Master Sociologie – Gouvernance des risques et de l’environnement (GREEN)

  • Dernière modification de la publication :22 février 2024
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Présentation

Spécialité professionnalisante du master de Sociologie de l’Université de Caen Basse-Normandie

Une formation PLURIDISCIPLINAIRE, appuyée sur un RÉSEAU DE RECHERCHE, de dimension INTERNATIONALE et ouverte sur le TERRITOIRE NORMAND.

Le Master GREEN est parainné par Isbalelle AUTISSIER, navigatrice, ingénieure halieutique, aventurière et écrivain. Elle est membre du conseil consultatif des Terres australes et antarctiques françaises ; Vice-proutidente du groupe 1 du Grenelle de la mer ; proutidente de la branche française du World Wide Fund for Nature ; proutidente de l’École de la mer (Espace de Culture Océane du Littoral et de l’Environnement).

Le master GREEN est placé sous la responsabilité de :

Frédérick LEMARCHAND, directeur du Centre de Recherche sur les Risques et les Vulnérabilités (CERREV), et codirecteur du Pôle RISQUE de la Maison de la Recherche en Science Humaines/CNRS. Responsable d’une dizaine de programmes de recherche, expert auprès de l’Angence Nationale de Sécurité sanitaire, de l’alimentation de l’environnement et du travail (ANSES) et à l’Institut National du Cancer (INCA) ; chargé d’enseignement sur les risques et l’environnement à l’UQAM (Montréal, CA).

Membre du Conseil Scientifiques de la Fondation de l’Ecologie Politique.

Tél. 06 27 63 41 93

mail : frederick.lemarchand@unicaen.fr

Le master GREEN est une branche du Master de sociologie de l’Université de Caen Normandie placé sous la direction de Mylena DOYTCHEVA (voir rubrique “enseignants”)

Dans le cadre du Master de sociologie de l’Université de Caen déjà accessibles par le CEMU, le Département de sociologie de l’UFR Sciences de l’Homme, le CERReV et le Pôle Risques de la MRSH ont ouvert en septembre 2012 une spécialité professionnelle Gouvernance des Risques Et de l’Environnement (GREEN).

GREEN est un master professionnalisant pluridisciplinaire et généraliste,  ouvert à tous les étudiants issus des Sciences Humaines et Sociales, associant les meilleurs spécialistes francophone dans l’ensemble des champs concernés. La deuxième année, accessible aux salariés en formation continue et aux demandeurs d’emploi, à ouvert à la rentrée 2013.

Le Grenelle de l’environnement et les modes de gouvernance qu’il suscite ou impose désormais avec la démocratie participative mettent en avant des compétences associant la connaissance de l’environnement et de la société – dans un contexte de risque et de vulnérabilité croissants. Les atteintes portées à la biodiversité, la transition post-coarbone ou la pandémie du COVID placent les risques et les vulnérabilités au couer des enjeux de développement (ou de post-développement). C’est pour répondre à une demande de plus en plus forte émanant des collectivités locales, mais aussi des services de l’Etat, des maîtres d’ouvrage et des entreprises, que cette filière professionnelle est proposée.

Dans le contexte global du changement climatique, l’impact environnemental du développement économique devient un objet stratégique d’action et de politiques pour de nombreux acteurs publics et privés. Outre l’épuisement des ressources naturelles et les phénomènes « naturels » incontrôlables – en particulier les tempêtes et la montée du niveau des mers -, l’accumulation de déchets dangereux pour l’environnement et l’érosion de la biodiversité, diverses nuisances, telles que la pollution de l’air et de l’eau, se traduisent par des effets sanitaires de plus en plus manifestes. La relation entre la santé et l’environnement constitue donc un enjeu de société majeur, tant en termes d’évaluation des risques que de mise en œuvre de politiques ou d’instances de régulation, de cadres permanents de représentation et de débat public. Se montrer à la hauteur de ces défis implique d’adopter une perspective interdisciplinaire.

