L’ÉCRITURE DES PEU LETTRÉS : FRANÇAIS VERNACULAIRE DANS LA NORMANDIE MÉDIÉVALE

Le projet EPELE a pour objectif de réunir des éléments indicatifs de la pratique vernaculaire du français à l’époque médiévale. Productions transitoires de la part de lettrés, à usage privé voire personnel, les textes réunis nous informent sur l’écriture, la prononciation et la grammaire vernaculaire de l’époque. Centré sur la Normandie à cause de l’importance qu’y a la production de l’écrit, et remontant au 15e siècle, le projet a pour but d’encourager des initiatives comparables pour une meilleure compréhension de la variation du français médiéval.

  • 1493. Extraits du livre de raison des Perrotte de Cairon. 10 000 mots.
  • 1460-1535. Le Cacheux, Paul. 1935. Correspondance de la famille d'Estouteville (1460-1535). Rouen: Lestringant. 61 lettres choisies.
  • 1460. Manuel de Guillaume Flambart. 87 000 mots.
  • XIVe-XVIe siècles. Brouillons d’actes produits par les tabellions alençonnais. 10 brouillons.

Le projet a été financé par la Région Normandie dans le cadre du projet CORNUM 2018. Les pièces inédites du corpus ont été éditées par Isabelle Bretthauer et l’ensemble a été numériquement édité par Mathieu Goux (cliquez ici pour télécharger la documentation sur les choix de tokenisation, de lemmatisation et d'étiquetage morpho-syntaxique). Il bénéficie du soutien du pôle Document Numérique de la Maison de la Recherche en Sciences Humaines de l’Université de Caen Normandie.