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Notes
Matthew, 1962, p. 94, p. 128, p. 151, p. 158.
Thorn, Wiltshire, p. 56-58, nº 56, 4 (fol. 73) ; Thorn, Somerset, p. 12-15, nº 13 (fol. 91).
Plympton, comté de Devon, Angleterre.
Christchurch, comté de Dorset, Angleterre.
Green, 1989, p. 61 : « He [Richard II de Reviers] was the beneficiary of the most important alienation ».
Loders, comté de Dorset, Angleterre.
Sur les motivations de la rédaction d’un cartulaire, voir Chastang, 2009, p. 33-40 ; Les cartulaires, actes de la table ronde organisée par l’École nationale des chartes et le GDR 121 du CNRS, Olivier Guyotjeannin, Laurent Morelle et Michel Parisse (éd.), Paris, École nationale des chartes (Mémoires et documents de l’École nationale des chartes), 1993.
Cartulaire de Loders… ; moins de 20 actes concernent le XIVe siècle. Loders, comté de Dorset, Angleterre.
« Carta Ricardi de Reviers fondatoris nostri in Anglia et Normannia » (BnF, ms lat. 10087, fol. 1).
La hide est une unité de mesure de la terre, de superficie et donc d’assujettissement à l’impôt. Elle contient quatre vergées, ce qui équivaut généralement à 120 acres, mais parfois à seulement 40 ou 60 acres, notamment dans le sud-ouest de l’Angleterre (Thorn, Devon, t. 2, note 1. 4 ; Faith, 1997, p. 91-93).
La charruée était à la fois une unité d’évaluation et une unité foncière paysanne. Elle équivalait théoriquement à ce que huit bœufs pouvaient labourer en un an, soit pour la période du Domesday Book à 120 acres (Faith, 1997, p. 50, 114 ; Hart, 1992, p. 289-336 ; Lennar, 1945, p. 51-63).
Sur l’expression terre in dominio, voir Faith, 1997, p. 49-50, 183-186, 221, 262.
Les serfs, quatrième groupe parmi les paysans, étaient au bas de l’échelle économique et sociale, normalement sans ressources propres et travaillant aux tâches fixées par leur seigneur, notamment le labourage (Pelteret, 1995, p. 188, p. 197, p. 202, p. 229-230 ; Moore, 1997, p. 318-328 ; Roffe, 2007, p. 227).
Les vilains représentaient le plus grand groupe parmi les paysans. En termes économiques, les villageois étaient indiscernables des hommes libres. Ils étaient le groupe le plus important parmi les paysans non libres (Darby, 1986, p. 29-30, p. 58-68 ; Lennar, 1959, p. 359-364).
Les bordiers étaient de petits exploitants, représentant le deuxième groupe en importance parmi les paysans (Dyer, 1985, p. 91-106 ; Harvey, 1979, p. 197-199 ; Roffe, 2007, p. 227-228).
Sur les moulins et leur rôle économique, voir Holt, 1988, p. 107-108, p. 111-115 ; Darby, 1986, p. 270-275, p. 361.
L’acre correspond normalement au 120e de la hide fiscale. Même si sa mesure varie, elle correspond théoriquement à 40 perches de long et 4 de large. Thorn, Devon, t. 2, note 1. 4.
Sur le pré (pratum), voir Darby, 1986, p. 137-148.
Le patûrage (pastura), destiné à accueillir surtout des moutons (production de laine), ne semble pas être, à l’inverse du pré, une des ressources économiques majeures à l’époque du Domesday Book. Darby, 1986, p. 149-159 ; Roffe, 2007, p. 233-235.
Il n’y a que peu de certitude sur la lieue, notamment sur son utilisation comme unité de longueur ou de surface. Elle valait théoriquement 12 quarantaines, mais on la trouve à 15 quarantaines dans le Wiltshire et à 4 dans le Worcestershire. Grierson, 2003, p. 120-122.
La quarantaine, comme son nom latin l’indique, équivalait théoriquement à 40 perches. Dans les faits, la taille de la quarantaine aurait été affectée par la nature du sol, la forme du terrain, et par d’autres facteurs éventuels. Il n’est même pas certain que dans le Domesday Book, elle a toujours été une mesure de longueur ; plusieurs déclarations du Domesday impliquent qu’elle fut aussi une mesure de superficie. Grierson, 2003, p. 120-122 ; Thorn, Devon, t. 2, note 1. 4.
