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Pensées 1946 à 1950

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1946

{f.250r} Quelques reflexions qui peuvent servir contre le paradoxe de Mr Bayle, qu’il vaut mieux etre athée qu’idolatre[1].

Avec quelques autres fragmens de quelques ecrits faits dans ma jeunesse que j’ay dechirés.
On ne peut juger des choses que par les idées qu’on en à. Or la premiere idée qui se presente à notre esprit c’est celle de la matiere. Tout ce que nous voions, tout ce qui nous entoure est materiel, il n’y à pas jusqu’aux sensations qui ne nous paraisent etre un attribut de la matiere, ce n’est que par l’etude de la philosophie qu’on peut se detromper, (je parle de la nouvelle, car l’ancienne ne serviroit qu’à fortifier les prejugés) il est même certain qu’avant Mr Descartes la philosophie n’avoit point de preuves de l’immaterialité de l’ame ; car {f.250v} l’ame ne se peut connoitre que de deux manieres par l’idée ou par sentiment tout le monde convient que nous n’en avons point d’idée, il est donc clair que nous ne la connoissons pas que par sentiment. Or la philosophie et les prejugez enseignoient aux payens que les sensations etoient des attributs de la matiere, il falloit donc qu’ils tirasent necesairement une de ces deux consequaences, ou que l’ame etoit materielle ou tout au moins que le corps etoit capable de sentiment. Or si le corps est capable de sentiment pourquoy luy refuser la pensée, certainement l’un ne repugne pas plus que l’autre.

Quoyque la p [...]

