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Pensées 1072 à 1076

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1072

Une chose devroit faire trembler touts les ministres dans la plus part des etats d’Europe

Ministres

, c’est la facilite qu’il y a a auroit a les remplacer

- - - - -

Main principale M

1073

La plus part de nos Francois qui ont ecrit eux memes leurs memoires

François qui ont ecrit leurs memoires

sont si visiblement veins qu’il est impossible qu’ils soyent vrais ; ils ont tout fait dans la guerre et dans les affaires : mais les homes ayant a peu pres les memes passions, les memes inquietudes, les memes talents, il n’est pas possible que sans estre réprimés par quelque force majeure ils résignent a un seul l’employ d’agir, et de penser.

Main principale M

1074

{f.66v} Je disois que Philippe V[1] devoit sa courone aux chevaux d’Andalousie qui[2] montoint ses troupes et Espagnols et au vin d’Espagne qui tuoit touts les Anglois

Philippe V

 :

- - - - -

Main principale M

1075

Une noble fierté sied aux gens qui ont de grands talents[1]

Main principale M

1076

J’ay remarqué en lisant un extrait de l’histoire de la medecine de Mr Friënd[1] que les medecins dont il parle sont parvenus a une grande vïeillesse

Medecins vieux

raisons phisiques 1º les medecins sont portés a avoir de la temperence... 2º previenent leurs maladies dans les comencemens... 3º par leur estat ils font beaucoup d’exercisse[2] 4º en voyant beaucoup de malades leur temperament se fait a touts les airs ; et ils devienent moins susceptibles de derangement 5º conoissent mieux le péril. 6º Ceux dont la reputation est venue a nous estoient habiles ils ont donc esté donc conduits par des gens habiles ; c’est à dire eux mêmes.

- - - - -

Main principale M


1074

n1.

Philippe V d’Espagne, fils du Grand Dauphin de France, placé sur le trône d’Espagne par son grand-père Louis XIV. À l’issue de la guerre déclenchée par cette prise de pouvoir, il fut reconnu légitime successeur de Charles II par les puissances européennes, sauf l’Autriche (1714), en raison d’un conflit qui opposait sur le territoire ibérique les forces franco-espagnoles et anglo-autrichiennes et qui s’était terminé à l’avantage des premières (victoire de Villaviciosa, 1710).

1074

n2.

Qui pour que.

1075

n1.

Cf. nº 383, 1256.

1076

n1.

Docteur à Oxford, John Freind (1675-1728) écrivit une Histoire de la médecine (É. Coulet (trad.), Leyde, J. A. Langerak, 1727 ; M. de B*** (trad.), Paris, J. Vincent, 1728 ; 1re éd. History of Physick, Londres, J. Walthoe, 1725-1726) dans laquelle il réhabilitait la pratique médicale des Anciens. Montesquieu disposait d’un ouvrage de chimie médicale de Freind (Prælectiones chemicæ […], Amsterdam, Janson-Waesberge, 1718 – Catalogue, nº 1335). Voir Spicilège, nº 561, p. 495.

1076

n2.

Cf. nº 322.