Sur la forêt et son rôle économique, v. Darby, 1986, p. 171-207 ; Rackham, 2003 ; Roffe, 2007, p. 198-202.
Le terme manoir (manerium) fait débat, il se comprend généralement comme l’ensemble d’une maison et de terres, servant d’unité fiscale (paiement des impôts) et féodale (calcul de l’accomplissement militaire). Une partie de ce « manoir » était exploitée directement par le seigneur (son domaine, terra in dominio), le reste étant partagé entre différents paysans contre des rentes et services. Roffe, 2007, p. 176-182 ; Roffe, 2000, p. 36, p. 44, p. 219-220, p. 239-241 ; Faith, 1997, p. 162-166, p. 173-177, p. 180-189 ; Palmer, 1987, p. 139-153.
Thorn, Wiltshire, p. 56-58, nº 56, 4 (fol. 73) : Ide[m] N[igellus] ten[et] .IIII. hid[as] in SUDTONE pro tanto geld[a]b[at]. T[empore]. R[egis]. E[dwardi]. T[er]ra e[st] .III. car[ucatae] S. Maria de Monteburg ten[et] de Nigello. De hac t[er]ra s[un]t in dominio .II. hid[ae] et ibi .I. car[ucata] et .III. servi et .V. vill[an]i et .V. bord[arii] cum .II. car[ucatis]. Ibi t[er]cia pars molini (sic) red d[ens] .VI. sol[idos] et .VIII. den[arios] et .III. ac[rae] prati. Pastura dim[idio] leu[cae] l[on]g[a] et .I. quar[entena] lat[a]. Silva .I. leu[ca] l[on]g[a] et .I. quar[entena] lat[a]. Valuit .IIII. lib[ras] modo .C. solid[os]. Haec .IIII. m[aneria] tenuit Spirtes p[res]b[yte]r T[empore]. R[egis]. E[dwardi].
Thorn, Somerset, p. 12-15, nº 13 (fol. 91) : Eccl[esi]a S. Marie de Monteburg tenet de rege unum manerium dono Nigelli Medici. Spirtes presbiter tenebat T[empore] R[egis] E[dwardi]. Et geld[e]b[at] pro .V. hid[ae]. T[er]ra e[st] .III. car[ucatae]. De ea s[un]t in dominio .II. hide et dimid[ie] et ibi .II. car[ucatae] et .II. servi et .V. vill[an]i et .XII. bord[arii] cum .II. car[ucatis]. Ibi molini redd[ens] .XXX. denar[ios] et .XX. ac[ras] pasture. Silva dimid[io] leu[cae] l[on]g[a] et tantund[em] lat[a]. Olim et modo val[et] .IIII. lib[ras].
Sur les possibles raisons des donations de Néel, cf. Mauduit, Christophe, « Les origines de l’abbaye de Montebourg », in Montebourg : une abbaye née sous une bonne étoile ?, Stéphane Laîné et François Neveux (dir.), à paraître. Les origines de Néel le médecin, si elles demeurent inconnues, ne peuvent pas être reliées au Néel, vicomte de Cotentin (Van Torhoudt, 2006, p. 7-35) ; Eric Van Torhoudt ignore Néel le médecin dans son article, mais rappelle que tout Néel n’appartient pas de facto aux Nigellides, ainsi à propos d’un Néel mari d’une soeur de Richard Ier de Reviers, il note : « Néel dont rien ne certifie qu’il fut lié aux Nigellides » (ibid., p. 22-23). Une autre remarque appuie l’idée d’une absence de lien : si Néel le médecin était de la famille des Nigellides, il aurait sans doute doté l’abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte, fondée par les Nigellides, plutôt que l’abbaye de Montebourg. Enfin, le nom se retrouve dans le stock anthroponymique d’autres familles, ainsi Néel d’Aubigny (sur ce personnage, voir Keats Rohan, 1998, p. 301).
Ibid., p. 303.
Barrow, 2003, p. 46.
Baladone : Saint-Mars-sous-Ballon, dép. Sarthe, chef-lieu de cant.
Cartulaire, Charles et Menjot d’Elbenne, col. 467-468, nº 829. Crittall, 1965, p. 61.
Green, 1997, p. 278.
Ellis, Exon’ Domesday, p. 180.
Domesday Book, Williams et Martin, p. 186.