Et quand la connoissance des choses sensibles les elevoit jusqu’a leur autheur, elle ne pouvoit leur donner que l’idée d’un ouvrier qui avoit fabriqué le monde a peu pres comme un artisan compose une machine, et les cieux qui annoncent la gloire du createur ne leurs pouvoient point faire connoitre sa nature, c’etoit par le ministere des sens que l’homme s’etoit persuadé de l’existence de Dieu, c’etoit aussi par eux qu’il croioit devoir juger de son essence.
{f.251r} Quand l’homme eut une fois recu ce principe que Dieu etoit materiel il n’en resta pas la, et l’imagination se porta naturelement a determiner sa figure, il jug[e]a que la beauté devoit etre un de ses principaux attributs, et comme l’homme ne trouve rien de plus beau que luy même, il eut cru faire tort a la divinité, s’il luy avoit donné une autre figure que la sienne ; car comme dit l’epicurien Velleius dans Ciceron Lº 1º De natura deorum quæ compositio membrorum, quæ conformatio lineamentorum, quæ figura quæ species humana potest esse pulchrior quod si omnium annimantiunm formam vincit hominis figura, deus autem annimans est ea profecto figura est quæ pulcherrima sit omnium[2].
D’ailleurs comme la raison doit etre un des principaux attributs de Dieu, et que les sens semblent nous dire qu’il n’y à que les substances qui ont une {f.251v} figure humaine qui soient raisonnables, ils luy donnerent facilement une maniere d’etre de laquelle ils croioient que la raison etoit inseparable. Quoniam dit Velleius deos beatissimos esse constat, beatus autem esse sine virtute nemo potest, nec virtus sine ratione consistere nec ratio usquam inesse nisi in hominis figurâ, hominis esse specie deos confitendum est[3]. Ce ne sont point des raisonnemens de la philosophie, mais de la nature, des raisonnemens qui se forment dans les sens et l’imagination dont tous les hommes sont la dupe, et qu’on peut appeller les veritables fruits de l’enfance.
Les hommes accoutumés à juger par ce qu’ils voioient de ce qu’ils ne voioient pas, n’eurent pas plus de peine a se mettre dans l’esprit qu’il y avoit dans les dieux une difference de sexe, tous ces raisonnemens se faisoient sans attention l’esprit s’y accoutumoit à mesure que le corps s’avancoit en age, ainsi il ne faut pas s’etonner si la relligion payene telle qu’elle etoit se repandoit par tout l’univers, et ne laissa aux adorateurs du vray vray {f.252r}  du vray Dieu qu’un petit coin de terre. Chaque homme qui etoit idolatre avant d’etre raisonnable y apportoit en naissant une meilleure disposition ce qui la faisoit regarder regarder comme une relligion naturelle que la naisance même avoit produite dans l’homme avant l’education.
Mais pour mieux reconnoitre cecy jugeons des idées des payens par nos idées, et de leur situation par la notre. Quelle peine n’avons nous pas avec les secours de la foy et de la philosophie de nous faire à l’idée d’un esprit infini qui gouverne l’univers. Il est vray que par une serieuse attention nous pouvons vaincre la resistance de nos sens, mais si nous y prenons garde ils se revoltent aussitot, et rentrent dans leurs premiers droits. Tantot ils nous peignent un venerable vielard, tantot une colombe, etrange foiblesse de l’homme que la force meme de la foy ne sçauroit vaincre.
Mr Arnaut[4].
{f.252v} Quand les payens furent tombés dans cette opinion que Dieu avoit un corps comme les hommes, ils ne purent en rester la, la multiplicité des dieux etoit une suite trop naturelle de leurs principes, il leur etoit impossible d’imaginer un dieu simple, unique, spirituel, qui est partout, qui voit tout, qui remplit tout ils ne pouvoient cependant refuser à l’instinct de la nature de reconnoitre un dieu bien que materiel qui regit et gouvernat l’univers, et cette connoissance les jetoit infaliblement dans l’opinion de la multiplicité des dieux, car comment ce dieu massif auroit-il pu se transporter dans toutes les parties du monde à la fois, il falloit bien qu’il eut sous luy des intelligences qui fusent les ministres de ses volontées, et que ces intelligences eusent sous elles des divinités inferieures. Ils penso pensoient que Jupiter gouvernoit le monde, comme un monarque gouverne un etat, ces raisonnemens comme je l’ay deja dit sont des raisonnemens d’instinct, et on peut dire que la foy n’en a {f.253r} pas detruit toutes les impressions, il s’est trouvé dans ce siecle cy des philosopes[5] qui ne pouvant comprendre que Dieu put sufire a gouverner tout l’univers ont imaginé des natures plastiques[6] qui gouvernent sous luy, et ont mieux aimé recevoir un etre dont ils avouent eux mêmes qu’ils n’ont point d’idée que de reconnoitre qu’un etre simple puise gouverner tout l’univers immediatement.
On voit donc que les payens ne tomberent dans l’erreur que pour avoir tiré de justes consequences d’un faux principe qui est que Dieu à un corps, mais comme ils ne pouvoient en decouvrir la fauseté que par des raisonnemens de philosophie &c.