Mais les gestion des risques ne saurait permettre à elle seule de dépasser les problèmes engendrés par le “développement” ; il faut aussi envisager d’autres manières de produire, d’habiter, de circuler ou de consommer dont les formes sociales ne sont pas encore totalement advenues. L’enjeu pour les sciences humaines est de placer les concepts et méthodes de la sociologie – et de l’anthropologie – au service d’un tel projet de transformation sociale. Ce mouvement porte le nom de transition écologique et peut faire l’objet de démarches expérimentales, notamment dans les nouveaux “Tiers-lieux” qui fleurissent sur les territoires. Un expérimentation de long terme  sur “la Presqu’île” dans l’agglomaration de Caen, menée en partenariat avec Science Po Caen et l’Ecole Supérieure des Arts et Médias de Caen, constituera à partir de 2020 un temps fort de la formation (voir détails plus loin).

Plus précisément, les nouvelles connaissances en matière de prévention des risques et les formes émergentes de participation de la société civile dans les processus consultatifs ou délibératifs de gestion de l’environnement, nécessitent de redéfinir en profondeur l’expertise des risques et leur prise en charge institutionnelle. On constate des contradictions entre le temps court de l’action ou du pouvoir et le temps long des processus environnementaux ; entre les attentes et les pratiques des nombreux acteurs concernés par l’environnement et porteurs d’enjeux conflictuels. La compréhension des niveaux et des logiques d’action est donc nécessaire, tant en amont des décisions que pour l’information et la consultation des différents partenaires des politiques post Grenelle. Aujourd’hui, la formation de spécialistes de la régulation des enjeux socio-environnementaux liés à la prise de décision dans des domaines où l’interdisciplinarité est essentielle ; elle est une garantie de succès des politiques d’environnement et de développement durable.

Ce master professionnel met l’accent sur les relations sociales et les dynamiques tant réglementaires que d’action au niveau local-régional, dans son articulation avec les niveaux national et international.

Trois principaux domaines de compétences structurent actuellement les fonctions et qualifications visées par cette spécialité de notre master, même si beaucoup de métiers seront créés dans les prochaines années dans ce milieu en évolution permanente et si beaucoup d’étudiants créeront leur propre poste :

1. Coordination et direction de projets :

Conception de stratégies à partir de diagnostic/audit socio-écologique, Médiation et gestion des conflits, Gestion du développement écologique et de l’interpartenariat, Conseil en « responsabilité sociale et environnementale ».

2. Etudes et recherches :

Réalisation d’études,  conception et mise en œuvre des indicateurs sociaux de développement durable, Assistance à la mise en oeuvre des outils d’analyse des risques technologiques, Expertise et évaluation de projets de développement durable, Etude des mouvements d’opinion  et des représentations sur l’environnement.

3. Sensibilisation et valorisation :

Valorisation des écoquartiers et des projets intégrés.  Planification territoriale : les schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET), les plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET), les schémas de cohérence territoriale (SCOT) et les plans locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUI), ainsi que les multiples dispositifs de financement, tels que les Territoires à énergie positive (TEPOS), Territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) ou bien Leader…

Partenaires

Des cours et séminaires sont mutualisés avec Sciences Po Rennes, campus de Caen, dans le cadre de démarches communes d’enseignement et de recherche dans le cadre de la formation au  Master IPC (ingénierie de la prospective et de la concertation).

Nicolas Escach, Directeur de l’Antenne de Caen

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Un projet baptisé la Pépinière des transitions a démaréà la rentrée 2020 au WIP à Colombelles, puis sur la presqu’île de Caen.

Inspirés par l’École urbaine de Lyon (qui a fondé les mercredis de l’Anthropocène au sein des Halles du Faubourg) et par la future École territoriale de Nantes, nous souhaitons aujourd’hui créer une Pépinière des transitions constituant une véritable plateforme des de montage de projets étudiants.

