Cette conférence a été donnée dans le cadre de l'école d'été intitulée "Les grands mouvements artistiques et la Normandie de 1820 à 1920" organisée par l'Office Universitaire d'Etudes Normandes à la Maison de la Recherche en Sciences Humaines de l'Université de Caen.

Alain TAPIÉ, conservateur en chef du patrimoine, est directeur du Palais des beaux arts de Lille et de l'Hospice Comtesse. Il est également directeur de la collection "Peindre en Normandie", réunie à l'initiative du Conseil Régional de Basse-Normandie à partir de 1992.

Résumé de la conférence

Dans la nouvelle peinture, les fragments sont plus ou moins soumis à une hiérarchie. Lorsqu'ils le sont peu ou pas, chacun se fait miroir, distribuant ses reflets qui tantôt se heurtent, tantôt se fondent par le jeu des tonalités complémentaires. Dans cette voie ouverte depuis longtemps mais agrandie par les paysagistes anglais, s'engouffrent des artistes tels que Isabey, Huet, Corot, Courbet, Boudin, Jongkind, Monet. La Normandie privilégie leur expression. Ils affirment contre la beauté canonique les vocations nouvelles mais éternellement diluées et cachées de la peinture : atmosphère, caractère, miroir de soi...