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Pensées 1726 à 1730

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1726

Tiré de l’Histoire de la jalousie[1]. Bon pour la servitude domestique[2].
Il faut remarquer qu’excepté dans des cas que de certaines circonstances ont fait naitre {f.46v} les femmes n’ont jamais guêres pretendu à l’egalité car elles ont deja tant d’autres avantages naturels que l’egalité de puisance est toujours pour elles un empire[3].

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1727

Tacite qui nous à laissé cet excelent traité De moribus Germanorum[1], ou nous voions encore nos moeurs peintes, et nos loix decrites. Il seroit à souhaiter que quelqu’un nous laissat eut laissé un traité De moribus Gothorum[2] parce que ce sont des nations primitives, et que nous ne les trouvons decrites que lorsqu’elles se sont mellées entre elles, ou avec les peuples soumis[3].

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1728

{f.47r} Noblesse française[1]

O vous qui dans les races futures devez en prendre soin ministres de ces roys &c. gardez vous de porter des yeux jaloux sur ses honneurs, ou des mains fiscales sur ses biens.
Ministres de ceux à qui seuls, à qui elle veut ceder en courage et en generosité, ministres de ceux &c.

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1729

Des armées

Lorsque les armées ont affoibli le peuple veincu les terreurs qui ont cessé de venir de la part du peuple conquis viennent du coté des armées, et voicy les moyens que l’on à pris pour les contenir dans la fidelité
On separe l’armée et on la dispose en plusieurs pour que selon l’expression {f.47v} de Tacite

Nec vitiis nec viribus miscebantur. Hist. liv Ier.

, elles ne se communiquent ni leurs forces ni leurs vices[1]
L’experience à encore fait voir que l’oisiveté rend les soldats seditieux[2], par des expeditions frequentes dit Tacite

Doctæ crebris expeditionibus hostem potius odisse[3]. Hist liv Ier

les legions de la Bretagne apprirent à hair leurs enemis[4], et non pas leurs capitaines.
Lorsque l’armée sera devenue riche par la conquête, elle tombera dans la dissolution et ou dans la desobeisance, la durété du metier de soldat est incompatible avec le luxe et les richesses[5]. Alexandre partant pour les Indes fit bruler tout le bagage de ses soldats[6]. Thomas Koulican conquerant des mêmes Indes oblig[e]a les siens de raporter tout leur or[7]. Ce sont des entreprises tres hardies. {f.48r} Les empereurs romains retennoient une partie de la paye

Histoire de l’univers de Pufendorf.

des soldats avec les drapeaux de l’armée pour gage de leur fidelité[8], on ne leur donnoit qu’au licenciment, je ne vois pas que cela ait produit de grands effets. Les soldats sçavoient qu’en se revoltant ils seroient seroient encore mieux les maitres de ce tresor.
Il est tres dangereux de ne point paier l’armée, elle se mutine d’abord, et par un nouveau malheur elle s’excuse, et on n’ose la punir.
Lorsque la totale diversité dese lois, de manieres et de moeurs n’empesche pas les mecontents de passer d’une armée à une autre, les seditions desertions les seditions sont moins frequentes. Quand il ne peut y avoir de sedition desertion les mecontents restent, cachent leur haine, ou la font eclater
Cela à èté suprimé du livre de la force offensive[9].

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1730

{f.48v} Climat

J’ay mis dans mon receuil pour des disertations [...]


Conquêtes des Chinois et des Mogols.

Toute la difference est que les Tartares ne fonderent l’empire du Mogol qu’apres avoir vecu le mahometisme, et que le Japon fut conquis avant cette epoque[2].
Il faut expliquer ceci.
Ces deux empires furent fondés par une invasion des TartaresƗ

Nota que la note du signe sur le mot tartares est a la fin de l’article.

