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Acte n° 15 – [1113-1139, 2 juillet] – charte – confirmation générale
Audin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Saint-Évroult tout ce qu’elle possédait dans le diocèse d’Évreux du temps de ses prédécesseurs, ce qu’elle possède de son temps et ce qu’elle pourra y obtenir à l’avenir, tant en églises qu’en dîmes, en terres ou en autres aumônes :– l’église d’Aigleville, avec deux parts de la dîme des gerbes de lin, de chanvre et de légumes, la maison des moines avec toute la villa et ses dépendances,– l’église de Villegats avec deux parts de toute la dîme des gerbes du lin, du chanvre et des légumes, cinq sous de l’autel et plusieurs hommes dans la villa,– à Vernon, cinq muids de vin dans le cellier du seigneur de la villa,– à Aubevoye, deux muids de malt, quarante sous, monnaie d’Angers, remis par le comte d’Évreux, et deux vignes,– à Évreux, un four et un hôte,– à Longueville, dix muids de vin à prendre sur le vin du comte d’Évreux et deux vignes,– à Tosny, des vignes, des terres et plusieurs hommes,– à Limbeuf, deux parts de toute la dîme du fief de Grandmesnil que tient Richard des Châteaux,– à Acquigny, à Conches, au Roule et à Breteuil, un hôte,– au Bosc-Robert, deux parts de la dîme, des terres, plusieurs hommes et le patronage de l’église,– à Bernières, deux parts de l’autel et le blé de toute la dîme du fief de Vax,– à Poiley, la moitié de l’église, du cimetière et de la dîme des gerbes du lin, du chanvre et des légumes,– l’église de Guernanville et deux parts de toute la dîme des gerbes du lin, du chanvre et des légumes, ainsi qu’une maison avec ses hommes, ses terres et toutes ses dépendances,– sur toutes les terres et dans toutes les villes et forêts de l’évêque, des comtes de Leicester et de Meulan et du seigneur de Tosny dans le diocèse d’Évreux, ainsi que dans tout le domaine, et dans toutes les terres et forêts du comte d’Évreux, la dispense de tout prélèvement du droit de passage, du tonlieu et du droit de glandage sur les vivres et les vêtements de tous les moines de Saint-Évroult et de leurs serviteurs,– l’église Notre-Dame de la Gonfrière, deux parts de toute la dîme des gerbes du lin, du chanvre et des légumes et quarante sous de l’autel, monnaie d’Angers,– l’église de Gauville, deux parts de toute la dîme du lin, du chanvre et des légumes, vingt sous de l’autel, des terres et plusieurs hommes dans cette villa, ainsi qu’un setier d’avoine,– dans la métairie de Guillaume Frênel, à la Ferté-Frênel, la dîme des revenus de tout le tonlieu sur les moulins, les forêts et le plessis du seigneur de ladite ville, la moitié de toute la dîme de diverses cultures lui appartenant, deux parts de toute la dîme dans tous les champs qu’on appelle vulgairement essarts et dix sous que Guillaume Frênel percevait sur le revenu cette villa,– à l’Aigle et dans tout le fief de cette villa, la dispense de tout prélèvement du droit de passage, du tonlieu, de la redevance sur les bêtes à cornes et du droit de pacage sur les vivres et les vêtements des moines et de leurs serviteurs,– à Aube et aux Aspres, des dîmes,– l’église Notre-Dame de Saint-Évroult avec les chapelles Saint-Évroult et Saint-Denis et toutes ses autres dépendances, le droit de l’évêque étant préservé, le prêtre desservant cette église devant percevoir, avec un clerc, dans la maison des moines de quoi manger et se vêtir, en quantité suffisante et convenable,– au Mesnil Mauduit, deux parts de toute la dîme des blés et des légumes,– l’église de Saint-Martin-de-Cernières et deux parts de toute la dîme de cette église, avec l’accord de Gilbert Gooud, chevalier.