  1. Ancrer des enseignements croisés rassemblant universités et grandes écoles en les organisant autour d’une trajectoire territoriale sur le modèle des permanences urbanistiques ou architecturales
  2. Faire dialoguer des lectures paysagères, géographiques, sociologiques et historiques avec des contraintes d’acteurs et avec les composantes d’un territoire
  3. Positionner l’enseignement dans un écosystème positif sur le plan pédagogique (possibilité de faire intervenir des acteurs travaillant à proximité, d’aller plus rapidement sur le terrain) et professionnel (tisser des liens entre étudiants, entreprises, associations et élus)
  4. Permettre la diffusion des réflexions menées par les étudiants en contribuant à la fabrique territoriale aux côtés d’habitants et d’acteurs locaux

Les activités de la plateforme prennent la forme d’un programme annuel marqué par un temps fort (festival des idées, restitution des projets) auquel tous les étudiants seront appelés à participer.

  • Appel à projets de territoires parmi la population (mai-juin) contribuant à une dynamique de transition (aménagement des espaces publics, gestion des déchets, de l’eau et de l’énergie, mobilisation de pratiques artistiques au sein de la ville, pacification urbaine, mise en place de micro-aménagements de design végétal, d’agriculture urbaine…). Les étudiants, enseignants et acteurs locaux invités se mettront au service de la réalisation de ces projets tout au long de l’année universitaire suivante.
  • Dès septembre, sessions d’ateliers publics une journée à une journée et demi par semaine organisées par Sciences Po Rennes, le MASTER GREEN et l’ESAM. Ces séances sont intégrées aux maquettes pédagogiques et permettront d’avancer avec les habitants sur la conduite des projets.
  • Réalisation de panneaux collaboratifs à l’issue des sessions (en utilisant les compétences des étudiants de l’ESAM) permettant de suivre l’avancement des projets et de faire des propositions reprises la semaine suivante.
  • Temps fort proposant un ensemble de conférences, d’ateliers et d’animations culturelles.     
  • Le tout est appuyé sur un réseau de tiers-lieux : le WIP, le Dôme, le Pavillon de Normandie 

Enseignants

Les enseignants universitaires du master GREEN

Michelle DOBRÉ est Professeur de sociologie à l’université de Caen Basse-Normandie où elle travaille sur les thématiques de l’environnement et de la vulnérabilité sociale (risques, pollution…), de la consommation et des modes de vie. Elle a effectué de nombreuses expertises sur les aspects sociologiques de l’environnement (IRSN, ONU, OCDE, IFEN, ADEME, MEDDADT, ONF, EDF/R&D, etc.) et rédigé divers rapports de recherche, notamment sur les usages sociaux des forêts, la pollution de l’air, les technologies numériques de l’information et l’environnement, le changement social en contexte d’incertitude.

Aldo HAESLER est Professeur de sociologie et directeur du Master de sociologie à l’université de Caen Basse-Normandie. Né en 1954, études d’économie, de sociologie et de philosophie à la Hochschule St. Gallen et à l’Université de Strasbourg.  Dr. oec. HSG (1983), Assistant, chargé de cours, Dozent à St. Gallen (économie, sociologie) (1983-1990), Privatdocent en théorie sociale allemande (Lausanne) (1991-2000), Professeur associé en anthropologie sociale (Lausanne) (1991-1993), Professeur invité aux Universités du Québec à Montréal (1990, 1992), Lausanne (1996), Galatasaray d’Istanbul (2007) et Halle-Wittenberg (2013). Professeur de sociologie à l’UCBN depuis 2001. Auteur de nombreux ouvrages dont Hard Modernity. La perfection du capitalisme et ses limites, Paris, Matériologiques, 2018

Frédérick LEMARCHAND est Professeur de sociologie à l’université de Caen Basse-Normandie. Il est dircteur du CERReV et co-directeur du pôle Risques de la Maison de la recherche en sciences humaines de l’université de Caen (MRSH-CNRS). Il a réalisé de nombreuses recherches contractuelles sur les risques (Tchernobyl, Fukushima). proutident d’une structure de production documentaire, Commissaire d’exposition et directeurs de plusieurs Universités européennes d’été consacrées aux risques. 

