

Posté le 14/09/2020 1586 lectures | ||
Le bien, le beau, l'artCarole Talon-Hugon | ![]() | ![]() |
Cette communication a été enregistrée dans le cadre du colloque intitulé Les morales de Diderot qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 10 au 17 août 2020, sous la direction d’Odile RICHARD-PAUCHET et Gerhardt STENGER. Actes du colloque Odile Richard, Gerhardt Stenger (dir.) Hermann Éditeurs - 2022 ISBN : 979-1-0370-1960-8 Présentation du colloque L'athéisme est-il compatible avec la morale ? Cette question, Diderot se l'est posée tout au long de sa vie dans ses œuvres philosophiques, théâtrales et romanesques, ainsi que dans sa correspondance avec Sophie Volland. Pendant longtemps, il a cru pouvoir fonder une morale universelle sur des principes autres que religieux, mais il n'a jamais pu refouler la tentation du relativisme moral, la revendication de morales particulières, sinon l'absence de toute morale... Présentation de l'intervenante Carole Talon-Hugon est professeur de philosophie à l'université Paris-Est Créteil et membre honoraire de l'IUF. Elle préside la Société française d'esthétique et est directrice de publication de la Nouvelle Revue d'Esthétique. Résumé de la communication Dans ses Recherches philosophiques sur l'origine et la nature du beau, Diderot rompt avec la conception métaphysique du Beau qui, de l'Antiquité à l'âge classique, liait intimement ce dernier au Bien et au Vrai. Procédant à une naturalisation du Beau, il y voit non plus une essence mais une qualité des objets proportionnés de telle manière qu'ils favorisent la vie humaine. Le beau n'est donc pas le bien. Pourtant, dans ses écrits sur les beaux-arts et dans ses Salons, Diderot relie ce qu'il avait délié en défendant une théorie humaniste des beaux-arts et en pratiquant une critique éthique de la peinture. Les artistes, affirme-t-il, ont un devoir moral : "Rendre la vertu aimable, le vice odieux, le ridicule saillant, voilà le projet de tout honnête homme qui prend la plume, le pinceau ou le ciseau". On analysera ici la complexité des positions de Diderot partagées entre une approche naturaliste du beau et une conception humaniste et éthique de l'art. |
Posté le 11/09/2020 1659 lectures | ||
L'éthique de l'homme de lettres selon DiderotFranck Salaün | ![]() | |
Cette communication a été enregistrée dans le cadre du colloque intitulé Les morales de Diderot qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 10 au 17 août 2020, sous la direction d’Odile RICHARD-PAUCHET et Gerhardt STENGER. Actes du colloque Odile Richard, Gerhardt Stenger (dir.) Hermann Éditeurs - 2022 ISBN : 979-1-0370-1960-8 Prépsentation du colloque L'athéisme est-il compatible avec la morale ? Cette question, Diderot se l'est posée tout au long de sa vie dans ses œuvres philosophiques, théâtrales et romanesques, ainsi que dans sa correspondance avec Sophie Volland. Pendant longtemps, il a cru pouvoir fonder une morale universelle sur des principes autres que religieux, mais il n'a jamais pu refouler la tentation du relativisme moral, la revendication de morales particulières, sinon l'absence de toute morale... Présentation de l'intervenant Franck Salaün est professeur de littérature française à l'université Paul-Valéry Montpellier-3. Directeur de la revue Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, et membre du Comité de publication des Œuvres complètes de Diderot (Paris, Hermann), il a publié plusieurs études sur les Lumières. Résumé de la communication Diderot avait une très haute idée de l'état d'homme de lettres. Conscient du moment historique auquel il appartenait, fidèle aux idéaux de la République des Lettres, et soucieux de donner le bon exemple à la tête de l'Encyclopédie, il a, au fils du temps, dans ses prises de position comme dans ses relations avec les éditeurs, les journalistes, notamment le directeur de L'Année littéraire (Élie Fréron), les autres hommes de lettres, les censeurs et le directeur de la librairie (Malesherbes), précisé ses principes. Le Neveu de Rameau est sous-tendu par ces préoccupations, en particulier le souci de ne pas fragiliser le combat collectif pour la liberté d’expression. Ce faisant, Diderot a affirmé une véritable éthique de l'homme de lettres.
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Posté le 21/11/2012 8029 lectures | ||
La série des ports de France de VernetJean-Pierre Lethuillier | ![]() | |
Cette conférence a été donnée dans le cadre du séminaire pluridisciplinaire "Villes" de la MRSH, consacré en 2012-2013 aux Villes et la mer. Jean-Pierre Lethuillier est maître de conférences en histoire moderne à l'Université Rennes 2 ; il s'intéresse aux pratiques culturelles (culture matérielle et pratiques vestimentaires) et à la peinture du XVIIIe siècle. Résumé de la communication Les Vues des ports de France, peintes par... |