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Pensées 354 à 358

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

354

{p.345} L’indiscretion

Indiscretions
Francois

des Francois dans les insultes faites a l’honeur des maris italiens les la leur a fait perdre le royaume de Naples, celui de Scicille, le Milanois et quelques uns de ces estats plusieurs fois, est ils les ont egorges en Scicille ils se sont revoltes[1] ailleurs et dans le temps que ces peuples estoint le plus las des Francois les Francois ne l’estoint pas moins d’eux par la rage de retourner en France.

Main principale M

355

La

Puissance d’un Prince

vraye puissance d’un prince ne consiste que dans la difficulté qu’il y a à l’ataquer[1] ainsi il s’en faut bien qu’un duc de Scavoye soit aussi puissant avec la Sardagne[2] que sans la Sardagne parce qu’on peut d’abord le prendre par ce coté foible et que s’il le fortifie ou pendant la paix ou pendant la guerre il affoiblit ses estats. Lorsqu’avec le duc de Parme etranger ensuitte

- - - - -

{p.346} Echange de la Sardagne avec la riviere du Ponant[3]
Echange

Main principale M

356

Pensées qui n’ont pu entrer dans mon dialogue de Xantipe :

En verité Gilipe si les dieux ne m’avoint mis sur la terre que pour y mener une vie voluptueuse je croirois qu’ils m’auroint doné en vain une ame grande et immortelle ; joüir des plaisirs des sens est une chose dont touts les homes sont capables et si les dieux ne nous ont faits que pour cela ils ont fait un ouvrage plus parfait qu’ils n’ont voulu, et ils ont plus executé qu’entrepris[1].

Cet article est dans le dialogue de Lisimaque.

Main principale M

357

Sparte

Sparte

une nation qui ne meprise pas seulement mais qui deteste les molles voluptés, ches qui les peuples et les rois scavent egalement comender et obeir ; ches qui les moindres citoyens font ce que les seuls philosophes font ailleurs

Main principale M

358

{p.347} Je n’aime que ma patrie je ne creins que les dieux je n’espere que la vertu.

Main principale M


354

n1.

Ce fragment semble faire suite au nº 347. Selon Pufendorf, source mentionnée sur le sujet (voir nº 380), le viol, par des Français, de la femme de Jean Prochyta de Salerne, aurait provoqué le massacre des Vêpres siciliennes (Palerme, 30 mars 1282) ; la licence et les libertés des Français à l’égard des femmes et des filles expliqueraient la perte de la conquête de Naples par Charles VIII (1495), le soulèvement populaire des habitants de Milan et la reprise de la ville par Ludovic le More (1500), conquise par Louis XII (Introduction à l’histoire générale et politique de l’univers, A.-A. Bruzen de La Martinière (éd.) et C. Rouxel (trad. fr.), Amsterdam, Z. Chatelain, 1732, t. I, p. 353-354 et 378-379 ; sur l’édition possédée par Montesquieu, voir nº 347).

355

n1.

Formule reprise dans le livre de L’Esprit des lois consacré à la force défensive (EL, IX, 6).

355

n2.

Cf. nº 177 et 344.

355

n3.

Cf. nº 313.

356

n1.

Cf. Lysimaque [1751], OC, t. 9, p. 420, l. 26-31. Dans l’opuscule publié, Gilipe est devenu Lisimaque dont l’interlocuteur est Calisthene.