Ibid., p. 185. À Nunney, second lieu où Montebourg est possessionné, il y a deux tenants en chef, Néel le médecin et Guillaume de Moyon (ibid., p. 265) ; ce dernier est donc doublement en relation avec l’abbaye de Montebourg.
Un hundred est une subdivision d’un comté (dans les comtés de l’ancien Danelaw, on ne parle pas d’hundred mais de wapentake), correspondant à 100 hides (Roffe, 2007, p. 194-195, p. 264-271).
Thorn, Somerset, p. 320, n. 13, 1.
Domesday, Williams et Martin, p. 231. Le roi Guillaume tient le manoir de Frome.
L’évêque de Coutances possédait dans l’hundred de Frome : Rode, Keyford et Petit Keyford, Orchardleigh, Lullington, Mells, Middlecote (ibid., p. 239).
Roger, abbé de Montebourg, est présent aux obsèques de l’évêque Geoffroy de Montbray (Gazeau, 2007, p. 192).
Dans la région de Nunney, le temporel de Montebourg se trouvait dans l’aire d’influence de la puissante abbaye de Glastonbury, située à seulement 20 km des biens de l’abbaye de Montebourg.
Voir la généalogie des Reviers, comtes de Devon, en annexe, fig. 4.
BnF, ms lat. 10087, p. 67, nº 143.
Sandford, île de Wight, comté du Hampshire, Angleterre.
Axmouth, comté de Devon, Angleterre.
Charters of the Redvers family…, p. 73, nº 24.
BnF, ms lat. 10087, p. 203, nº 670 : « Ricardo de Cesarisburgo tempore hujus donationis priori de Lodres et de Axemuth ».
Loders, comté de Dorset, Angleterre.
Cartulaire de Loders…, p. 39, nº 29, p. 54-55, nº 44, p. 55-56, nº 45, p. 114-115, nº 111.
Mauduit, 2007, p. 63.
L’élection comme abbé d’un prieur « étranger » avait aussi sans doute comme but de s’assurer la fidélité des moines anglais envers l’abbaye. Cette technique n’est d’ailleurs pas propre à l’abbaye de Montebourg, puisque que l’on retrouve le même procédé avec l’abbaye de Savigny, dont trois abbés au moins furent d’abord abbés d’une abbaye fille de Savigny (Poulle, 1994, p. 163).
BnF, ms lat. 10087, p. 11, nº 16. Bothenhampton, comté de Dorset, Angleterre.
Woolley, comté du Berkshire, Angleterre. Ibid., p. 198, nº 653.
Charters of the Redvers family…, p. 61 : « Woolley was part of Adeliz’s marriage portion ».
BnF, ms lat. 10087, p. 199, nº 657 : « Ego Pevrel concedo abbatie Sancte Marie de Monteborc manerium Ovelaii de patrimonio meo quod soror mea Adeliz dedit eidem abbatie ».
Rotuli Normanniae…, p. 135.
Recueil des actes de Henri II…, p. 472-74. BnF, ms lat. 10087, p. 66, nº 142 : De Hadehisa de Roumara […] in insula de With dimidiam decimam de dominio Torleie et de comite Balduino ejusdem ville ecclesiam. Tiverton, Devon, Angleterre ; Thorley, comté du Hampshire, île de Wight, Angleterre.
Charters of the Redvers family…, p. 176, nº 37. Fleet, comté du Hampshire, Angleterre.
Voir ici-même, § Les Reviers, comtes de Devon : origines et causes de procès.
BnF, ms lat. 10087, p. 11, nº 16. Padre, lieu non identifié.
Une soudée de terre est « une étendue de terre capable de rapporter au propriétaire une rente d’une livre ou d’un sou ». Delisle, 1851, p. 539.
BnF, ms lat. 10087, p. 205, nº 675.
Il n’existe aucun livre ou article sur ce prieuré. David Knowles dans ses ouvrages The heads of religious houses. England and Wales 940-1216 et Medieval religious houses. England and Wales ne dit pas à partir de quand l’abbaye de Montebourg prend possession du prieuré ; il précise seulement que ce prieuré fut sans doute fondé entre 1100 et 1107.
Hockey, 1982, p. 148 : « Richard de Redvers had given land on the Isle of Wight in 1090, where the priory of Appuldurcombe was to be set up circa 1100 ». Celui-ci dit que cette donation se trouve dans le cartulaire de Loders, or aucune mention d’Appuldurcombe n’apparaît dans ce recueil.