Acte n° 102 – […1187-1190, 4 juillet] – charte – jugement
Jean, évêque d’Évreux, Victor, abbé de Saint-Georges de Boscherville, et Simon, abbé de Conches, règlent un conflit, qui leur a été délégué par le pape Lucius III pour qu’ils l’entendent et y mettent un terme canonique, entre les moines de Saint-Évroult et Richard, prêtre du Merlerault, à propos du droit de patronage de l’église du Merlerault, de la moitié de l’autel de cette église, de deux parts de toutes les dîmes en lin, en chanvre et en légumes appartenant à cette église, et de la façon dont ces dîmes doivent être rassemblées et partagées. Les parties ayant été convoquées en un jour et un lieu convenables et s’étant présentées devant lesdits juges, le litige ayant été débattu, puisque l’abbé et les moines ont produit des témoins, tous majeurs, pour soutenir leur demande, et après beaucoup de débats, les juges ont reporté cette affaire à un autre jour pour ne pas statuer trop précipitamment. Audit jour, les parties s’étant de nouveau présentées devant les juges, et après que ceux-ci ont reçu lesdits témoins jurés de l’abbé et des moines et qu’ils les ont attentivement entendus, le prêtre Richard, se précipitant pour faire appel, s’est retiré avec orgueil. Néanmoins, souhaitant le tirer de son erreur, les juges, avant de rendre leur sentence, l’ont à nouveau convoqué un autre jour, convocation à laquelle il s’est rendu. Les preuves de l’abbé et des moines ayant été rendues publiques et attentivement examinées, il est apparu clair pour les juges, d’après le témoignage concordant de ces preuves, que Richard avait été institué prêtre de ladite église par Arnoul, évêque de Lisieux, sur présentation de l’abbaye de Saint-Évroult, et qu’appartenaient aux moines le patronage de cette église, la moitié de l’autel et deux parts de toutes les dîmes du lin, du chanvre et des légumes, qui sont à rassembler et à partager dans la grange des moines de Saint-Évroult qui est et doit être dans le cimetière de cette église. Par conséquent, Richard, comprenant qu’il avait mal agi, a avoué devant les juges que tout ce qu’il réclamait appartenait perpétuellement aux moines. Aussi, ne voulant pas différer plus longtemps la sentence, sur le conseil de l’archevêque de Rouen et d’autres personnes instruites en droit, les juges ont décidé que l’abbaye de Saint-Évroult obtiendrait et posséderait à perpétuité tout ce qui était l’objet du litige.

Acte n° 107 – [1181-1190, 4 juillet] – vidimus – notification
Jean, évêque d’Évreux, vidime un acte d’Audin, évêque d’Évreux, par lequel ce dernier confirmait à l’abbé et aux moines de Saint-Évroult les aumônes qu’ils possédaient dans le diocèse d’Évreux.

Acte n° 247 – 1221, 23 novembre – charte – procédure
Raoul, évêque d’Évreux, notifie que Gilbert Gout, chevalier, a reconnu en droit devant lui que la charte présentée par le procureur de l’abbé et des moines de Saint-Évroult, pendant le procès en cours entre eux, était bien la sienne et que le sceau était bien le sien, mais il a nié avoir jamais donné le droit de présentation de l’église de Saint-Martin-de-Cernières, contrairement à ce que disent les religieux, cette donation étant contenue dans ladite charte. L’abbé et les moines devront donc prouver que Gilbert leur a bien donné ce droit de présentation en perpétuelle aumône, en produisant la charte, les témoins de la charte et d’autres personnes présentes avec les témoins. L’évêque précise que des témoins ont déjà été entendus par sa cour à propos de cette affaire.

Acte n° 250 – 1222, juillet – charte – jugement
R[aoul], évêque d’Évreux, règle un conflit entre, d’une part, l’abbé et les moines de Saint-Évroult et, d’autre part, Gilbert Gout, chevalier, à propos du droit de patronage de l’église de Saint-Martin-de-Cernières. Après avoir examiné les chartes des prédécesseurs de l’abbé et des moines, après avoir reçu et attentivement écouté les témoins idoines, et après avoir solennellement, avec l’accord des deux parties, rendu les preuves publiques, ayant bénéficié du conseil d’hommes sages, l’évêque rend une sentence définitive : il adjuge ce droit de patronage à l’abbé et aux moines. Ceux-ci lui ont ensuite présenté Pierre, clerc, fils de Guillaume de Gauville, pour qu’il reçoive l’église de Saint-Martin-de-Cernières, alors libre et vacante. L’évêque a investi Pierre pour cette église.

Acte n° 260 – 1221 (?) – charte – admission prêtre
Raoul ou Richard, évêque d’Évreux, donne à maître Robert de Saint-Évroult l’église de la Gonfrière, vacante et dont le droit de patronage est réputé appartenir aux moines de Saint-Évroult. Le conflit dans lequel ces derniers sont impliqués à propos de ce droit de patronage a empêché la présentation par eux d’un clerc. Le droit d’attribuer ladite église a donc été dévolu à l’évêque par l’autorité du concile de Latran [IV]. L’évêque a ordonné à Robert de faire preuve, à l’égard desdits moines, de la fidélité et du respect dû au patron de l’église. Après le décès de Robert, les moines conserveront ladite église comme s’ils en étaient vraiment les patrons. L’évêque fait apposer son sceau au présent document pour confirmer ledit patronage aux moines, et afin que le don de l’église audit Robert ne soit cause d’aucun préjudice pour ceux-ci.