Afficher Masquer
Passages biffés :
Sauts de pages :
Changements de mains :
Mots clés en marge
(main T) :
DistinguerIntégrer
Corrections du transcripteur :

Fermer

Accueil|Présentation du projet|Abréviations|Introductions|Texte|Index

Français|English Contacts

Volume I|Volume II|Volume III|Citer le texte et les notes| Écritures|Affichage

Pensées 381 à 385

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

Fermer

M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

Fermer

Pensées, volume I

381

Je croy que la raison pourquoy Je trouvois toujours dans mes voyages les lieues aupres des grandes villes

Lieues courtes

les lieues sont plus courtes qu’ae dans la campagne c’est qu’apres des grandes villes elles et je faisois cette reflection que la raison en est qu’aupres des grandes villes les lieues sont fixees par des gens qui s’ennuyent toujours, qui sont les grands seigneurs, au lieu qu’il qui vont a leurs terres ou celles de leurs voisins au lieu qu’a la campagne elles sont marqu fixées par des gens qui ne s’anuyent jamais qui sont les paisans[1].

- - - - -

Main principale M

382

Je ne scaurois m’acoutumer a la voix des castrats la raison[1] Les vilages sont plus voisins les uns des autres prés des grandes villes or on n’aime pas les fractions. S’il y a trois quarts de lieue on met une lieue. Fauxtsxs.

- - - - -

Main principale M

383

{p.361}

Troupes battues

Le general B.[1] me disoit qu’on avoit pensé le mettre au service de Danemark et general en chef je lui dis vous auries fait mal je m’immagine que des troupes qui ont toujours esté batües ont un vice interieur je ne scay queloi qui produit cet effet ; de facon que celui qui les comende perd toujours sa réputation. Les Danois ont des Allemands ; mais ces Allemans ches eux sont toujours batus. Vous avés raison me dit il et je croy que le vice vient de ce qu’il y a toujours avec le general un comissaire de la cour qui a soin des vivres et de la subsistance de l’armée, qui a plus de credit que le general, de facon que c’est son ignorance ou son avarice qui conduit l’armée. Les Saxons ont de meme toujours este batus par un autre vice interieur c’est que les paisans de Saxe touts riches devenus soldats ne veulent pas se faire tuer :

- - - - -

Main principale M

384

Il

Fierté noble

y a une certeine fierte noble qui sied aux gens qui ont de grands talents[1].

- - - - -

Main principale M

385

Maliabechi[1] ne vouloit pas aller voir le feu grand duc. Quand il le faisoit apeller, il le trouvoit trop mauvaise compagnie. Quand les etrangers disoint du bien de lui au grand duc, il disoit e vero ma non lo posso praticare[2] :

- - - - -

Main principale M


381

n1.

Cf. Voyages, p. 394.

382

n1.

Sur ce début biffé, cf. nº 388, p. 363 du manuscrit.

383

n1.

Le comte Claude-Alexandre de Bonneval (1675-1747), fréquenté par Montesquieu à Venise en septembre 1728, livre à ce dernier ses analyses sur les soldats allemands et les armées européennes (Voyages, 132-133, 140).

384

n1.

Cf. nº 1075, 1256.

385

n1.

Antonio Magliabecchi (1633-1714), bibliothécaire du Grand-duc de Toscane, correspondant de Bayle et de Leibniz, figure majeure de la République des Lettres (Guiseppina Totaro, « Antonio Magliabecchi e i libri », dans Bibliothecae selectae da Cusano a Leopardi, E. Canone (dir.), Florence, L. S. Olschki, 1993, p. 549-570).

385

n2.

« C’est vrai, mais je ne peux pas le fréquenter » (nous traduisons).