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L'écriture de soi et la ville chez Annie ErnauxCamille Régent | ![]() | |
Cette communication a été enregistrée dans le cadre du séminaire pluridisciplinaire "Ville et sciences sociales" qui se consacre en 2018-2019 aux mutations de l'urbain. Camille Régent est étudiante en Master 2 Lettres à l'université de Caen. Dans Journal du dehors (1993) d’Annie Ernaux, forme déviée du journal personnel, la ville nouvelle devient mémoire d'un temps et d'un lieu commun... |
Posté le 07/11/2018 2387 lectures | ![]() |
Cette communication, donnée par Viviana Agostini-Ouafi et Caroline Bérenger, maîtres de conférences en littérature (université de Caen, ERLIS) a été filmée à Caen lors de la 3e édition de la Semaine de la mémoire, qui s'est déroulée à du 17 au 21 septembre 2018.
La collection Archives plurilingues et témoignages, créée en 2015 par Viviana Agostini-Ouafi, donne la parole aux témoins ordinaires des guerres et des dictatures du XXe siècle. Elle libère leurs...
Posté le 06/11/2018 2403 lectures | ||
Best-sellers, consommation et idéologieMatthieu Letourneux | ![]() | |
Cette communication a été prononcée dans le cadre du colloque intitulé "Que nous disent les best-sellers ?" qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 23 au 30 juillet 2018, sous la direction d'Olivier BESSARD-BANQUY, Sylvie DUCAS et Alexandre GEFEN. Actes du colloque |
Posté le 19/10/2018 2892 lectures | ![]() |
Cette communication a été filmée à Caen lors de la 3e édition de la Semaine de la mémoire, qui s'est déroulée à du 17 au 21 septembre 2018.
Annelie Jarl Ireman est Maître de Conférences au Département d'Etudes Nordiques à l'Université de Caen Normandie.
L’ère viking et la mythologie nordique font partie du patrimoine national qu’on veut transmettre aux jeunes par la littérature. Dans un souci pédagogique, les auteurs ont la volonté de rester historiquement crédibles tout en proposant leur...
Posté le 24/09/2018 3016 lectures | ||
Hélène Bessette : une écrivaine qui n’appartient pasClaudine Hunault | ![]() | |
Cette communication a été prononcée dans le cadre du colloque intitulé Hélène Bessette : l’attentat poétique qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 20 au 27 août 2018, sous la direction de Julien DOUSSINAULT, Claudine HUNAULT, et Cédric JULLION. Il se passe une chose étrange avec Hélène Bessette (1918–2000): Gallimard publie de 1953 à 1973 treize de ses romans dans la collection blanche. Les plus grands noms de l’art et de la littérature (Beauvoir, Dubuffet, Duras, Leiris, Queneau, Paulhan, Sarraute) reconnaissent là une œuvre résolument moderne. Dans L’Express du 2 janvier 1964, Marguerite Duras évoque "la rareté extrême du talent dont [l’œuvre] témoigne" et déclare: "La littérature vivante, pour moi, pour le moment, c’est Hélène Bessette, personne d’autre en France". Malgré cela, les exemplaires s’épuisent, l’oubli gagne. Si l’œuvre ne s’est pas imposée en son temps, est-ce une question d’écriture, de style? Est-ce une question sociale, une question d’appartenance? Pourquoi Queneau voit-il en elle une "écriture orpheline"? Claudine Hunault met en jeu dans toutes ses réalisations la charge poétique du mot et la puissance de la lettre. Qu’elle forme des chanteurs ou des acteurs à la présence scénique ou qu’elle soit elle-même en scène, elle développe un travail sur le verbe dans ses innombrables acceptions, cherchant à travers lui, à attraper des bouts de réel. Cette quête lui a fait rencontrer des écritures aussi rares que celles de Maurice Blanchot ou Hélène Bessette. Elle intervient dans de nombreux colloques sur les champs croisés de l’art et de la psychanalyse. Elle