BnF, ms lat. 10087, p. 65, nº 141, p. 67, nº 143 et p. 67-68, nº 144.
Ibid., p. 199, nº 658 ; p. 200, nº 659 : maneria de Lodres et de Auxemue et de Wolvelay et de Wika cum manerio de Appuldurcumbe et centum solidatas terre in manerio de Wrokesbale.
Ibid., p. 210, nº 690 ; on retrouve la même mention dans l’acte 691 (ibid., p. 211) ; dans l’acte 687 (ibid., p. 209), nous trouvons Willelmus de Capite Pontis tunc prior et procurator de Alpedalcumbe.
Cartulaire de Loders…, p. 27-28, nº 14, p. 28, nº 15.
Richard de Saucei est un vassal de Richard de Reviers. Il fit ce don, pour l’absolution d’un crime qu’il avait commis quand il assistait son seigneur.
BnF, ms lat. 10087, p. 202, nº 668 : ecclesiam Beati Michaelis de Faroeia cum duobus capellis. Farway, Devon, Angleterre.
Ibid., p. 3, nº 1.
Néville-sur-Mer, dép. Manche, cant. Saint-Pierre-Église.
Ibid., p. 11, nº 16 : in Anglia in manerio de Extintona. Extintona, lieu non identifié.
Ibid., p. 136, nº 407 : in Anglia capellam Sancti Nicholas de Breterwella. Breterwella, lieu non identifié.
Cartulaire de Loders…, p. 52-53, nº 42. Sur Gilbert d’Umfranville (ou Umfraville) voir Keats Rohan, 2002, p. 753.
Cartulaire de Loders…, p. 58-59, nº 49.
BnF, ms lat. 10087, p. 221, nº 715.
Ibid., p. 210, nº 689 : ego Ysabella […] concessi […] domino priori de Appedecombe totam dotam meam.
Ibid., p. 209, nº 687. Cette donation est confirmée par Gauffroy de Lisle, vassal des Reviers. Ibid., p. 210, nº 688.
Ibid., p. 208, nº 681.
Ibid., p. 208, nº 682 : quamdam particulam terre in Novoburgo insule Vecte. Newport, comté du Hampshire, île de Wight, Angleterre.
Ibid., p. 3, nº 1 : « ecclesiam de Trouvelai in Deveusira » ; peut-être Throwleigh (Devon) ?
Ibid., p. 209, nº 684.
Cartulaire de Loders…, p. 56-57, nº 46, p. 57-58, nº 47. Gautier, abbé de Montebourg (av. 1147-apr. 1154 / 57). Gazeau, 2007, p. 193.
Cartulaire de Loders…, p. 59-60, nº 50, p. 60-61, nº 51.
Ibid., p. 62, nº 53.
BnF, ms lat. 10087, p. 209, nº 685 : Pro hac autem concessione […] dederunt predicti monachi […] heredi meo unum bifrateum. Le terme bifrateus ne se retrouve dans aucun dictionnaire. Une hypothèse serait qu’il s’agit du même mot que le terme d’ancien français « fraitis », qui désigne une terre en friche, qui n’a reçu qu’un premier labourage ; le « bi » préciserait que ladite terre aurait reçu non pas un mais deux labourages.
Power, 2003, p. 189-209 ; Powicke, 1961, p. 174-177 ; Matthew, 1962, p. 72-76.
Rotuli Normanniae…, p. 124 (Loders), p. 135 (Woolley).
Rotuli de oblatis…, p. 313. Une preuve indirecte indique encore que l’abbaye de Montebourg avait déjà retrouvé ses biens en 1205 : l’évêque d’Exeter donne cette même année des dîmes dans la paroisse Axmouth (voir ici-même, § L’affaire d’Ingarville).
Selon Roger Jouet, l’une des dernières abbayes à recouvrer ses biens est l’abbaye du Mont-Saint-Michel en 1212 (Jouet, 1983, p. 95-98). Les mesures de dépouillement du roi Jean étaient de toute façon sans doute transitoires : cette aliénation ne pouvait durer sans intervention du pape. On notera d’ailleurs qu’au XVe siècle, lors de la suppression des aliens priories, le roi Henri V ne confisque pas les biens anglais des monastères normands, il oblige ces derniers à vendre leurs possessions.