Philippe CHANIAL. Professeur de sociologie à l’Université de Caen. Spécialiste de sociologie politique, du don, de l’association et de la question démocratique. Directeur de la revue du MAUSS. Il a notamment publié Justice, don et association. La délicate essence de la démocratie, La découverte, 2002

Nicolas Escah, Directeur du campus de Csience Po à Caen. Après trois années passées à l’École normale supérieure de Lyon, au cours desquelles il a obtenu l’agrégation de géographie, Nicolas Escach a soutenu une thèse consacrée au rôle des réseaux de villes dans les stratégies internationales des municipalités baltiques. Ses recherches font régulièrement appel à des références issues des sciences politiques, de l’histoire, de la sociologie ou de la littérature nordique et balte. Il a parallèlement collaboré à des programmes de recherche appliquée pour la DATAR et la région Rhône-Alpes, autour de réflexions sur la politique européenne de cohésion et a travaillé comme assistant au service culturel de l’ambassade de France à Berlin.

Gilles-Eric Séralini, Professeur de biologie à lUniversité de Caen et codirecteur du Pôle Risque de la MRSH.  Auteur de nombreuses expertises pour des gouvernements (Inde, Canada, Europe) et des organismes internationaux (Agence spatiale européenne…). Auteur de cinq ouvrages de vulgarisation sur les risques biologiques et biotechnologiques.

Taoufik Djebali, Maître de conférences à l’Université de Caen. Il a publié de nombreux articles sur la société et l’économie américaine (dont « Pauvreté et politique sociale sous la présidence Obama : vers une tentative d’évaluation »), a dirigé les ouvrages Minorités et pouvoirs dans les pays anglophones et Marginalité et politiques sociales, réflexions autour de l’exemple américain. Il appartient au centre de recherche ERIBIA (université de Caen). . Fut membre du Think tank du candidat Al Gore.

Louise VANDELAC  est Professeur titulaire de l’Institut de l’Environnement de l’Université du Québec à Montréal, qu’elle dirige depuis 2010. Elle est chercheur au Centre d’études des interactions entre la santé et l’environnement (CINBIOSE), et au CERREV (Université de caen).  Elle s’est spécialisée dans l’analyse des dispositifs de contrôle, d’appropriation et de transformation de certains paramètres biologiques du vivant (reproduction, alimentation, eau) en plus d’étudier leurs impacts sociaux. Rédactrice de VertigO, la première revue scientifique Web francophone en sciences de l’environnement, elle siège notamment à la Commission des sciences naturelles et sociales de la Commission canadienne pour l’UNESCO.

Estelle DELÉAGE est Ingénieur agronome et Maître de conférences en sociologie à l’université de Caen Basse-Normandie. Elle effectue ses recherches sur le développement durable dans les systèmes de production agricole et alimentaire. Elle a passé un an comme Visiting Fellow à l’International Institute for Environment and Development (IIED) à Londres et a co-organisé en 2006, avec le Conseil général du Val de Marne, un cycle de conférences sur l’agriculture et l’alimentation au sein de l’université populaire de l’eau et du développement durable.

Emilie GAILLARD est Maître de conférences en droit privé à l’Université de Caen et chercheur rattachée au Pôle risques/MRSH. Avocate spécialisée en droit des affaires.  Thèse sur « Générations futures et droit privé » et travaux sur l’idée de démocratie transgénérationnelle. Lauréate du prix Charles Dupin, délivré par l’Académie des Sciences Morales et Politiques.

Laurent BOCÉNO est Maître de conférences en sociologie à l’université de Caen Basse-Normandie où il à dirigé le Département de sociologie. Travaux sur les risques, l’environnement et la santé. Il a participé à de nombreuses recherches sur les risques de contamination et sur les « sociopathologies ». Il a été expert au Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire.

Stéphane CORBIN est Maître de conférences et Directeur du Département de sociologie de l’université de Caen Normandie. Spécialiste de théorie politique, Il a en particulier travaillé sur l’économie sociale et solidaire et, d’autre part, sur les acteurs locaux face au changement climatique et aux problèmes d’environnement.

Sylvain PASQUIER est Maître de conférences en sociologie à l’Université de Caen.  Travaux portant principalement sur les associations, la médiation sociale et interculturelle et la démocratie participative.