.
Les conquerans se rendirent proprietaires des fonds de terre, et le prince ou general les donna comme des especes de fiefs, il paroissoit naturel qu’ils ne fusent point hereditaires. Comme ils etoient distribués à l’armée et que c’etoit au prince à choisir ses officiers et ses soldats, il sembloit que la recompense {f.49r} des places ne devoit pas etre plus hereditaire que les places mêmes, c’est l’idée de toute armée conquerante[3]. Ce fut la maniere de penser de nos Francs de tous les Gots qui conquirent l’empire romain ; mais en Occident on sentit bientot que des terres tenues ainsi precairement devienderoient incultes, l’esprit de liberté inspira l’esprit de propriété. Nos fiefs devinrent hereditaires[4]. Cela ne se put faire en Azie, parce que l’esprit de liberté n’y regnoit pas. Les fiefs resterent à vie ou plutot continuerent à etre donnés ou o otés par la volonté capricieuse du prince[5]. Bientot l’esprit precaire destruisit dans l’Indolestan[6] les villages les paisans les terres et le rendit le plus grand desert du monde.
{f.49v} La meme chose seroit arrivée au Japon si le climat et la relligion n’y avoient mis des differences.
Ɨ On ne peut douter que le Japon ne soit une conquête tartare[7]. Même gouvernement, et même constitution que celle du Mogol fondèe par les Tartares[8]. Les Japonois sont originaires de Tartarie comme les Mogols. Le Deiro[9] se raporte entierement au grand lamas des Tartares, les jongleurs ou chasseurs de diables ou de maladies, sont communs au Japon comme chez les Tartares[10]. Gengis Kan fit jetter ses enemis dans une chaudiere bouillante, suplice commun chez les Japonois[11]. Les deux peuples ont a peu pres les mêmes dogmes, ils sont aussi peu attachés au culte, et a l’egard des dogmes ils ont une egale indiference[12]. Les Tartares ne disputent jamais sur la relligion, les Japonois non plus[13]. Avant le christianisme la liberté de relligion y etoit entiere[14]. De meme les Tartares par principe de conscience les protegent toutes, quoy que disent les histoires des Chinois, ce qu’on voit aujourd’huy prouve bien qu’ils[15] n’auroient jamais eté capables de conquerir le Japon de plus il n’y a nul raport entre ces peuples[16].

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1726

n1.

Sur ce projet, voir nº 483, note 1.

1726

n2.

Il s’agit du livre XVI de L’Esprit des lois intitulé « Comment les lois de l’esclavage domestique ont du rapport avec la nature du climat ».

1726

n3.

Voir LP, 36 (38), p. 232 : « [les femmes] ont sur nous un empire naturel ; celui de la beauté, à qui rien ne résiste » ; EL, XVI, 2 : Derathé, t. I, p. 280.

1727

n1.

La Germanie de Tacite ; son influence sur Montesquieu a été étudiée par Catherine Volpilhac-Auger (Tacite et Montesquieu, Oxford, Voltaire Foundation, 1985) ; voir aussi, du même auteur, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Écrivains latins » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=197], § 10-11.

1727

n2.

« Des mœurs des Goths » (nous traduisons). Les sources principales de Montesquieu sur les Goths, utilisées pour les Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, étaient Procope (Histoire de la guerre contre les Goths, dans Histoire de Constantinople depuis le règne de l’ancien Justin jusqu’à la fin de l’Empire. Traduite sur les originaux grecs par M. Cousin […] [1672-1674], Paris, D. Foucault, 1685, t. I – Catalogue, nº 2732, 3065 [trad. lat.] et 2863 [trad. fr.]), Priscus le Rhéteur (Gothica Historia, dans Excerpta de legationibus ex Dexippo Atheniense, Eunapio Sardiano, Petro patricio et magistro, Prisco sophista, Malcho Philadelphensi, Menandro protectore, C. Chanteclair (éd.), Paris, P. Chevalier, 1609 ; voir nº 1752) et Jordanès ou Jornandès (VIe siècle), auteur d’une Histoire des Goths (Zosimi comitis et exaduocati fisci Historiæ novæ libri sex […], Bâle, [P. Pernæ], [1576] – Catalogue, nº 2732).

1727

n3.

Cf. EL, XXVIII, 1 : Derathé, t. II, p. 208 ; Montesquieu y remarque que les lois salique et ripuaire des peuples restés dans la Germanie conservèrent leurs qualités originales, contrairement aux lois des Wisigoths qui perdirent beaucoup de leur caractère par suite du déplacement de ces peuples. Les lois des Wisigoths rédigées sur ordre d’Euric (env. 480) ne sont connues que par des compilations des règlements ou constitutions des rois goths, très imprégnées de droit romain (voir François Olivier-Martin, Histoire du droit français des origines à la Révolution, Paris, Domat-Montchrestien, 1951, p. 18). Montesquieu les connaissait par le recueil de Lindenbrog (Codex legum antiquarum, Francfort-sur-le-Main, J. et A. Marnios, 1613 – Catalogue, nº 820).

1728

n1.

Cf. nº 1702.

1729

n1.

Montesquieu traduit la citation de Tacite en marge (Histoires, I, 9).

1729

n2.

Cf. nº 1496, 1527, 1528.

1729

n3.

