
Cet ensemble d’articles vise à présenter et à confronter des approches du monde de l’école – sociologiques, ethnographiques, historiques – qui s’efforcent de donner un statut à l’exercice quotidien des pratiques scolaires, dans ce qu’elles ont de silencieux et d’ordinaire. Comment décrire et comprendre des activités et des usages marqués par la condition obscure du banal et du répétitif ? Cet ordinaire constitue-t-il le soubassement invisible de toute scolarisation possible ? Se transforme-t-il et de quelle façon devant « le nouvel âge du désordre scolaire », les nouveaux modes de « l’expérience des élèves », les nouveaux modèles de la pratique enseignante ?