Intervenants

Antoine COURTOIS : Formé aux nouvelles expérimentations environnementales dans le BTP, Antoine Courtois est architecte (depuis 2005) et directeur de son agence (depuis 2017), à Caen puis à Lille. Ses travaux le mène constamment à un questionnement sur la qualité environnementale et un développement soutenable des projets, le propre du travail de l’architecte étant de questionner sa pratique autant que le monde dans lequel elle prend place. La question majeure aujourd’hui est de savoir comment concilier ville et environnement dans une optique d’urbanisme durable, comment renouveler l’urbain de façon à ce qu’il offre à tous ses citoyens qualité de vie et stabilité sociale. Un des leviers majeurs du changement conceptuel des milieux urbains repose sur une articulation maitrisée du temps long de l’écologie et des transformations rapides de la ville, objets des diverses interventions en milieu éducatif.

Laurent JAMMES.Directeur de l’Institut des Sciences de l’Univers (CNRS). Directeur Général chez Actys, une société qu’il a créée avec Emmanuel Julien en 2011. Son domaine d’expertise est l’utilisation du sous-sol pour la décarbonisation du secteur de l’énergie. Il est membre de plusieurs comités d’évaluation de programmes de recherche nationaux et internationaux, sur le stockage du CO2 (Allemagne et Europe) et sur les Systèmes Energétiques Efficaces et Décarbonés (France). Laurent a aussi des compétences théoriques et pratiques en Management de la Recherche, du Développement et de l’Innovation (RDI), et un intérêt fort pour l’étude du comportement des organisations.

Auparavant, Laurent Jammes a travaillé pendant 23 ans pour Schlumberger, dans différentes positions techniques et managériales, principalement en Recherche et Développement, en France et en Chine. Dans son dernier poste, il était Directeur Marketing et Technique de la division Carbon Services, en charge du développement de l’offre technique dans le domaine du Captage et du Stockage du CO2.
Laurent est membre de la SPE et enseigne à l’IPGP (Institut de Physique du Globe de Paris). Il a un Doctorat en physique, un diplôme d’ingénieur de l’Ecole Centrale de Paris et un DESS en psychologie.

L’outil d’auto diagnostic de l’AQM, le RSD2, est au cœur de toutes ces démarches de développement de la Responsabilité Sociétale dans les entreprises. Le club NEDD est impliqué dans la recherche et la labellisation des 60 entreprises prévues.

Sylvie LE CALVEZ est Professeur associée à l’Université de Caen. Directrice de la publication l’Esprit Village consacré au développement durable des territoires ruraux, elle mène une activité de conseil en organisation de colloques, séminaires, conférences ayant trait au développement durable, au développement rural et à l’aménagement du territoire. Participe aussi à la conception et à l’animation de débats participatifs. Vice-proutidente du Collectif Ville Campagne. Expert auprès des collectivités

Mickaël MARIE. Sociologue. Maire-adjoint Urbanisme & Transition écologique à Ville de Mondeville et directeur de campagne de Yannick Jadot. Ex Consultant à Créacoop14, a travaillé à Bio en Normandie à AgroBio – Groupement régional d’Agriculture Biologique Basse-Normandie. Fut Directeur de cabinet de Pascal DURAND, secrétaire national à Europe Écologie – Les Verts(2012 – 2013) et à Ville de Montreuil – Cabinet de Dominique Voynet. Conseiller régional de Basse-Normandie (2010 – 2015).

François Millet. Après quinze années de pilotage de projets culturels scientifiques imprégnés de numérique, de pop culture et d’ornithologie, j’ai participé à l’aventure de concevoir et piloter Le Dôme, à Caen, un espace culturel dédié à la recherche et l’innovation participative. J’y déploie une programmation culturelle où chercheurs, collectivités, entreprises et communautés créatives se retrouvent avec la population pour prototyper de nouveaux objets, usages et services dans un esprit de recherche et d’innovation responsable.

Bertand MORVILLIERS. Directeur du CPIE (Centre permanent d’initiation à l’environnement), sociologue. Visite de sites pertinents (ressourcerie, maison du vélo, écobatissuers, sites protégés, etc.) et rencontres organisées avec leurs gestionnaires et acteurs.

