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Pensées 472 à 476

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

472

Anonymes

Je dis contre les ecrivains de lettres anonimes (come le pere Tournemine qui ecrivit au card. de Fleuri contre moy lors que

Tartares

l’on me nom̃a a l’academie francoise[1])

Mis cela dans mon Journal espagnol[2]

les Tartares mettent sont obliges de mettre leurs noms sur leurs fleches affin qu’on scache de qui vient le coup dans le siege d’une ville Philipe de Macedoine recut un coup de fleche il y avoit sur la fleche « Asther envoye ce trait mortel a Philippe[»][3]

- - - - -

Main principale M

473

Mérite

Je disois c’est un bonheur d’estre d’une grande naissance ce n’est pas un malheur d’estre d’une mediocre le merite console de tout.

- - - - -

Main principale M

474

{p.401}

François

Les Francois travaillent pour amasser et depensent soudain il semble disois je qu’ils ayent une main avare et une autre prodigue ils sont en meme temps milanois et florentins :

- - - - -

Main principale M

475

Opinions

Je n’épouse pas les opinions excepte celles des livres d’Euclide[1].

- - - - -

Main principale M

476

Dethróner

Detronement[1] un peché qui dés qu’il est comis devient une chose juste.

- - - - -

Main principale M


472

n1.

René Joseph de Tournemine (1661-1739), directeur des Mémoires de Trévoux jusqu’à fin 1718. Voir la lettre de l’abbé d’Olivet du 11 décembre 1727 (Correspondance littéraire du président Bouhier, H. Duranton (éd.), Saint-Étienne, Université de Saint-Étienne, 1976, t. III, nº 46, p. 116-117) et Louis Desgraves, « Montesquieu et l’Académie française », Montesquieu, l’œuvre et la vie, Paris, L’Esprit du Temps, 1994, p. 39-60.

472

n2.

Voir nº 140, note 1.

472

n3.

Cf. EL, XII, 24 : Derathé, t. I, p. 223, avec la note (a) de l’auteur précisant la source de cette anecdote concernant Philippe : Plutarque, Œuvres morales et mêlées, Paris, M. de Vascosan, 1575, p. 487C, § VIII – Catalogue, nº 2793.

475

n1.

Cf. la fin de l’article nº 820.

476

n1.

Terme non attesté dans les dictionnaires de l’époque.