Il faudrait d’ailleurs s’interroger sur les modalités de retour des biens, et notamment sur la possible influence des bienfaiteurs anglais des abbayes normandes. Ainsi, pour l’abbaye de Montebourg, réfléchir au rôle qu’aurait pu jouer Guillaume de Vernon / Redvers, 5e comte de Devon et seigneur de l’île de Wight (1191-1217), participant actif du second couronnement de Richard Cœur de Lion (Roger de Hoveden…, Stubbs, t. III, p. 248), dans la décision de Jean sans Terre, d’autant que le neveu du comte Guillaume, le comte Richard de Reviers, s’était fait enterrer à l’abbaye de Montebourg (BnF, ms lat. 10087, p. 203, nº 675).
Rotuli de oblatis…, p. 313 : Baldwinus prior de Lodres dat II palefridos pro tenendis terris quas prius tenuit de terris abbatis de Monteburg, ita quod de tanto respondebit in camera domini Regis de quanto solebat respondere abbati de Monteburg, tunc tactis sacrosanctis juravit quod non mittet ultra mare aliquid de exitibus de illis terris nisi per licenciam tunc perceptum domini Regis. Et mandatum est vicecomiti in quorum ballivis habet terras quod ei inde saisinam habere faciant tunc domino Regi scire faciant summas de quanto solebat respondere.
Sur Herbert Poore, voir E. E. A., XVIII, Salisbury, p. l-liv ; Le Neve, 1991, p. 3.
BnF, ms lat. 10087, p. 98, nº 248 : « Ad universitatis igitur vestre notitiam volumus pervenire quod nos, audita et multis cognita et probata monachorum de Monteborc indiciis honestate et hospitalitatis continua largitione universis et singulis per Montisbergum transitum facientibus misericorditer impensa, concedimus et auctoritate pontificali statuimus ut ad eorum sustentationem percipiant de ecclesia de Lodres, quam habent ex presentatione Ricardi de Riveris, sex marcas, et de ecclesia de Pourstok, quam habent de presentatione Rogerii Arundell XX solidos, et de ecclesia de Flitta, quam habent de presentione Hawis de Reveris, unum marcam, et de capella de Bradepola, quam habent de presentione Eudonis de Morville XX solidos ».
Fleet, comté de Dorset, Angleterre.
Powerstock, comté de Dorset, Angleterre.
Vetus…, Jones, vol. 1, p. 225 : « Nos autem ecclesiam nostram amplius studentes, eadem ecclesia Sarum in unitate caritatis confederare, quicquid juris in ecclesia de Porstoke et in ecclesia de Flitta habuimus, Deo et ecclesie Sarum et domino Herberto ejusdem loci episcopus puro caritatis instinctu contulimus, et easdem ecclesias, cum omnibus pertinentis predictae Sarum eccesiae, quantum ad nos pertinet, perpetuo concessimus possidendas ».
BnF, ms lat. 10087, p. 197, nº 649.
Ibid., p. 197, nº 647.
Cartulaire de Loders…, p. 47-48, nº 39.
Ibid., p. 44-45, nº 35. La rubrique de cet acte est « Ne abbas resideat in ecclesia Sarresberensi ».
Ibid., p. 45-46, nº 36. La rubrique de cet acte est « Ne abbas nec monachus resideat in ecclesia Sarresberensi ».
Vetus…, Jones, vol. 2, p. 59-61.
E. E. A., XVIII, Salisbury, p. xxxii ; Crittall, 1956, p. 156-183 (The cathedral of Salisbury : From the foundation to the fifteenth century). Old Sarum correspond au premier site de peuplement de Salisbury, à environ trois kilomètres au nord de l’actuelle ville de Salisbury (Beresford, 1979, p. 203-204).
Upavon, comté de Wiltshire, Angleterre.
E. E. A., XVIII, Salisbury, p. 198, nº 236. Gazeau, 2007, p. 351.
Whitchurch Canonicorum, comté de Dorset, Angleterre ; Sherston Magna, comté du Wiltshire, Angleterre ; Wilsford, comté du Wiltshire, Angleterre.
Ogbourne, comté de Wiltshire, Angleterre.
E. E. A., XVIII, Salisbury, p. 153-154, nº 193. Gazeau, 2007, p. 27.
Poulshot, Brixton Deverill, Durrington, comté du Wiltshire, Angleterre.
BnF, ms lat. 10087, p. 198, nº 650 ; E. E. A., XII, Exeter, p. 185, nº 205. Cette décision semble être une conséquence de la séparation politique entre la Normandie et l’Angleterre.