Emmanuel RENARD, DES de Droit et de Sciences Politiques. Successivement chargé de mission au Conseil Régional de Basse-Normandie, à la mairie d’Hérouville Saint Clair, au cabinet du Miniprout en du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation.En 1993, il crée E.Renard Consultants, qui devient ETHEIS Conseil en 2000, cabinet conseil installé à Caen et spécialisé en stratégie et mise en oeuvre d’Agendas 21 puis EDATER. Depuis plusieurs années, Il intervient plus particulièrement pour accompagner des démarches de développement durable (conception et évaluation d’A21, élaboration de rapports annuels de DD…).

Enseignement

Chaque étudiant devra faire un stage d’une durée de trois mois minimum, qui se déroulera de mars à juillet, durant la deuxième année du master (semestre 4). Les partenaires qui interviennent sont aussi globalement ceux qui offrent des stages mais l’étudiant peut proposer lui-même d’autres lieux de stage en France ou à l’Etranger. Chaque stage fait l’objet d’une convention standard signée entre le partenaire et l’UCBN (double signature d’un des quatre responsables du master et de la direction de l’UFR).

Au-delà de 8 semaines (ce qui est normalement le cas pour le master GREEN) un stage doit être rémunéré à heuteur de 554 euros/mois)

L’étudiant bénéficie d’un double encadrement : par un enseignant chercheur (directeur de stage) de l’équipe et par un maître de stage (partenaire). Le thème du stage fait l’objet d’un accord entre les deux parties et est mentionné sur la convention. Le stage n’est validé qu’après réalisation et soutenance d’un mémoire de 50 à 100 pages devant un jury composé de trois membres au minimum : le maître de stage, le directeur de stage et un autre enseignant-chercheur de l’équipe qui préside le jury. Les soutenances ont lieu de juin à septembre.

Admission

Les étudiants issus d’une licence en sociologie peuvent s’inscrire directement sur le site Internet de l’université :

http://ufrhss.unicaen.fr/formations/master/master-sociologie/

Les étudiants provenant d’une autre université doivent demander un transfert de dossier. Il faut alors se renseigner auprès du bureau des transferts. Les étudiants issus d’une autre licence doivent effectuer une demande de validation d’études.

Pour l’obtention du MASTER

Les étudiants devront rédiger un mémoire de Master en sociologie, et non un simple « rapport de stage », pour pouvoir prétendre à l’obtention du diplôme de Master en sociologie de l’Université de Caen.

En Master 1, les candidats (au M2) devront choisir un objet ou une thématique sur laquelle ils commenceront leur travail exploratoire pour élaborer une problématique de 20 à 30 pages, sous la direction d’un enseignant de leur choix (qu’ils devront donc solliciter sur présentation d’un projet de deux pages qui recevra, ou non, l’aval de l’enseignant).

En M2, compte-tenu du fait que les candidat auront à rédiger leur mémoire à l’issue d’un stage de trois mois minimum (qui se déroule au deuxième semestre, de mi-janvier à mi-avril), le volume du document est réduit à 50 pages, mais suivant les mêmes indications que pour le Master recherche : suivant un plan habituel, problématique/ objet/ méthode/ terrain/ synthèse/ conclusion.

Les étudiants doivent, dès le début de l’année de M2 (voire dès le M1) chercher un stage en fonction de leurs objectifs personnels (travail e collectivité, en association, agriculture, déchets, transitions écologiques…) qui constituera normalement leur terrain d’investigation à caractère professionnel. Il est toutefois possible de prendre un terrain déconnecté du stage (ce qui produit plus de contraintes) en cas de force majeure.

Les étudiants doivent aussi par conséquent chercher un directeur de mémoire dont ils doivent obtenir l’aval par écrit pour leur encadrement.

Les jurys d’examen seront composés au minimum de l’enseignant encadrant, d’un autre enseignant universitaire du master et d’un professionnel (en général le maître de stage).

Pour tout renseignement administratif, contacter :

Mme Karine Hermand, UFR Humanités Siences Sociales (HSS)

Tél. : 02 31 56 50 45 

email : karine.hermand@unicaen.fr