mène avec le musicien Cédric Jullion des recherches sur une écriture texte/musique. Résumé de la communication Ici la femme est omniprésente dans tous ses états et Hélène Bessette n’est pas féministe. Les modes d’oppression exercés par un capitalisme mercantile transpirent dans tous ses romans et Hélène Bessette ne se dit pas socialiste. Son écriture s’impose des contraintes, avance d’hypothèse en hypothèse, le chiffre voisine avec la lettre et Hélène Bessette n’est pas oulipienne. Hélène Bessette invente un roman nouveau et elle ne fait pas partie du Nouveau Roman. Bessette n’adhère pas, ne se rallie pas, ne se soutient d’aucun mouvement, d’aucun parti, d’aucune cause. Elle avance seule avec une foi inextinguible dans la puissance de l’écriture, de son écriture. Il s’agit de faire œuvre, c’est-à-dire se risquer à être. Ce n’est pas un jeu. C’est une détermination. Quelles sont les conséquences de cette non appartenance ? En quoi ce choix lui a-t-il permis d’inventer sa propre langue et de la défendre malgré le silence autour d’elle, malgré l’isolement ? L’exigence poétique dans l’élaboration du roman serait-elle une défense pied à pied du Territoire et de la Vérité de la Personne face au mensonge de masse et à "l’ordre de l’urgence" ? |
Posté le 13/09/2018 2950 lectures | ||
L'art poétique des « Élégies romaines »Werner Wögerbauer | ![]() | |
Cette communication a été prononcée dans le cadre du colloque intitulé Goethe, l'actualité d'un inactuel qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 20 au 27 août 2018, sous la direction de Christoph KÖNIG, Denis THOUARD et Heinz WISMANN. Actes du colloque |
Posté le 10/09/2018 2592 lectures | ||
Les bouffonneries macabres sur la scène novarinienne : un comique rédempteurChristine Ramat | ![]() | |
Cette communication a été prononcée dans le cadre du colloque intitulé "Valère Novarina, les quatre sens de l'écriture" qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 10 au 17 août 2018, sous la direction de Marion CHÉNETIER-ALEV, Sandrine LE PORS et Fabrice THUMEREL. Actes du colloque Valère Novarina. Les tourbillons de l'écriture M. Chénetier-Alev, S. Le Pors, F. Thumerel (dir.) Hermann Éditeurs — 2020 ISBN : 979-1-0370-0362-1 Présentation du colloque "Très longtemps il m’a semblé que tout devait atteindre quatre sens: chaque phrase, chaque réplique, chaque scène de l’Écriture — et y compris mon nom (et y compris mes initiales !)", peut-on lire dans le dernier essai de Valère Novarina, Voix négative précisément. Quels sont les quatre sens possibles de VN: Voie Négative, Voix Négative, Via Novarina, Viande Niée ?... Si les pistes ne manquent pas, il convient cependant de s’interroger sur la valeur herméneutique, poétique et critique d’une telle approche: en quoi cette voie onomastique constitue-t-elle un mode opératoire pertinent pour aborder l’œuvre ? Comment saisir la quatressence d’une œuvre particulière ou de l’œuvre dans son intégralité (lecture littérale, allégorique, morale et anagogique) ? Dans quelle mesure l’écriture novarinienne doit-elle être rattachée à la scène de l’Écriture et comment comprendre cette expression dans toutes ses dimensions ? Présentation de l'intervenante Christine Ramat est professeur agrégé et docteur ès lettres. Elle enseigne à l’Université d’Orléans (ESPE CVL). Ses recherches portent sur la place et les formes spécifiques du comique dans les dramaturgies contemporaines. Elle a consacré sa thèse au théâtre de Valère Novarina (Valère Novarina, La Comédie du verbe, L’Harmattan, Coll. "Critiques littéraires", 2009) et publié plusieurs articles sur son œuvre. Résumé de la communication Le spectral est une des problématiques profondes sinon