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Pensées 1462 à 1466

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1462

{f.215r} [Passage à la main J] Depuis la decouverte de l’imprimerie

Imprimerie arrête la vérité

, il n’y a plus d’ histoire grecque, autrefois vraie dit le pere Cerati[1] en effect les princes n’y etoient point attentifs, et la police ne s’en meloit pas, aujourd’huy tous les livres sont soumis a l’inquisition de cette police, qui a etablie des regles de discrêtion ; les violer, c’est une offense, on a appris par la aux princes d’être offensés de ce qu’on disoit d’eux, autrefois ils ne s’en soucioient pas, on disoit donc la vérité.

- - - - -

Passage de la main M à la main J

1463

Il est singulier que parmi nous on fasse continuellement tout ce qu’on peut, pour tenir le peuple dans l’ignorance et lui ôter sur les affaires de l’êtat et celles {f.215v} de l’Europe toutes sortes de lumieres et que dans le même temps on suive si fort les prejugés, les impressions, et la futilité des discours de ce même peuple

Peuple

, sur tout de celui de la cour, ce sont de pareils discours qui ont fait entreprendre les deux guerres de 1733 et 1741[1].

- - - - -

Main principale J

1464

Rien Rien ne p
L’aptitude a sentir le ridicule prouve la futilité de l’esprit, on ne s’attache pas si fort aux petits accessoirs quand on est frapé comme il faut du principal. Mongaut Cette pensée est de l’abé de Mongault[1]

Main principale J

1465

La noblesse

Noblesse

est touchée des batailles et des victoires remportées comme les paisans sont touches d’avoir de belles cloches. Mongaut[1]

- - - - -

Main principale J

1466

{f.216r} [Passage à la main M]

Mr De Belisle

Je me repentiray toujours de n’avoir pas sollicité apres le retour de mes voyages quelque place dans les affaires etrangeres[1] il est sur que pensant come je pensois j’aurois croisé les projets de ce fou de Belisle il y a des et j’aurois rendu par là le plus grand service qu’un citoyen peut rendre a sa patrie ; il y a des sots qui ont de la pesanteur, et des sots qui ont de la vivacité mais ce sont les sots qui ont de la vivacité, qui acouchent des projets les plus stupides[2].

Passage de la main J à la main M


1462

n1.

Montesquieu rencontra à Rome en 1729 l’oratorien Gaspare Cerati (1690-1769), ami du cardinal de Polignac, provveditore général de l’université de Pise. Il resta en correspondance avec lui et le revit en France en 1742, année de transcription de cet article (lettre à Ffolkes du 10 novembre 1742, Masson, t. III, p. 1025). Sur Montesquieu et Cerati, voir Salvatore Rotta, « Montesquieu nel Settecento italiano : note e ricerche », Eliohs, octobre 2003, Scritti scelti di Salvatore Rotta, p. 115-118 [en ligne à l’adresse suivante : http://www.eliohs.unifi.it/testi/900/rotta/rotta_montesettit.html].

1463

n1.

La guerre de Succession de Pologne et celle de Succession d’Autriche.

1464

n1.

Voir nº 291.

1465

n1.

Voir nº 291.

1466

n1.

Montesquieu avait sollicité Fleury et Chauvelin en 1728, avant son départ pour l’Autriche, pour un poste dans la diplomatie (lettre à l’abbé d’Olivet du 10 mai 1728 et lettre au maréchal de Berwick du 2 juillet 1728, Correspondance I, p. 328-329 et p. 339-340) et il sollicita à nouveau Chauvelin de Londres en 1730 (lettre du 23 février 1730, Correspondance I, p. 415).

1466

n2.

Voir nº 1447, 1452, 1511.