On ne manquera pas de me dire qu’il s’en suit de mon raisonnement que Dieu est trompe pur trompeur, et qu’il jette les hommes dans l’erreur sans toujours voir la verité. Je reponds qu’il n’est point point necesaire que Dieu nous donne assez de lumieres pour conserver notre etre. Cela doit nous sufire, il nous à faits aussi parfaits, et aussi imparfaits qu’il à voulu, il a pu {f.253v} nous rendre plus ou moins intelligens, quand il nous decouvre quelque chose il nous fait une grace, mais il pouvoit nous la cacher sans injustice ; Dieu nous trompe-t-il parce que les sens ces infidels tesmoins nous decoivent a chaque instant non non sans doute, peut-etre que Dieu n’a pas voulu que nous eusions plus de certitude des choses afin que nous connoissions mieux notre foiblesse.
Quant aux athées de Mr Baile la moindre reflexion sufit à l’homme pour se guerir de l’atheisme il n’a qu’à considerer les cieux et il trouvera une preuve invincible de l’existence de Dieu, il n’est point excusable lorsqu’il ne voit point la divinité peinte dans tout ce qui l’entoure, car dez qu’il voit des effets il faut bien qu’il admete une cause, il n’en est pas de même de l’idolatre, car l’homme peut bien voir et considerer l’ordre des cieux et rester opigniatrement dans l’idolaterie. Cette disposition ne repugne point a la multiplicité des dieux, ou si elle y est contraire ce ne peut etre que par une suite de raisonne {f.254r} de raisonnemens methaphisiques souvent trop foibles sans le secour de la foy qu’ils le peuvent decouvrir. Je dis plus peut-etre que la seule chose que la raison apprene de Dieu c’est qu’il y a un etre intelligent qui produit cet ordre que nous voions dans le monde. Mais si l’on demande quelle est la nature de cet etre on demande une chose qui passe la raison humaine, tout ce qu’on scait de certain c’est que l’hypotese d’Epicure est insoutenable parce qu’elle attaque l’existence d’un etre dont le nom est ecrit par tout.
Les payens auroient cru commetre un crime s’ils avoient changé de religion, et plus leurs dispositions etoient chretiennes, et plus ils devoient rester dans l’idolaterie
Voiez discour sur l’idolaterie en general.
Mais quand aux autres hypoteses qui regardent les attributs particuliers de cet etre on peut prendre celle qu’on voudera[7], et même si l’on veut on peut comme Ciceron les embrasser et les combatre tour à tour, car la raison ne nous dit point si cet etre à un corps ou s’il n’en à pas, s’il a toutes les perfections, s’il est infini, tout ce que nous sçavons c’est {f.254v} qu’il nous à crées : le roy Hieron aiant demandé à Simonide ce que c’etoit que Dieu, ce philosophe le pria de luy donner un jour pour y penser, le jour passé, le roy lui aiant fait une pareille question le philosophe luy en demanda deux[8]. Cette idée même si chere au pere Malbranche, l’idée de l’infini nous ne l’avons point, quoy que ce philosophe en ait fait le fondement de son sistheme, mais on peut dire qu’il là bati en l’air un palais magnifique, qui se derobe aux yeux, et qui se perd dans les nües[9].
L’infini est ce à quoy on ne peut rien ajouter a la difference de l’indefini auquel on ajoute toujours, cela suposé je prends les choses par enumeration, et je dis on ne peut avoir d’idée d’une durée infinie, car la durée qui n’est autre chose que le tems soit qu’on le compte par jours, par heures, ou par siecles, il est clair que l’idée d’une chose qui peut se compter, et celle d’une chose a laquelle l’esprit ne peut rien ajouter sont deux idées contradictoires, d’autant qu’il n’est pas possible d’imaginer d’imaginer un nombre si grand qu’on n’y en puisse pas ajouter un autre. Je raisone de la même maniere sur l’etendue, l’idée d’une chose qui peut se mesurer, et {f.255r} celle d’une chose a laquelle l’esprit ne peut rien ajouter sont contradictoires, car on ne peut jamais concevoir une mesure si grande qu’on ne puise y en ajouter une autre.
L’idée de l’indefini est l’idée d’une chose dont ne ne voit point les bornes. L’idée de l’infini est l’idée d’une chose qu’on voit n’avoir point de bornes. On voit que cette derniere idée ne sçauroit convenir a ce qui se compte et à ce qui se mesure, reste donc a sçavoir si on peut l’appliquer à un esprit, et je dis que nous n’avons point d’idée des esprits, comme tout le monde en convient. Si nous n’avons pas d’idée d’un genre nous ne scaurions en avoir des especes, et par consequent de l’esprit fini, ny de l’esprit infini.
Il faut donc admirer la conduite admirable de celuy qui se nomme dans l’ecriture le Dieu caché (Deus absconditus)[10] il s’est contenté pendant tant de siecles de persuader les hommes de son existence, il les [une lettre biffée non déchiffrée] à ensuite instruit par la foy qui est un de ses dons, mais dont la lumiere echaufe le coeur, sans eclairer l’esprit, qui fait ignorer tout ce qu’elle apprend, et semble nous avoir eté donnée {f.255v} pour admirer, non pas pour connoitre, pour soumettre, et non pas pour instruire.
Dieu qui est un pur esprit ne pouvoit se faire connoitre aux hommes, par idée ou par une image representative de luy même, il ne pouvoit non plus se faire connoitre que par sentiment, que de la même maniere qu’il se fait sentir aux anges et aux bien heureux dans le ciel, mais comme un si grand bonheur qui est la felicité supreme, etoit une grace que l’homme devoit meriter avant que de l’obtenir, et qu’il ne pouvoit même ob acquerir que par la voye des peines et des soufrances, Dieu choisit un troisieme moyen pour se faire connoitre, qui est celuy de la foy, et par la s’il ne luy donna pas des connoissances claires, il l’empescha du moins de tomber dans l’erreur.

