « Syntagma VIII », p. 402.

866

n1.

Ville de Cilicie.

866

n2.

Déesse des Sources et des Bois, dont le culte était répandu en Italie centrale, sur le mont Soracte et à Terracine.

866

n3.

Caïus Julius Solinus, dit Solin (IIIe-IVe siècles), géographe et naturaliste (Rerum memorabilium collectanea – Catalogue, nº 2717, sans page de titre), et Servius Maurus Honoratus, grammairien de la fin du IVe siècle, sont mentionnés, avec Pline et Pausanias, par Giraldi, à propos de ce miracle (De deis gentium libri XVII, Bâle, J. Oporinum, 1548, « Syntagma XII », p. 517).

866

n4.

Lire : assurent.

867

n1.

« Vénus barbue » (nous traduisons).

867

n2.

Giglio Gregorio Giraldi, De deis gentium libri XVII, Bâle, J. Oporinum, 1548, « Syntagma XIII », p. 543.

867

n3.

« […] qui morbus in primis ex Venerea contage debacchatur » (« maladie qui faisait rage surtout à la suite de contacts sexuels », nous traduisons ; Giglio Gregorio Giraldi, De deis gentium libri XVII, Bâle, J. Oporinum, 1548, « Syntagma XIII », p. 543).

868

n1.

Giglio Gregorio Giraldi, De deis gentium libri XVII, Bâle, J. Oporinum, 1548, « Syntagma X », p. 456 ; les Lyndiens sont les habitants de Lyndus, ville située sur l’île de Rhodes.

868

n2.

Dans sa réfutation du paradoxe de Bayle (selon lequel il vaut mieux être athée qu’idolâtre), Montesquieu ne retiendra que la fonction apotropaïque pour expliquer l’honneur rendu aux vices par les païens (EL, XXIV, 2).

868

n3.

Cf. nº 122.

869

n1.

Giglio Gregorio Giraldi, De deis gentium libri XVII, Bâle, J. Oporinum, 1548, « Syntagma XVII », p. 709.