fondatrices du texte théâtral. Depuis la Seconde Guerre Mondiale, la figure du mort fait un retour sur la scène contemporaine. Emblématique du théâtre de l’après-Auschwitz, le cadavre est le témoin de la catastrophe, la figure du scandale et de la violence généralisée. Sur la scène novarinienne, la présence du mort acquiert une visibilité quasi obsessionnelle qui exhibe un catastrophisme jubilatoire. D'une part, la théâtralisation du macabre, associée au rituel d'un sacrifice, exacerbe toutes les logiques du pire dans des proportions démesurément loufoques si bien que le tragique devient franchement risible. D'autre part, le travestissement biblique de la Passion christique exploite toutes les potentialités joyeuses du rituel carnavalesque pour brouiller les frontières entre la vie et la mort. La corporéité du cadavre est alors animée d'une étonnante tonicité. Dans ce contexte, le rire de la mort ne signifie pas la mort du rire, mais il perturbe notre réception du comique. À la fois anxiogène et libérateur, c'est un comique paradoxal dont les vertus salutaires sont inversement proportionnelles à ses capacités destructrices. Quelles relations entretiennent le rire et la mort sur la scène novarinienne? Quels sont les ressorts et les ressources de ce rire lazaréen qui insuffle, au cœur du spectacle grotesque de notre monde, une vitalité explosive? Telles sont les pistes que nous proposons d'explorer. |
Posté le 10/09/2018 2506 lectures | ||
"Dans les ruines du temps démantelé" (Aragon)Daniel Bougnoux | ![]() | ![]() |
Cette communication a été prononcée dans le cadre du colloque intitulé Aragon vivant qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 10 au 17 août 2018, sous la direction de Daniel BOUGNOUX et Luc VIGIER. Quarante ans après le colloque Le mouvement - Aragon, dirigé à Cerisy par... |
Posté le 28/08/2018 2658 lectures | ||
Naissance et renaissances des Watchmen, de Charlton Comics à DC RebirthVictor-Arthur Piégay | ![]() | |
Cette communication a été prononcée dans le cadre du colloque intitulé Les superhéros : une mythologie pour aujourd'hui qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 13 au 20 juillet 2018, sous la direction de Christian Chelebourg et Lauric Guillaud. Nés entre les deux Guerres Mondiales, au carrefour des principales littératures... |
Posté le 10/07/2018 3437 lectures | ||
Segalen médecin, archéologue et poète "en temps de détresse"Colette Camelin | ![]() | ![]() |
Cette communication a été prononcée dans le cadre du colloque intitulé "Segalen 1919-2019 : "Attentif à ce qui n'a pas été dit" qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 4 au 11 juillet 2018, sous la direction de Colette CAMELIN, Muriel DÉTRIE, Mathilde POIZAT-AMAR et Philippe POSTEL. Actes du colloque |
Posté le 05/07/2018 2397 lectures | ||
Finir "in medias res" : peut-on appliquer les outils de la théorie dramatique au chapitrage romanesque ?Marc Douguet | ![]() | |
Cette communication a été prononcée dans le cadre du colloque intitulé Construire le récit : histoire et poétique des chapitres qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 25 juin au 2 juillet 2018, sous la direction de Claire Colin et Aude Leblond. Comment construit-on un récit ? Telle est la question abordée sous l’angle du... |
Posté le 27/06/2018 2793 lectures | ||
Les mêmes et pourtant autres, comme reviennent les choses dans la vieIlaria Vidotto | ![]() | |
Cette communication a été donnée dans le cadre du colloque Personnages en série, séries de personnages organisé par le LASLAR et qui s'est déroulé les 17 et 18 mai 2018 à l'université de Caen Normandie. Ilaria Vidotto est docteure en littérature française de l’Université... |