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[1113-1139, 2 juillet]
A[udin], évêque d’Évreux, interdit, sous peine d’anathème, de mettre en place un cimetière pour les églises de la Neuve-Lyre, car cela porterait atteinte aux droits des moines de Lyre.
Tableau de la tradition▷
Indication(s)
- Acte perdu, mentionné dans l’inventaire des titres de l’abbaye de Lyre (XVIIIe siècle), Arch. dép. Eure, H 588, fol. 235v (nº 1).
Dissertation critique▷
Cet acte est nécessairement antérieur à 1229, date à laquelle l’évêque Richard de Saint-Léger bénit le cimetière de la Neuve-Lyre. Le nom de l’auteur, dans l’acte, étant abrégé à l’initiale A., cela ne laisse que deux possibilités d’identification : il s’agit soit d’Audin soit de Gilles (Ægidius). L’usage de la ligature ae étant rare au XIIe siècle, il faut plutôt pencher pour Audin, dont les dates d’épiscopat fournissent donc la datation de l’acte. Le contenu, très singulier dans le corpus des actes épiscopaux ébroïciens, ne permet pas de valider cette hypothèse avec certitude.
Chartre sans datte d’un eveque d’Evreux qui deffend, sous peine d’anatheme, de faire un cimetiere à aucune eglise de la Neuve Lyre, à cause du dommage que cela porteroit à l’abbaye de Lyre. Le nom de cet eveque commence par un A.