Voir la traduction de Montesquieu ici dans le passage : « par des expeditions...enemis ».

1729

n4.

Montesquieu traduit la citation de Tacite en marge (Histoires, I, 9).

1729

n5.

Cf. nº 1708.

1729

n6.

Plutarque, Vie d’Alexandre, LVII, 1.

1729

n7.

Jean-Pierre de Bougainville, qui fit paraître en 1752 un parallèle entre les deux conquérants, Alexandre et Nadir Shah (ou Thamas Kouli Khan), attribue à la seule cupidité du Persan l’ordre donné à ses soldats de restituer le butin accumulé au cours de la conquête de l’Indostan, qu’il confisqua à son profit (Parallèle de l’expédition d’Alexandre dans les Indes avec la conquête des mêmes contrées par Tahmas-Kouli-Kan, s. l. [Paris, H.-L. Guérin], 1752, p. 68). Montesquieu peut songer à une même interdiction faite par Nadir Shah à ses soldats, à la suite de la prise de Lahore en 1739, et qui avait bien pour but d’éviter de se charger dans la suite de la conquête des Indes ; cet épisode est évoqué dans l’ouvrage d’André de Claustre (Histoire de Thamas Kouli-Kan, roi de Perse, Paris, Briasson, 1743, p. 394).

1729

n8.

Samuel Pufendorf, Introduction à l’histoire générale et politique de l’univers, Amsterdam, Z. Chatelain, 1743, t. I, p. 22 : voir la note en marge.

1729

n9.

Le livre X de L’Esprit des lois.

1730

n1.

Le catalogue des manuscrits envoyés en Angleterre répertorie un cinquième carton intitulé « Matériaux de dissertation qui n’ont pu entrer dans L’Esprit des lois », dont un cahier « Comparaison des Japonais et des Mongols ; les diverses destructions qui se sont passées sur la terre & de celles qui subsistent encore aujourd’hui, & de celles qui sont réparées » (LP, OC, t. 1, p. lxxvii) ; voir aussi le titre en marge du manuscrit 2506/7, f. 2, dans CM, nº 7, 2001, L’Atelier de Montesquieu. Manuscrits inédits de La Brède, C. Volpilhac-Auger (éd.), p. 73.

1730

n2.

On situait la naissance de l’Empire mogol en 1399, moment de la conquête de l’Indostan par le Tartare Tamerlan (François Catrou, Histoire générale de l’empire du Mogol, La Haye, G. de Voys, 1708, p. 12) ; sur les invasions tartares, voir LP, 79 (81). Sur l’idée d’une conquête du Japon par les Tartares, voir ci-après. À propos du Japon, Montesquieu exploite dans cet article, plutôt que l’ouvrage de Kaempfer, les informations tirées du Recueil des voyages qui ont servi à l’établissement et aux progrès de la Compagnie des Indes orientales [1702-1706], adaptation française par R.-A-C. de Renneville des relations en néerlandais de la VOC (Vereenigde Oost-Indische Compagnie), parue à Amsterdam (Catalogue, nº 2755 : éd. de 1710) ; concernant ses sources sur la Tartarie et le Japon, voir Rolando Minuti, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Tartares » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=423] ; du même auteur, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Japon » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=419].

1730

n3.

Des fonds de terre étaient accordés aux Ohmras, officiers de l’Empire mogol, qui devaient entretenir la cavalerie ; leurs biens retournaient à leur mort dans les coffres du souverain (extrait des Voyages de François Bernier, dans Geographica, p. 330, 332-333, 335 ; François Catrou, Histoire générale de l’empire du Mogol, La Haye, G. de Voys, 1708, p. 376-377).

1730

n4.

Cf. EL, XXXI, 30.

1730

n5.

EL, V, 14 : Derathé, t. I, p. 69.

1730

n6.

Comprendre : Indostan (empire du Mogol).

1730

n7.

Montesquieu ne reprend pas l’idée répandue et exprimée dans le Spicilège d’une origine chinoise des Japonais (nº 517 ; voir aussi Du Halde, Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l’empire de la Chine et de la Tartarie chinoise, Paris, P. G. Le Mercier, 1735, t. I, p. 367). Si Kaempfer leur prêtait une ascendance babylonienne (Histoire naturelle, civile et ecclésiastique de l’empire du Japon, F. Naudé (trad.), La Haye, P. Gosse et J. Neaulme, 1729, t. I, p. 73 et suiv. – Catalogue, nº 3213, pour la 1re éd., The History of Japan and Siam […], J. G. Scheuchzer (trad.), Londres, T. Woodward, 1727), l’auteur des « Additions et Mémoires touchant le Japon », insérés dans le Recueil de voyages au Nord […], soutenait que des Tartares orientaux auraient colonisé le Japon (Amsterdam, J.-F. Bernard, 1715, t. III, p. 180 – Catalogue, nº 2751).