Cheney, The letters…, p. 97, nº 587 A.
Abingdon, comté de Oxfordshire, Angleterre ; Sainte- Frideswide, Oxford, comté de Oxfordshire, Angleterre.
Cheney, 1976, p. 114.
Adams et Donahue, Select cases, p. 104.
BnF, ms lat. 10087, p. 198, nº 651 ; Cartulaire de Loders…, p. 93-94, nº 90 ; E. E. A., XII, Exeter, p. 184-185, nº 204.
Guillaume, abbé de Montebourg, av. 14 janvier 1185-après 1211. Gazeau, 2007, p. 195-196.
BnF, ms lat. 10087, p. 247, nº 777 : « querele que inter ipsos et predictum Rogerium diutius ventilata fuerat pro ecclesia Axemuta ».
Théville, Carneville, Brillevast, dép. Manche, cant. Saint-Pierre-Église.
BnF, ms lat. 10087, p. 247, nº 777 : « Quatinus emergentibus occurrat calumpniis et actionis hujus seriem sua loquatur veritate ».
Sur Richard de Poilley, voir Spear, 2006, p. 99-100.
BnF, ms lat. 10087, p. 247, nº 778.
Ibid., p. 247, nº 779.
Guillaume de Tournebu, évêque de Coutances de 1182 à sa mort en 1202.
BnF, ms lat. 10087, p. 47-48, nº 91.
Ibid., p. 47, nº 90.
Il reste que nous ne connaissons pas la cause de la confiscation pure et simple sans compensation des dîmes dévolues à Roger d’Ingarville par l’évêque d’Exeter. Celui-ci obéissait-il à un ordre du pouvoir royal ? Contrairement à l’abbaye de Montebourg, institution pérenne implantée dans le royaume anglais, engagée dans les institutions ecclésiastiques (par ses prieurés) et participant à la vie économique anglaise, Roger d’Ingarville ne représentait que lui-même, même s’il était clerc. De plus, comme nous l’avons vu plus haut, le roi Jean exigea que le prieur de Loders n’envoie pas outre mer des produits anglais ; les richesses anglaises devaient rester en Angleterre. On peut donc supposer que la confiscation dont est victime Roger d’Ingarville résulte de la même logique que celle du choix qu’ont dû opérer les seigneurs normands en renonçant soit à leurs biens anglais, soit à leurs biens normands.
Quarr, comté du Hampshire, île de Wight, Angleterre.
Christchurch, comté de Dorset, Angleterre.
Une troisième affaire qui n’intéresse pas Montebourg relève du même schéma : le prieuré de Christchurch et celui de Breamore (autre fondation des Reviers, comtes de Devon) se disputent les droits de l’église de Sopley (Sopley, comté de Dorset, Angleterre). Charters of the Redvers family…, p. 158-159, nº 6 (donation à Breamore) ; p. 64-67, nº 15 (donation à Christchurch). Sur la résolution de ce conflit : E. E. A., XI, Exeter, p. 69-70, nº 81 ; Franklin, Winchester, p. 85-86, nº 121 ; Franklin, 1990, p. 55.
Fleet, comté de Dorset, Angleterre.
Charters of the Redvers family…, p. 176, nº 37.
Recueil des actes de Henri II…, t. I, p. 472-74. BnF, ms lat. 10087, p. 66, nº 142 : De comite Ricardo Devonie et Hadehwisa sorore ejus ecclesiam de Flueta apud Porlant.
Charters of the Redvers family…, p. 145, nº 113.
Ibid., p. 115, nº 76.
E. E. A., XVIII, Salisbury, p. 171-172, nº 214.
Ibid., XXXVI, Salisbury, p. 124-125, nº 98. Stourpaine, comté de Dorset, Angleterre.
Thorley, comté du Hampshire, île de Wight, Angleterre.
BnF, ms lat. 10087, p. 67-68, nº 144.
Ibid., p. 66, nº 142. Recueil des actes de Henri II, t. I, p. 472-474, nº CCCXXVI. Ces donations ne seront jamais confirmées par Baudouin II de Reviers et ses descendants.
Charters of the Redvers family…, p. 62-63, nº 11.
E. E. A., VIII, Winchester, p. 81-82, nº 118.
Charters of the Redvers family…, p. 82-84, nº 34 ; p. 90, nº 43 ; p. 96, nº 49 ; p. 101, nº 56 ; p. 130, nº 92.
