

Franck Ramus, École Normale Supérieure de Pari Laboratoire de sciences Cognitives et Psycholinguistiques Structure de recherche associée à la MRSH : PALM - EA 4649 Date : 19/03/2009 Lieu : MRSH Durée : 44:00 | ![]() |
L'hypothèse d'un déficit phonologique dans la dyslexie fait l'objet d'un large consensus, et est justifiée par les faibles performances des enfants et adultes dyslexiques dans les tâches de conscience phonologique, de mémoire verbale à court-terme, et de dénomination rapide. L'interprétation classique de ces données est que les représentations phonologiques des personnes dyslexiques seraient dégradées. Ici nous présentons des données issues de la thèse de Gayaneh Szenkovits, suggérant que, bien que les personnes dyslexiques aient un déficit phonologique dans les tâches sus-citées, leurs représentations phonologiques ne semblent pas dégradées. Nous proposons une hypothèse alternative en termes de difficulté d'accès au contenu des représentations phonologiques dans certaines conditions.