1730

n8.

Le pouvoir de l’empereur du Mogol comme celui du Japon est absolu : voir, outre les Voyages de François Bernier (Geographica, p. 331 et suiv.), François Catrou, Histoire générale de l’empire du Mogol, La Haye, G. de Voys, 1708, p. 373 ; Recueil des voyages qui ont servi à l’établissement et aux progrès de la Compagnie des Indes orientales [1702-1706], Rouen, P. Caillou, 1725, t. X, p. 29.

1730

n9.

Le « Deiro » ou « Daïro » est la plus haute autorité religieuse au Japon, comparé au pape par les voyageurs chrétiens : voir le Recueil des voyages qui ont servi à l’établissement et aux progrès de la Compagnie des Indes orientales [1702-1706] (Rouen, P. Caillou, 1725, t. X, p. 73).

1730

n10.

Cf. Geographica, p. 198, extrait de la Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l’empire de la Chine et de la Tartarie chinoise du père Du Halde ; les Jammaboos, exorcistes japonais qui prétendent chasser les maladies, sont signalés dans le Recueil des voyages qui ont servi à l’établissement et aux progrès de la Compagnie des Indes orientales [1702-1706] (Rouen, P. Caillou, 1725, t. X, p. 76) ; le terme jongleur est à prendre ici dans le sens figuré de « charlatan qui amuse le peuple par des subtilitez » (Furetière, 1690, art. « Jongleur »).

1730

n11.

L’épisode très controversé des soixante-dix chaudières dans lesquelles Gengis Khan aurait fait jeter les vaincus avait été rapporté par Abulgasi-Bayadur-Chan (Abu-’l-Ghazi) dans son Histoire généalogique des Tatars (Leyde, A. Kallewier, 1726 – Catalogue, nº 3125 ; voir Geographica, p. 301, l. 210-212). Le supplice de l’huile bouillante au Japon est mentionné dans la Relation concernant le Japon par Caron, traduit du Hollandais, insérée dans le Recueil de voyages au Nord […] (Amsterdam, J.-F. Bernard, 1715, t. III, p. 109).

1730

n12.

Cf. EL, XXIV, 14.

1730

n13.

Sur la tolérance des Tartares à l’égard des peuples conquis, Montesquieu suit l’Histoire généalogique des Tatars (Leyde, A. Kallewier, 1726 – Catalogue, nº 3125) d’Abulgasi-Bayadur-Chan (Abu-’l-Ghazi), dont il a fait un extrait pour ses Geographica (p. 306, l. 355-358 ; cf. EL, XXV, 3, note (c) : Derathé, t. II, p. 155). La tolérance religieuse des Japonais est soulignée par Kaempfer (Histoire naturelle, civile et ecclésiastique de l’empire du Japon, F. Naudé (trad.), La Haye, P. Gosse et J. Neaulme, 1729, t. I, III, 1, p. 175-176) et dans le Recueil des voyages qui ont servi à l’établissement et aux progrès de la Compagnie des Indes orientales [1702-1706] (Rouen, P. Caillou, 1725, t. X, p. 75).

1730

n14.

À partir de 1637, les chrétiens furent chassés du Japon ; leurs persécutions sont relatées à plusieurs reprises dans la Relation concernant le Japon par Caron, traduit du Hollandais, insérée dans le Recueil de voyages au Nord […] (Amsterdam, J.-F. Bernard, 1715, t. III, p. 118-119), et dans le Recueil des voyages qui ont servi à l’établissement et aux progrès de la Compagnie des Indes orientales [1702-1706] (Rouen, P. Caillou, t. X, 1725).

1730

n15.

« Ils » : les Chinois.

1730

n16.

La différence entre mœurs chinoises et mœurs japonaises est particulièrement soulignée dans le Recueil des voyages qui ont servi à l’établissement et aux progrès de la Compagnie des Indes orientales [1702-1706] (Rouen, P. Caillou, 1725, t. X, p. 105 et suiv.) et par l’auteur des « Additions et Memoires touchant le Japon » (Recueil de voyages au Nord […], Amsterdam, J.-F. Bernard, 1715, t. III, p. 180) ; voir aussi l’article nº 1775, qui s’appuie sur un passage d’Engelbert Kaempfer.