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Main principale P

1947

Vous me demandez, monsieur, ce que je pense de la durée du gouvernement anglais, et de predire qu’elles pouront etre les suites de sa corruption, vous me[1]

Main principale P

1948

{f.256r} Refflections

Quelques seines[1] de Corneille me donnerent l’idée de ce dialogue (de Sylla)[2]. J’etois jeune, et il falloit etre bien jeune pour etre excité à ecrire par la lecture du grand Corneille.
Et par la lecture de cet auteur qui est souvent aussi divin que luy.

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Main principale P

1949

Le D.[1] est un petit homme sans merite et naisance qui à apris une espece de jargon de finance instruit par Chamil Chamil[2]. Rebut de Demare[3]. Esope Echapé a la cham chambre de justice[4] introduit chez… uniquement propre a l’employ ou on le destine qui est d’avilir une grande dignité. Il à vu avec plaisir les sceaux de main en main de reflus en reflus tomber descendre et tomber jusqu’à luy, et comme si c’etoit le comble de sa fortune que la degradation du poste qu’il va remplir, il est charmé de la generosité de ceux qui en le refusant on[t] achevé de se les les mettre a sa portée.

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Main principale P

1950

{f.256v} Un auteur qui ecrit beaucoup se considere comme un geant, et regarde ceux qui ecrivent peu comme des pigmées, il juge qu’un homme qui n’a fait qu’une centaines de pages de bon sens est un homme commun qui à fait en toute sa vie l’ouvrage d’un jour.

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Main principale P


1946

n1.

Cf. EL, XXIV, 2 ; sur ces réflexions comme réponse aux objections des athées, voir le nº 1096 et l’article de Denis de Casabianca, « Des objections sans réponses ? À propos de la “tentation” matérialiste de Montesquieu dans les Pensées », RM, nº 7, 2003-2004, p. 135-156 [en ligne à l’adresse suivante : http://montesquieu.ens-lyon.fr/spip.php?article420] ; sur Montesquieu et Bayle, voir Lorenzo Bianchi, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Bayle, Pierre » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=343] ; du même auteur, « “L’auteur a loué Bayle, en l’appelant un grand homme” : Bayle dans la Défense de l’Esprit des lois », CM, nº 9, 2005, Montesquieu, Œuvre ouverte ? (1748-1755), p. 104-107. Le « paradoxe de Mr Bayle » est exposé dans les Pensées diverses écrites à un docteur de Sorbonne […], dont Montesquieu possède la quatrième édition (Rotterdam, Reinier Leers, 1704, t. I, p. 226 et suiv. – Catalogue, nº 1521).

1946

n2.