BnF, ms lat. 10087, p. 212, nº 692 : dicte decime […] quas dicti abbas et conventus injuste percipiunt.
Poughley, comté du Berkshire, Angleterre. Le prieuré de Poughley se situe dans la paroisse de Chaddleworth, qui contient aussi le manoir de Woolley, appartenant à l’abbaye de Montebourg.
Newbury, comté de Berkshire, Angleterre. La paroisse de Chaddleworth dépendait du doyenné de Newbury.
BnF, ms lat. 10087, p. 212, nº 692. Cette rente sera en fait versée au prieur d’Appuldurcombe, représentant de l’abbaye de Montebourg (The Cartulary of Carisbrooke…, p. 174, nº 241).
BnF, ms lat. 10087, p. 197-214, nº 647 à 696 et p. 221, nº 715. Soit en tout 51 chartes, ce qui représente environ 6,5 % des actes du cartulaire de l’abbaye de Montebourg. La position du « dossier anglais » en fin de cartulaire ne doit pas être comprise comme un indice d’un désintérêt des affaires anglaises pour les moines, mais plutôt comme une distinction des biens français et anglais (les cent derniers actes (697 à 790) sont d’une seconde main et ne répondent à aucune logique particulière ; on retrouve mélangés des actes pontificaux, épiscopaux, royaux, de grands et petits seigneurs comme de religieux, sans aucun lien les uns avec les autres, tous du XIIIe siècle).
Le cartulaire est une partie du ms lat. 10087. Ce manuscrit est un recueil de trois parties distinctes. La première partie, entre la page 1 et la page 252, constitue le cartulaire de Montebourg proprement dit ; la deuxième partie, de la page 253 à 272, contient le terrier de Loders (Dorset), daté de 1305. Enfin, la dernière partie occupe les pages 273 à 351 (dernière page) ; c’est un inventaire des possessions de l’abbaye, dans leur état de 1312.
Le meilleur exemple est hors de notre cadre chronologique ; il s’agit de la raison de la création de la fausse charte de fondation de l’abbaye de Montebourg et de la Légende de ladite abbaye. Ces deux documents ont été rédigés après la décision du Parlement de Londres de confisquer les « alien priories », c’est-à-dire tous les prieurés et toutes les possessions des abbayes françaises sur le sol anglais. Ces deux textes, fausse charte et Légende, voulaient rappeler la légitimité des possessions de l’abbaye de Montebourg en Angleterre (le socius du premier abbé de Montebourg devint évêque de Salisbury, d’après la Légende). Mauduit, 2009, p. 86.
Signalons tout de même : Clay, 1955, t. 1, p. 277-282 ; Chibnall, 1955, t. 1, p. 269-275 ; Poulle, 1994, p. 159-168 ; Rouet, 2003, p. 99-106.
Les travaux d’Auguste Lerosey (Lerosey, 1894), et plus récemment ceux d’Olivier Guillemette sur l’abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte n’étudient pas l’histoire anglaise de l’abbaye (Guillemette, 2000), alors que celle-ci y possédait un prieuré, celui de Ellingham, donné par Guillaume de Soliers en 1163 (Franklin, Winchester, p. 111, nº 148 ; Charters of the Redvers family…, p. 187, nº 15). L’abbaye de Lessay jouissait aussi d’un prieuré dans le Sussex, celui de Boxgrove, donné par Robert de la Haye en 1105 (Dugdale, Monasticon, vol. 4, p. 645 ; The Cartulary of Boxgrove…, p. 35, nº 39). L’abbaye de Blanchelande détenait le prieuré de Cammeringham, dans le Lincolnshire, aumôné d’abord par Robert de la Haye à l’abbaye de Lessay, mais qui à la suite d’un procès passa à Blanchelande (copie de Paul Le Cacheux, Arch. dép. Manche, 136 J, p. 211). Enfin, l’abbaye du Vœu (Cherbourg) possédait le prieuré de Hough dans le Lincolnshire (Dugdale, vol. 6, p. 1029).
Ainsi au XIIIe siècle, l’abbé de Montebourg, Pierre de Créances, fut prieur de Loders de 1246 à 1265. Mauduit, 2007, p. 63.
On apprend ainsi à travers l’étude du prieuré d’Ellingham, les liens qui unissent les Reviers-Vernon, les Tesson et Guillaume de Soliers.
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