« Par la façon dont les membres sont assemblés, par la noblesse des lignes, par toute sa configuration extérieure, la forme humaine n’est-elle pas belle entre toutes ? […] Si l’homme tient par sa structure le premier rang parmi les vivants, un dieu, étant lui aussi un vivant, ne pourra manquer d’avoir précisément la même structure puisqu’elle est la plus belle » (Cicéron, De la nature des dieux, I, 18, § 47-48, C. Appuhn (trad.), Paris, Garnier frères, 1935).

1946

n3.

« Et puisqu’il est entendu que les dieux sont parfaitement heureux, que nul ne peut être heureux s’il n’a pas la vertu, que la vertu ne se conçoit pas sans la raison ni la raison sans la figure humaine, il faut reconnaître que cette figure est celle des dieux » (Cicéron, De la nature des dieux, I, 18, § 48, C. Appuhn (trad.), Paris, Garnier frères, 1935).

1946

n4.

Antoine Arnauld qui s’opposait à toute représentation sensualiste de Dieu, critiqua les conceptions de Malebranche sur l’idée de Dieu et, dans la polémique qui l’opposa à l’oratorien, le rapprocha des anthropomorphites (Défense de M. Arnauld contre la Réponse au Livre des vraies et fausses idées [1684], dans Œuvres de Messire Arnauld […], Paris – Lausanne, S. d’Arnay, 1780, t. XXXVIII, p. 544-545) ; voir Aloyse Raymond Ndiaye, La Philosophie d’Antoine Arnauld, Paris, J. Vrin, 1991, p. 206-207.

1946

n5.

Lire : philosophes.

1946

n6.

La notion de nature plastique a été conçue par Ralph Cudworth dans son ouvrage The True Intellectual System of the Universe, destiné à réfuter l’athéisme et le déterminisme (Londres, R. Royston, 1678 – Catalogue, nº 1470).

1946

n7.

Lire : voudra.

1946

n8.

Cicéron, De la nature des dieux, I, 22. L’anecdote, illustrant le caractère inconnaissable de Dieu, qui met en scène Simonide et Hiéron (Montaigne, II, 20, p. 675) ou Thalès et Crésus (Tertullien, Apologétique, XLVI, § 8), a circulé pendant tout le XVIe siècle ; Pierre Bayle lui a consacré une très longue note dans l’article « Simonide » de son Dictionnaire historique et critique (1re éd., Rotterdam, Reinier Leers, 1697 – Catalogue, nº 2453) ; voir Henri Busson, Le Rationalisme dans la littérature française de la Renaissance (1533-1601), Paris, J. Vrin, 1971, p. 416.

1946

n9.

Cf. nº 156.

1946

n10.

Isaïe, XLV, 15.

1947

n1.

Cf. nº 1960.

1948

n1.

Comprendre : scènes.

1948

n2.

La composition du Dialogue de Sylla et d’Eucrate date de 1724-1725 : voir nº 95, note 1.

1949

n1.

Marc René de Voyer de Paulmy, marquis d’Argenson (1652-1721), lieutenant de police en 1697, devenu garde des Sceaux en 1718, en remplacement d’Henri François d’Aguesseau (Saint-Simon, t. VI, p. 591-596).

1949

n2.

Michel Chamillart (1652-1721), Contrôleur général des Finances en 1699, ministre d’État en 1700, secrétaire d’État à la Guerre en 1701, disgracié en 1709.

1949

n3.

Nicolas Desmarets (1648-1721), directeur des Finances en 1703, Contrôleur général en 1708.

1949

n4.

Allusion à l’affaire Pommereu ou Pommereul, du nom d’un individu utilisé par d’Argenson dans ses fonctions de lieutenant de police, que le Parlement, par la chambre de justice chargée de juger les prévaricateurs durant cette période, avait fait arrêter en septembre 1716, en espérant ainsi atteindre d’Argenson. Le Régent s’arrangea pour arrêter l’affaire (Journal du marquis de Dangeau, Paris, Firmin-Didot, 1854-1860, t. XVI, p. 458-462 ; Saint-Simon, t. VI, p. 82-84).